Rencontre avec l’écrivain islandais Jon Kalman Stefansson 18 septembre

D'ailleursLa librairie Atout-Livre, dans le 12e arrondissement, invite Jon Kalman Stefansson qui viendra évoquer son tout dernier roman « D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds » (paru chez Gallimard et traduit par Éric Boury) le vendredi 18 septembre à 19h30. Une belle soirée en perspective pour celles et ceux d’entre vous qui voudraient rencontrer en vrai cet auteur et lui poser des questions.

JKS

Vendredi 18 septembre 2015 à 19h30 Librairie Atout-Livre 203 bis Avenue Daumesnil

75012 Paris Métro le plus proche : Daumesnil (lignes 06 et 08)

PS : si vous parlez islandais et souhaitez servir d’interprète (plutôt que cela se passe en anglais traduit en français) vous pouvez contacter Nathalène, de la librairie : nathalene@atoutlivre.com (aucune rémunération mais le plaisir de parler directement avec l’auteur).

 

 

Boréales de Caen 2015

Du 13 au 28 novembre 2015, les Boréales de Caen vous accueillent
boréales

Soirée de présentation le 16 octobre à 19h à la Comédie de Caen 14200 Hérouville St Clair

Venez découvrir cette nouvelle édition du Festival Les Boréales consacrée au Danemark et au Groenland, mais pas seulement!
C’est d’ailleurs le génial Bror Gunnar Jansson a.k.a. Gugges Enmanna qui viendra clore cette soirée depuis sa Suède natale.
http://www.canalplus.fr/c-musique/c-musique/pid5043-album-de-la-semaine.html?vid=1104060
http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/bror-gunnar-jansson-moan-snake-moan/
http://next.liberation.fr/musique/2014/05/04/gunnar-jansson-frere-de-blues_1010346
http://www.normandeepblues.fr/product.php?id_product=511
Soirée gratuite mais réservations très vivement conseillées dès le 1er septembre : 02 31 46 27 29
http://www.lesboreales.com/

Opération Napoléon

Opération Napoléon
Titre original : Napóleonsskjölin
De Arnaldur Indriðason
Traduit de l’anglais par David Fauquemberg
Édition Métailié
340 pages
Sortie le 1er octobre 2015
20€
Opération Napoléon
1945 : un bombardier allemand survole l’Islande dans le blizzard et s’écrase sur le Vatnajökull, le plus grand glacier d’Europe. Bizarrement il y a des officiers allemands et américains à bord. L’Allemand le plus gradé affirme que leur meilleure chance de survie consiste à marcher vers la ferme la plus proche et s’en va, une valise menottée au poignet. Il ne tarde pas à disparaître dans l’immensité blanche. Toutes les expéditions américaines menées dans les années suivantes pour retrouver l’avion restent vaines. 1999 : le glacier fond un peu et les nouveaux satellites repèrent une carcasse d’avion, les forces spéciales de l’armée américaine envahissent immédiatement le Vatnajökull et tentent en secret de dégager l’avion. Deux jeunes sportifs islandais en randonnée surprennent ces manoeuvres et sont rapidement réduits au silence. Avant sa capture l’un d’eux, Elias, contacte sa soeur Kristin, une avocate sans histoires qui ne cessera de chercher la vérité sur ce qui est arrivé à son frère. Elle se lance dans une course poursuite riche en rebondissements au coeur d’une nature glaçante, mais sa ténacité, son courage et sa soif de vérité l’entraînent dangereusement à la recherche de la clef de l’énigme de l’Opération Napoléon. Cette opération militaire mystérieuse et encombrante que les Américains cherchent à faire disparaître. Les événements se précipitent autour d’une héroïne perspicace et résistante à laquelle le lecteur s’attache autant que l’auteur lui-même. La force de ce roman tient autant aux hypothèses historiques déconcertantes, troublantes, parfois dérangeantes, qu’à la séduction inoubliable qu’exerce Kristin. Un formidable roman d’espionnage addictif qu’on ne lâche pas.

D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds

D'ailleursD’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds
Titre original : Fiskarnir hafa enga foetur
De Jón Kalman Stefánsson
Traduit de l’islandais par Éric Boury
Collection Du monde entier, Gallimard
Parution : 20-08-2015
448 pages
22.50€

Elle est plus belle que tout ce qu’il a pu voir et rêver jusque-là, à cet instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d’un peu de courage et de virilité, pourtant il ne fait rien, comme s’il se débattait avec un ennemi plus grand que lui, plus fort aussi, c’est insupportable, il serre à nouveau les poings, récitant inconsciemment son poème d’amour. Elle s’en rend compte et lui dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe, alors tu sauras que je t’aime.»
Ari regarde le diplôme d’honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l’aéroport de Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le poussent à quitter sa maison d’édition danoise pour rentrer en Islande. Mais s’il ne le sait pas encore, c’est vers sa mémoire qu’Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norðfjörður, de son enfance à Keflavík, dans cette ville «qui n’existe pas», et vers le souvenir de sa mère décédée.

Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d’histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l’ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d’autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c’est précisément à ce croisement de la folie et de l’érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.

Illska, le mal

Illska, Le Mal

De Eiríkur Örn NORÐDAHL

Bibliothèque nordique édition Métailié

Titre original : Illska

Traduit de l’islandais par Eric Boury

608 pages

24 euros

Parution le 20 août 2015

 Prix de la littérature islandaise 2012

Prix des libraires islandais 2012

Nominé pour le Nordic Council Literature Prize 2014

Illska

Événement dans l’histoire mondiale : Agnes et Omar se rencontrent par un dimanche matin glacial dans la queue des taxis au centre-ville de Reykjavik. Agnes rencontre aussi Arnor, un néonazi cultivé, pour sa thèse sur l’extrême droite contemporaine. Trois ans, un enfant et une crise de jalousie plus tard, Omar brûle entièrement leur maison et quitte le pays. L’histoire commence en réalité bien avant, au cours de l’été 1941, quand les Einsatzgruppen, aidés par la population locale, massacrent tous les Juifs de la petite ville lituanienne de Jurbarkas. Deux arrières-grands-pères d’Agnes sont pris dans la tourmente – l’un d’eux tue l’autre – et, trois générations plus tard, Agnes est obsédée par le sujet.

Illska parle de l’Holocauste et d’amour, d’Islande et de Lituanie, d’Agnes qui se perd en elle-même, d’Agnes qui ne sait pas qui est le père de son enfant, d’Agnes qui aime Omar qui aime Agnes qui aime Arnor.

Dans un jeu vertigineux, Norđdahl interroge le fascisme et ses avatars contemporains avec une étonnante maîtrise de la narration. Illska est un livre surprenant et immense écrit par un homme jeune, mais appelé à devenir un grand, sans doute un très grand écrivain.

« Voici sans le moindre doute le livre le plus inhabituel de la rentrée : un Islandais nommé Eiríkur Örn Norđdahl a réussi à écrire un roman qui rassemble sous le même toit l’Holocauste, la crise économique, la montée des néonazis en Europe et un triangle amoureux d’une franchise étonnante. »  Profile (Allemagne)

« Norđdahl est un vrai génie. Il n’y a pas un temps mort dans le texte. En tant qu’oeuvre politique Illska est un pur chef-d’oeuvre. » DVDaily (Islande)

« Un livre cruel et parfois cruellement drôle sur la façon dont l’idéologie et l’histoire imprègnent nos sphères les plus intimes. » Spiegel online (Allemagne)

« Tellement maîtrisé, original et cool que c’en est effrayant… Un livre fou ! Lisez-le ! Tellement maîtrisé, original et fantastique que c’est juste irrésistible. » Fréttablaðið Daily (Islande)

 Eiríkur Örn NORÐDAHL est né à Reykjavik en 1978. Poète et traducteur, il a vécu à Berlin puis dans plusieurs pays d’Europe du Nord, en particulier en Finlande, et dernièrement au Viêtnam.

À la grâce des hommes

 

A la grâce des hommes

A la grâce des hommes

De Hannah Kent

Traduit par Karine Reignier

Presses de la Cité

Sortie mai 2014

395 Pages – 21€
Agnes Magnúsdóttir, servante dans l’Islande austère et violente du XIXe siècle, est condamnée à mort pour l’assassinat de son amant et placée dans une ferme reculée en attendant son exécution. Horrifiés à l’idée d’héberger une meurtrière, le fermier, sa femme et leurs deux filles évitent tout contact avec Agnes, qui leur inspire autant de peur que de dégoût. Seul Tóti, le révérend chargé de préparer la jeune femme à sa fin prochaine, tente de la comprendre. Au fil des mois, Agnes raconte sa vérité, aussi terrible soit-elle à accepter. Mais la justice des hommes est en marche, et pourquoi Agnes réapprendrait-elle à vivre si c’est pour mourir ? Inspiré d’une histoire vraie, A la grâce des hommes est un roman sur la vérité, celle que nous pensons connaître et celle à laquelle nous voulons croire. Avec ce premier roman à l’atmosphère lyrique et ample, Hannah Kent s’impose d’ores et déjà comme l’un des grands écrivains de sa génération.