Concert d’Emiliana Torrini le 22 février au Bataclan à Paris

Concert d’Emiliana Torrini (Islande) & The Colorist Orchestra au Bataclan à Paris le 22 février à l’occasion de la sortie de leur album. Il s’agit d’une date unique en France à l’occasion de leur tournée Européenne.

 

https://www.bataclan.fr/fr/meeting/829/emiliana-torrini-the-colorist/bataclan/22-02-2017/19h30

 

L’album de l’artiste est écoutable ici : http://www.deezer.com/album/14880495

Rencontre avec Andri Snær Magnason le10 décembre à 15h à Toulouse

MARATHON D’AUTOMNE 2016
10 décembre à 15h Rencontre avec Andri Snær Magnason, suivie de la lecture de « Lovestar » (Zulma) par Sébastien Pouderoux de la Comédie-Française.

A propos de l’auteur : Andri Snær Magnason est né à Reykjavík en 1973. Poète, dramaturge, essayiste, nouvelliste remarqué très tôt, il est aussi l’auteur d’un livre pour la jeunesse, « Les Enfants de la planète bleue » (Gallimard, 2003), traduit en vingt-six langues. LoveStar est son premier roman. Il a déjà été publié en Allemagne et aux États-Unis. L’écrivain islandais publie à quelques jours du Marathon d’automne « Bonusljoo – Poèmes de supermarché », une édition bilingue (franco-islandais) de ses poèmes aux Éditions d’En Bas.

A propos du livre : Face à la soudaine déroute de toutes sortes d’espèces volantes, le génial LoveStar, vibrionnant et énigmatique fondateur de l’entreprise du même nom, invente un mode de transmission des données inspiré des ondes des oiseaux, libérant d’un coup l’humanité, pour son plus grand bonheur, de l’universelle emprise de l’électronique. Et développant au passage quelques applications aussi consuméristes que liberticides… Autre innovation, et pas des moindres, en faveur du bonheur humain : les âmes soeurs sont désormais identifiées en toute objectivité par simple calcul de leurs ondes respectives. Quand Indriði et Sigríður, jeunes gens par trop naïfs et sûrs de leur amour, se retrouvent « calculés », ils tombent des nues : leur moitié est ailleurs. Les voilà partis, Roméo et Juliette postmodernes contrariés par la fatalité, pour une série de mésaventures cocasses et pathétiques, jusqu’à ce que leur route croise celle de LoveStar lui-même, en quête de son ultime invention.

Médiathèque José Cabanis
1 Allée Jacques Chaban Delmas
31000 Toulouse
15h
MARATHON D’AUTOMNE 2016
10 décembre à 15h Rencontre avec Andri Snær Magnason, suivie de la lecture de « Lovestar » (Zulma) par Sébastien Pouderoux de la Comédie-Française.

A propos de l’auteur : Andri Snær Magnason est né à Reykjavík en 1973. Poète, dramaturge, essayiste, nouvelliste remarqué très tôt, il est aussi l’auteur d’un livre pour la jeunesse, « Les Enfants de la planète bleue » (Gallimard, 2003), traduit en vingt-six langues. LoveStar est son premier roman. Il a déjà été publié en Allemagne et aux États-Unis. L’écrivain islandais publie à quelques jours du Marathon d’automne « Bonusljoo – Poèmes de supermarché », une édition bilingue (franco-islandais) de ses poèmes aux Éditions d’En Bas.

A propos du livre : Face à la soudaine déroute de toutes sortes d’espèces volantes, le génial LoveStar, vibrionnant et énigmatique fondateur de l’entreprise du même nom, invente un mode de transmission des données inspiré des ondes des oiseaux, libérant d’un coup l’humanité, pour son plus grand bonheur, de l’universelle emprise de l’électronique. Et développant au passage quelques applications aussi consuméristes que liberticides… Autre innovation, et pas des moindres, en faveur du bonheur humain : les âmes soeurs sont désormais identifiées en toute objectivité par simple calcul de leurs ondes respectives. Quand Indriði et Sigríður, jeunes gens par trop naïfs et sûrs de leur amour, se retrouvent « calculés », ils tombent des nues : leur moitié est ailleurs. Les voilà partis, Roméo et Juliette postmodernes contrariés par la fatalité, pour une série de mésaventures cocasses et pathétiques, jusqu’à ce que leur route croise celle de LoveStar lui-même, en quête de son ultime invention.

