Pølar festival du 7 au 14 avril à Paris

Pølar festival, un festival nordique #1
Du 7 au 17 avril 2016

Musique, cinéma, expositions, lifestyle

L’agence Sinny & Ooko et Air d’Islande s’associent pour créer un évènement inédit dédié à la culture nordique à Paris. Un festival original, conçu comme un parcours, ponctué de nombreuses soirées et de concerts. Au programme, la mise en avant de l’art de vivre nordique mais aussi des projections, des ateliers, des expositions éphémères et des dégustations culinaires. Un voyage immersif et sensoriel, à travers différents lieux de la capitale, pour découvrir ou redécouvrir ces pays fascinants.

Le programme : http://www.polarfestival.com/

Eiríkur Örn Norðdahl au Havre (76)

L’écrivain islandais Eiríkur Örn Norðdahl (Illska) et son traducteur Eric Boury seront au rendez-vous au Festival Terres de Paroles à la Bibliothèque Oscar Niemeyer au Havre le 8 avril à 15h et le 9 avril à 20h30.

Bibliothèque Oscar Niemeyer
2 Place Niemeyer
76600 Le Havre

http://terresdeparoles.com/fr/eirikur-orn-norddahl

 

 

Arnaldur Indriðason à Lyon du 1er au 3 avril

Le plus célèbre des auteurs islandais, Arnaldur Indriðason, sera au rendez-vous à la 12ème édition du Festival Quais du Polar à Lyon du 1er au 3 avril ! Il participera à plusieurs conférences et séances de dédicaces, notamment le dimanche 3 avril où vous aurez l’occasion d’assister à une heure de discussion en forme de bilan autour d’une œuvre désormais riche d’une vingtaine de titres. Ce sera également l’occasion d’évoquer avec lui ses projets littéraires.

http://www.quaisdupolar.com/auteurs/arnaldur-indridason/

Festival des Étonnants voyageurs, Saint Malo (35)

Festival des Étonnants voyageurs, Saint Malo (35), 14 au 16 mai

31 pays participants.
Les premiers invités sont dévoilés.
Invités islandais :
Andri Snær MAGNASON (Les Enfants de la planète bleue – LoveStar – Dreamland) et Jón Kalman STEFÁNSSON (Entre ciel et terre – La Tristesse des anges – Le Cœur de l’homme – D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds)

Informations : http://www.etonnants-voyageurs.com/

La valse de Valeyri, Histoires enchevêtrées

La valse de Valeyri, Histoires enchevêtrées
De Guðmundur Andri Thorsson
Traduit par Éric Boury
Parution : 2 mai 2016
Editions Gallimard
23€

La valse de Valeyri se lit comme un roman polyphonique. Seize destins sont évoqués en autant de chapitres, dans une parfaite unité de temps et de lieu : nous sommes à Valeyri, un village de pêcheurs islandais, pendant un après-midi de la Saint-Jean. La petite commune de mille âmes se prépare pour le grand concert de la chorale dirigée par Kata, et à l’heure où cette jeune musicienne slovaque traverse le village à vélo pour se rendre à la salle des fêtes, chacun des protagonistes du livre se laisse aller à ses pensées. Kalli, qui sera le soliste de la chorale, se repose au milieu de son atelier rempli d’un fatras qui lui semble représentatif de sa vie ; c’est lui qui avait arraché Kata à une boîte de strip-tease de la capitale où elle avait atterri après avoir été enlevée de son pays. Le pasteur du village a joué au poker en ligne toute la nuit, il sort une autre bière du frigo et s’apprête à se faire passer pour malade afin de ne pas avoir à assister au concert. Au même moment, deux couples amis prennent une collation et se souviennent de la crise de 2008 qui a failli les ruiner, mais aussi des mensonges et des infidélités de chacun. Un homme d’une soixantaine d’années qui est venu de Reykjavik pour vivre à Valeyri, le village de ses ancêtres, repense à sa vie d’avant, marquée par sa riche carrière de publicitaire. Le vieux Lalli, qui a perdu le sens de l’orientation, se remémore le moment où il avait choisi d’avouer à son épouse mourante son amour pour une autre femme…
Chacun se souvient de ses blessures ou de ses espoirs – déçus, la plupart du temps –, et chaque évocation contribue à faire surgir sous la plume du narrateur toute une communauté d’hommes et de femmes terriblement humains dans l’Islande d’aujourd’hui. Dans une ronde narrative parfaitement maîtrisée, d’une grande poésie, Guðmundur Andri Thorsson parvient à nous parler des petites et des grandes choses qui font nos vies, de ce qui s’enfuit, et de ce qui reste.

Guðmundur Andri Thorsson, né en 1957, vit et travaille en tant qu’éditeur à Reykjavik. Il a publié cinq romans depuis 1998. La valse de Valeyri a été nominé pour le Prix du Conseil Nordique en 2013 et a été traduit dans plusieurs pays en Europe.