Médiathèque José Cabanis
1 Allée Jacques Chaban Delmas
31000 Toulouse
15h

Actualités islandaises – Novembre 2016 (par Michel Sallé)

 Ce ne peut être une surprise : un mois après les élections législatives du 29 octobre l’Islande n’a toujours pas de gouvernement. La gestation est traditionnellement longue même lorsque les contours de la majorité sont évidents. Il faut non seulement convenir du nombre et du nom des ministres mais surtout construire un accord de législature entre les partis au pouvoir, d’autant plus important que le Premier Ministre n’a guère d’autorité sur les ministres qui ne sont pas de son parti. Ainsi le gouvernement né des élections du 25 avril 2013 n’a été connu que le 23 mai alors que l’alliance Parti du Progrès/Parti de l’Indépendance ne faisait pas débat.

De g. à d. Benedikt, Bjarni et Óttarr
La tâche est bien plus ardue lorsque sept partis ont des représentants à l’Alþingi et que les deux plus nombreux, Parti de l’Indépendance et Gauche Verte, sont aux extrêmes de l’échiquier politique. Conformément à la constitution, il appartient à Guðni Jóhannesson, Président nouvellement élu, de donner à un Premier Ministre potentiel mandat de composer un gouvernement qui aura la confiance de l’Alþingi. Après avoir reçu les responsables des partis, Guðni pressent logiquement le 11 novembre Bjarni Benediktsson, président du Parti de l’Indépendance. Celui-ci a des entretiens avec ses homologues, puis des entretiens plus approfondis avec Benedikt Jóhannesson (Redressement) et Óttarr Proppé (Avenir Radieux), soit une majorité possible très courte (32 députés sur 63). Sans surprise, deux obstacles apparaissent à la poursuite des négociations : la pêche et le référendum sur la poursuite des

Que faire ? Katrín se confie à Sigurður Ingi, actuel Premier Ministre et Président du Parti du Progrès
négociations d’adhésion à l’UE. Le 15, Bjarni jette l’éponge. Le 16, Katrín Jakobsdóttir (Gauche Verte) prend le relais. Il s’agit cette fois de rassembler cinq partis : la Gauche Verte, les Pirates, l’Alliance Social-démocrate, Redressement et Avenir Radieux, les deux derniers semblant devenus indissociables. Malgré la distance qui sépare son parti de Redressement, Katrín semble y croire. Mais cette fois l’obstacle est d’ordre fiscal : pour financer les ambitions de la Gauche Verte et des Pirates dans le domaine social des augmentations d’impôts sont nécessaires, ce que Redressement, cohérent avec sa logique libérale, n’accepte pas. Et puis quels impôts ? Le 25 novembre, Katrín renonce à son tour.
Guðni décide alors de laisser les partis dialoguer entre eux et ne donne dans l’immédiat aucun mandat. Puis le 2 décembre il donne mandat à Birgitta Jónsdóttir (Pirates).
Guðni décide alors de laisser les partis dialoguer entre eux et ne donne dans l’immédiat aucun mandat. Puis le 2 décembre il donne mandat à Birgitta Jónsdóttir (Pirates).
En marge de ces négociations, trois observations :
  • Le Parti du Progrès est ignoré, voire même écarté, par certains partis. En cause l’ancien Premier Ministre Sigmundur Davíð Gunnlaugsson et les « Panama Papers ». Placé en tête de liste lors des primaires de son parti dans la circonscription du nord-est, il a été réélu. Toutefois son nom a été rayé 817 fois, soit 18% des voix obtenues par la liste qu’il conduisait, mais sans effet sur son élection (il faut 20% pour que les rayures affectent l’ordre des élus). Son parti, dans lequel il a beaucoup de fidèles, peut il entrer dans un gouvernement sans lui donner un ministère ?
  • Après avoir annoncé son désintérêt pour toute fonction gouvernementale, Birgitta Jónsdóttir, ainsi que Smári McCarthy cofondateur du mouvement Pirates et nouveau député, sont très actifs dans la négociation, au point de transiger sur des points essentiels de leur programme, tels la législature courte et le non-cumul des fonctions de ministre et de député (il est vrai que la salle des débats de l’Alþingi est trop petite (57 places) pour accueillir des ministres qui ne seraient pas députés…). Elle, chantre de la démocratie directe, se verrait bien présidente de l’Alþingi !
  • Avec ses trois députés, l’Alliance social-démocrate n’est présente dans les négociations qu’en mode mineur. Cela signifie-t-il la disparition de la social-démocratie en Islande ? Ou son absorption par la Gauche Verte ? Ceci expliquerait la volonté de Katrín Jakobsdóttir d’associer l’Alliance aux négociations, alors même que les deux partis s’opposent sur l’adhésion à l’UE.
Actualité économique
Une conjoncture toujours aussi positive…
Selon le Bureau des Statistiques, le PNB progresserait de 4.7% (voir http://www.statice.is/publications/…) en 2016 (4.3% prévus en mai) et 4.4% en 2017 ; elle se stabiliserait entre 2.6 et 3% pour les années suivantes. Cette progression repose surtout sur celles de la consommation privée (7.1%) et de l’investissement (21.7%).
L’activité des entreprises
En cohérence avec ce qui précède, et toujours selon le Bureau des Statistiques (voir http://www.statice.is/publications/…), l’activité des entreprises, hors industrie pharmaceutique, assurances et établissements financiers, a progressé en 2015 de 3.4 milliards d’Ikr (1000 Ikr = 8.34€) à 3.7 milliards, soit environ 7% et les dividendes de 85 à 93 milliards (+8%). C’est bien sur du coté du tourisme que les progrès ont été les plus importants, notamment le transport aérien et l’hébergement.
La pêche
Íslandsbanki vient de publier son étude annuelle sur la pêche. Principales informations :
  • les Islandais ont pêché 1,32 million de tonnes en 2015, soit 22.5% de plus qu’en 2014. Cette progression est principalement due au capelan (0.34 million de tonnes – +218%),
  • en valeur la pêche a été de 151 milliards d’Ikr, soit une progression de 9.2% sur 2014. Le cabillaud compte pour 40% de cette valeur, en progression de 13%,
  • par contre les exportations en volume (0,63 million de tonnes) ont diminué de 3% par rapport à 2014, essentiellement à cause du boycott vers la Russie ; mais, la part du cabillaud ayant augmenté, les exportation en valeur ont progressé de 7% à 265 milliards d’Ikr, et représentent 42% des exportations de produits, et 22% des revenus du commerce extérieur (tourisme inclus),
  • la part du poisson d’élevage est très faible : 8 millions de tonnes en 2015, très loin derrière la Norvège (1336 millions de tonnes, et très très loin derrière la Chine : 46731 millions de tonnes !). Soit 7 milliards d’Ikr à l’exportation, en progrès sensible par rapport à 2014 : +25%,
  • l’industrie de la pêche occupe 7800 personnes soit 4.2% de la population active, en diminution progressive (14200 personnes en 1997),
  • le nombre de bateaux a lui aussi diminué, de 2062 en 2001 à 1603 en 2015,
  • les 10 plus grands détenteurs de quotas en détiennent 50%, dont 10% pour HB Grandi hf.
Actualité sociale
Avec un remarquable sens de l’à propos, le « Kjararáð », commission indépendante (le «Kjararáð » – Comité des rémunérations – est composé de 5 membres et 5 suppléants, désignés pour 4 ans, 3 par l’Alþingi, 1 par la Cour Suprême, 1 par le Ministre des Finances) chargée de fixer les salaires des fonctions les plus élevées (Président, ministres, députés, hauts fonctionnaires, pasteurs, dirigeants des entreprises publiques…) annonce le 29 octobre (jour des élections !) que les salaires de base (auquel viennent s’ajouter de nombreuses indemnités !) des députés seront majorés de 45% à 1 101 194 Ikr par mois (9 160€). Ceux des ministres sont majorés dans les mêmes proportions. Le Président gagnera dorénavant 2 985 000 Ikr (24 919 €). Certains des intéressés trouvent que « c’est beaucoup ». Guðni fait savoir qu’il refuse cette augmentation, mais le peut il ? Le « Kjararáð » ne précise pas son mode de calcul, mais il faut rappeler que ces salaires n’avaient pas été majorés comme ceux des autres catégories au printemps 2015.
Cela n’aide pas à la solution de deux conflits en cours. Pourtant Bryndís Hlöðversdóttir, Médiateur National, y parvient :
  • les marins pêcheurs : un accord est signé 14 novembre après que les marins aient entamé une grève largement suivie ; il porte sur les salaires et les conditions de travail et est valable deux ans. Il est en cours d’approbation par les divers syndicats de pêcheurs,
  • les enseignants du primaire, qui en Islande dépendent des collectivités territoriales et