Littérature islandaise en traduction française

L’équipe ERLIS (Équipe de Recherche sur les Littératures, les Imaginaires et les Sociétés) de l’Université de Caen Basse-Normandie a le statut d’équipe d’accueil (EA 4254) depuis le 1er janvier 2008. Responsable de l’équipe : Eric LEROY du CARDONNOY (Directrice-adjointe : Alexandra MERLE). L’équipe ERLIS regroupe des chercheurs des Études germaniques, nordiques, slaves et italiennes. À ces composantes s’ajoutent des chercheurs des Études hispaniques (Espagne et Amérique latine) et lusophones (Portugal et pays lusophones) ainsi que les chercheurs de l’équipe Sources Anciennes et Multimédias (ERSAM) et ceux d’universités étrangères. La construction de problématiques autour des traditions des différentes sociétés, des différences et des similitudes au sein de l’Europe (liées à une réflexion sur leurs origines historiques et leur évolution), de l’héritage culturel, des différences portant sur les institutions, les identités, le rôle des langues, des arts et des religions, les attitudes et les valeurs, sont autant de domaines de travail d’ERLIS.

Liste des titres : http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/erlis/traductionsISLANDAIS

Polar, festival nordique du 7 au 17 avril

Le Festival Air d’Islande et l’agence Sinny & Ooko s’associent pour créer un évènement inédit dédié à la culture nordique à Paris. Un festival original, conçu comme un parcours, ponctué de nombreuses soirées et de concerts. Au programme, la mise en avant de l’art de vivre nordique mais aussi des projections, des ateliers, des expositions éphémères et des dégustations culinaires. Un voyage immersif et sensoriel, à travers différents lieux de la capitale, pour découvrir ou redécouvrir ces pays fascinants. Du 7 au 17 avril.

http://www.polarfestival.com/

Le lagon noir de Arnaldur Indriðason

Le lagon noir de Arnaldur Indriðason
Sortie le 3 mars
Reykjavik, 1979. Le corps d‘un homme est repêché dans ce qui va devenir le lagon bleu. Il s’agit d’un ingénieur employé à la base américaine de l’aéroport de Keflavik. Dans l’atmosphère de la guerre froide, l’attention de la police s’oriente vers de mystérieux vols effectués entre le Groenland et l’Islande. Les autorités américaines ne sont pas prêtes à coopérer et font même tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la police islandaise de faire son travail. Dans un climat de tension, conscients des risques qu’ils prennent, Erlendur et Marion Briem poursuivent leur enquête avec l’aide d’une jeune femme noire, officier de la base.

Le jeune inspecteur Erlendur vient d’entrer à la brigade d’enquêtes criminelles, il est curieux, passionné par son métier, soucieux des autres, mais il ne cache pas son opposition à la présence américaine sur le sol islandais.

En parallèle, il travaille sur une vieille affaire non résolue. Une jeune fille disparue sur le chemin de l’école quarante ans plus tôt, à l’époque où la modernité arrivait clandestinement dans l’île, portée par les disques de rock et les jeans venus de la base américaine.

Indridason construit un univers particulier, une atmosphère pénétrante et sans nostalgie, un personnage littéraire de plus en plus complexe, et le roman noir, efficace, est transformé par la littérature.


« Tourner la page » de De Audur Jónsdóttir

tournerTourner la page
De Audur Jónsdóttir
Traduit par Jean-Christophe SALAUN
Édition Presse de la Cité
464 pages
Paru le 27 août 2015
22€

« S’il t’est véritablement impossible de prendre soin de toi, veux-tu au moins me faire le plaisir de t’occuper de ton roman ? »
Un beau matin, Eyja se réveille dans un petit village de pêcheurs islandais, mariée à un ivrogne de vingt ans son aîné. Si ce dernier empoisonne son quotidien, elle ne parvient pourtant pas à s’en détacher. Mais sa grand-mère, déterminée à la bousculer, lui offre un nouveau départ et l’envoie rejoindre sa cousine, l’audacieuse Rúna, en Suède. Il est temps que la jeune femme tourne la page. Là-bas, parviendra-t-elle à écrire le roman auquel elle pense depuis des années ?

L’angoisse de la page blanche… Eyja rêve de cet impossible rêve du premier roman. Elle, la petite fille d’Halldór Laxness, prix Nobel de littérature 1955. Une figure majeure de la nation et de la culture islandaises (NDLR : authentique). Oui, mais la plume d’Eyja reste muette. Mariée au Coup de Vent qui se dilue dans l’alcool, la jeune femme finit par suivre les recommandations de sa grand-mère et accepter « l’exil » chez sa cousine en Suède. Une ancienne championne de ski un brin extravertie et un séjour à l’étranger, il n’y a rien de tel pour tourner la page… Audur Jónsdóttir crible son roman d’éléments autobiographiques. Multiplie les flashbacks à en perdre le lecteur mais, comme les chats, finit par retomber sur ses pattes. C’est parfois rude, or Tourner la page vaut la peine qu’on s’accroche. On y croise des femmes attachantes aux parcours chaotiques. On y goûte surtout l’esprit d’un Woody Allen et l’esthétique torturée de David Lynch. Un cocktail forcément enivrant.

Servi par un style vif et sans fioritures, ce texte moderne et intelligent sur la reconstruction de soi pose aussi la question de la création littéraire.

« Un des plus éminents ouvrages de l’année passée, voire des années passées. » Hallgrímur Helgason