accord conclu ! au centre Bryndís Hlöðversdóttir, Médiateur National
sont rémunérés par elles : un accord est conclu le 30 novembre entre le l’Association des Enseignants du primaire et le Comité de Négociation des collectivités territoriales : leurs salaires sont majorés de 7.3% au 1er décembre et le seront à nouveau le 1er mars 2017 (+3.5%). De plus ces enseignants reçoivent une prime de 204000 Ikr au 1er janvier proratée selon leur temps de travail.
Relations internationales

Lilja et Aurelia Frick, Ministre des AE du Lichtenstein
La principale préoccupation de l’Islande est le Brexit : l’Islande a trois voies possibles, non exclusives l’une de l’autre : négociation d’un accord bilatéral avec le Royaume-Uni, négociation d’un accord entre l’Aele (Islande, Lichtenstein, Norvège et Suisse) et le Royaume-Uni, participation aux négociations conduites par l’UE. Ce sujet a été largement abordé lors d’une réunion de l’AELE, dont l’Islande assure actuellement la présidence, le 21 novembre à Genève. D’autres réunions sur ce sujet devraient avoir lieu en décembre, alors que la Norvège aurait déjà engagé des négociations avec le Royaume Uni (voir http://www.reuters.com/article/us-b…).
Saisie par deux des principaux fonds détenteurs de « Glacier Funds », l’Autorité de Surveillance de l’AELE a jugé le 23 novembre que l’Islande était en droit de prendre toutes mesures nécessaires au maintien de son équilibre économique et a donc approuvé les modalités décidées par la Banque Centrale pour vendre (voir chronique de mai 2016) aux enchères, préalablement à la levée totale du contrôle des changes, les « Glaciers Funds » qu’elle détient (voir https://www.mfa.is/news-and-publica…) encore ou les bloquer dans un fond spécial.
Et il y a cet étonnant litige avec la chaîne britannique de magasins Iceland Food, qui reproche à l’Islande d’utiliser la marque « Iceland » pour promouvoir le tourisme (voir https://www.mfa.is/news-and-publica…), en particulier l’excellente campagne « Inspired by Iceland » (je recommande les vidéos proposées sur http://inspired.visiticeland.com/ac…) ! Le Ministère des Affaires Etrangères a donc décidé de saisir l’Office de l’Union Européenne pour la Propriété Intellectuelle afin de contester l’exclusivité accordée à Iceland Foods.
Actualité culturelle
  • Malgré la réputation internationale qu’elle a su acquérir, la musique islandaise ne représente que 5% des achats des Islandais sur Spotify. Un frémissement toutefois : il y a eu cet été deux disques de rap islandais dans le top 50,
  • Arnar Már Arngrímsson a obtenu le Prix du Conseil Nordique dans la catégorie « Livres pour enfants » avec « Sölvasaga unglings » (saga de Sölvi l’adolescent).
Et pendant ce temps la vie continue…
08/11 : le temps moyen de trajet des habitants de la capitale pour se rendre au travail a augmenté de 10.30 minutes en 2007 à 14 minutes aujourd’hui,
09/11 : c’est peut-être parce qu’ils ne veulent pas augmenter ce temps de trajet que 59% des habitants de Reykjavík souhaitent garder l’aéroport domestique dans le centre ville, alors que 27% seulement voudraient une autre solution,
21/11 : pour cause de barbarie dans sa fabrication, aucun restaurant islandais ne proposera de foie gras,

Le sapin de Reykjavík à Þórshöfn
29/11 : la Ville de Reykjavík envoie un sapin de Noël à Nuuk (Groenland) et Þórshöfn (Féroé) : question : d’où viennent-ils ? Comme chaque année, Reykjavík recevra un sapin d’Oslo,
29/11 : sur les 1901 automobilistes pris pour excès de vitesse dans le sud pendant les 10 derniers mois il y avait 659 Islandais et 1242 étrangers. Mais seuls 45% de ces derniers paient leur amende,
30/11 : il y a eu en un an 634 vols sanitaires depuis Akureyri, dont 400 vers l’hôpital de Reykjavík,
30/11 : Iceland Airwaves 2017 aura lieu aussi à Akureyri…

Exposition HULDUFÓLK // LE PEUPLE CACHÉ à Marseille

HULDUFÓLK // LE PEUPLE CACHÉ
Exposition de Michel EISENLOHR
Du 8 décembre 2016 au 7 janvier 2017 à l’ART-CADE, Galerie des Grands bains-douches de la Plaine, 35 bis rue de la Bibliothèque, 13001 Marseille.
Du mardi au samedi, de 15h à 19h et sur rendez-vous
Vernissage jeudi 8 décembre 2016 à 18h30.

A travers des sites chargés de légendes ou des paysages des banlieues de Reykjavik, Michel Eisenlohr rend compte des relations étonnantes qu’entretiennent encore aujourd’hui les Islandais avec leur environnement. Un dialogue inédit entre modernité et croyances.
En Islande, la force du territoire impose la modestie, le respect, mêlé à ce sentiment étrange que ces paysages sont vivants. Habités. Il est vrai qu’au fil des routes, aux détours des champs de lave et des falaises de basalte, s’égrènent des sites aux histoires troublantes, peuplés de trolls, d’elfes et d’HULDUFÓLK (« le peuple caché »)… Dans certaines fermes, on relate d’étranges incidents semblant révéler la présence d’êtres cachés, nichés dans les pierres et les ruisseaux. Superstitions rurales ? Rien n’est moins sûr lorsqu’on déambule dans Reykjavik et ses villes-banlieues.
Entre deux immeubles contemporains aux couleurs vives, à quelques mètres d’une villa au revêtement métallique ou encore au centre d’un îlot de résidences, trônent des rochers de lave. La toponymie des rues ou des quartiers confirme la personnification de ces lieux : Álfhóll « la butte de l’Elfe », Enbui « l’ermite », Borgir « la Cité », la pierre Latur « le paresseux », Dvergastein « la pierre à nain »… La liste serait longue de ces collines sans forme, rochers, creusements, qui au sein d’un quartier résidentiel ou en bordure d’une voie rapide imposent leur présence. Cette cohabitation étonnante au premier regard et qui prête à sourire illustre pourtant une double réalité : la modernité de la société islandaise et son urbanisme en plein développement depuis les années 80 et la prégnance de la tradition et des croyances millénaires.
Michel EISENLOHR, photographe de la trace, de la lumière et du sensible, entreprend ici de relever un défit. Photographier l’invisible… Inspiré par les contes et légendes, guidé par les recherches des ethnologues, géographes et archéologues, il nous offre une immersion dans ces lieux naturels ou urbains et nous rend compte par l’image de cet héritage immatériel.
Exposition présentée dans le cadre du festival LA PHOTOGRAPHIE MARSEILLE #6.