Boréales de Caen 2015

Du 13 au 28 novembre 2015, les Boréales de Caen vous accueillent
boréales

Soirée de présentation le 16 octobre à 19h à la Comédie de Caen 14200 Hérouville St Clair

Venez découvrir cette nouvelle édition du Festival Les Boréales consacrée au Danemark et au Groenland, mais pas seulement!
C’est d’ailleurs le génial Bror Gunnar Jansson a.k.a. Gugges Enmanna qui viendra clore cette soirée depuis sa Suède natale.
http://www.canalplus.fr/c-musique/c-musique/pid5043-album-de-la-semaine.html?vid=1104060
http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/bror-gunnar-jansson-moan-snake-moan/
http://next.liberation.fr/musique/2014/05/04/gunnar-jansson-frere-de-blues_1010346
http://www.normandeepblues.fr/product.php?id_product=511
Soirée gratuite mais réservations très vivement conseillées dès le 1er septembre : 02 31 46 27 29
http://www.lesboreales.com/

Expo Design au Grand Palais à Paris du 10 au 13 septembre

designEXPO DESIGN – designer scandinaves à Paris
Un projet qui comprend 5 islandais et 20 scandinaves sera présenté au Grand Palais dans le cadre de l’exposition REVELATIONS – Fine Craft and Creation Fair, du 10 au 13 septembre.
Visitez le site web ici:
www.revelations-grandpalais.com/fr/
Et ici :
www.revelations-grandpalais.com/fr/2/magic-language/ og www.magiclanguage.no/

 

Du 15 au 18 octobre festival du Grand Bivouac à Albertville (73)

Du 15 au 18 octobre, le Grand Bivouac invitera donc, à travers 110 rendez-vous – conférences, projections, débats, animations, salon du livre et du voyage-découverte, expositions, concerts…- à découvrir combien « dans le bouillonnement des marées humaines ou le silence absolu des grands espaces, dans les moments de joie les plus intenses comme de détresse absolue, le monde vibre d’une énergie permanente, de senteurs, de couleurs, de clameurs. Une détermination à vivre, à tracer de nouvelles routes coûte que coûte, dont l’Homme et la nature sont les deux sources indispensables et solidaires ».

Un premier aperçu avec Arnaud Guérin

Chaque année, c’est un casse-tête : faire une sélection dans la programmation du Grand Bivouac. Alors que la billetterie ouvre aujourd’hui (lire l’info en +), partons en reconnaissance avec Arnaud Guérin. Le géologue, photographe, écrivain, voyageur, cuisinier (liste non exhaustive !) fera une nouvelle fois escale à Albertville et animera plusieurs conférences…

Vous avez programmé une rencontre autour des aurores boréales, en Islande, votre deuxième pays… Pourquoi ce choix ?

Avec les marées, c’est l’un des deux grands phénomènes astronomiques que l’on peut observer sur terre. Moi je proposerai un voyage en hiver en Islande. On peut aller assister à des aurores boréales, ailleurs, parfois avec plus de certitude de les voir, mais choisir l’hiver en Islande, c’est la garantie d’un vrai voyage. Il y a aussi les sources chaudes, les glaciers, les volcans, les oiseaux…

Vous donnerez des conseils pour les photographier ?

Oui, mais les photos des aurores boréales, c’est un grand fantasme. Dans la réalité, on ne voit jamais ce que le photographe montre grâce à la pause longue. La photo est à la fois amplifiée et réductrice. Le mieux, c’est de voir l’aurore boréale en vrai, c’est un phénomène dynamique, d’une poésie folle et plein de mythe.

La soirée de l’exploration aura pour invitée l’équipe d’Under the pole. Promesse tenue ?

L’an dernier, depuis le Grand Bivouac, on avait réussi, avec eux au Groenland, une liaison téléphonique scabreuse. Devant le public, on s’était donné rendez-vous en 2015. Ils rentreront fin septembre et quinze jours après, ils seront là, en famille, au Grand Bivouac. Ce sera l’occasion de croiser une nouvelle fois les regards des voyageurs et des scientifiques. Et de voir de magnifiques images.

Pourquoi, la thématique du climat ?

Avant la conférence “Paris climat 2015”, j’avais envie de donner des informations factuelles au public pour l’aider à comprendre. Je commencerai par un document avec des archéologues sur l’adaptation de l’homme aux évolutions climatiques. Puis, en plus de l’équipe d’Under the pole, il y aura deux glaciologues de Grenoble qui vont nous parler des glaciers, des conséquences de leur disparition. Gaël Derive s’exprimera au sujet des peuples victimes de cette évolution.

Autre grand moment en perspective, la soirée “Les beaux matins du monde”…

On projettera le film “Expedition to the end of the world”. C’est très beau, très scandinave dans la façon d’aborder les choses. Ce film, c’est un ovni, avec un rythme et un humour particulier. On est tout de suite dans l’ambiance, sur le voilier, au Groenland. Et en même temps, c’est une expédition scientifique. C’est une expérience à vivre.

Et vous voilà de retour avec une rencontre sur la cuisine en voyage…

Je suis très content de reprendre ce rendez-vous. Parce que pour nous, guides, quand on voyage, nourrir nos ouailles, c’est très important. La cuisine peut gâcher l’ambiance ou rendre le voyage formidable. Pour moi, c’est un atout de cuisiner. On parlera aussi de l’intendance, des problèmes avec les allergies au gluten, aux cacahuètes… Tout ça pimente un voyage.

 guerin

88 Rue de la République, 73200 Albertville

Téléphone : 04 79 32 48 64

Opération Napoléon

Opération Napoléon
Titre original : Napóleonsskjölin
De Arnaldur Indriðason
Traduit de l’anglais par David Fauquemberg
Édition Métailié
340 pages
Sortie le 1er octobre 2015
20€
Opération Napoléon
1945 : un bombardier allemand survole l’Islande dans le blizzard et s’écrase sur le Vatnajökull, le plus grand glacier d’Europe. Bizarrement il y a des officiers allemands et américains à bord. L’Allemand le plus gradé affirme que leur meilleure chance de survie consiste à marcher vers la ferme la plus proche et s’en va, une valise menottée au poignet. Il ne tarde pas à disparaître dans l’immensité blanche. Toutes les expéditions américaines menées dans les années suivantes pour retrouver l’avion restent vaines. 1999 : le glacier fond un peu et les nouveaux satellites repèrent une carcasse d’avion, les forces spéciales de l’armée américaine envahissent immédiatement le Vatnajökull et tentent en secret de dégager l’avion. Deux jeunes sportifs islandais en randonnée surprennent ces manoeuvres et sont rapidement réduits au silence. Avant sa capture l’un d’eux, Elias, contacte sa soeur Kristin, une avocate sans histoires qui ne cessera de chercher la vérité sur ce qui est arrivé à son frère. Elle se lance dans une course poursuite riche en rebondissements au coeur d’une nature glaçante, mais sa ténacité, son courage et sa soif de vérité l’entraînent dangereusement à la recherche de la clef de l’énigme de l’Opération Napoléon. Cette opération militaire mystérieuse et encombrante que les Américains cherchent à faire disparaître. Les événements se précipitent autour d’une héroïne perspicace et résistante à laquelle le lecteur s’attache autant que l’auteur lui-même. La force de ce roman tient autant aux hypothèses historiques déconcertantes, troublantes, parfois dérangeantes, qu’à la séduction inoubliable qu’exerce Kristin. Un formidable roman d’espionnage addictif qu’on ne lâche pas.

D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds

D'ailleursD’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds
Titre original : Fiskarnir hafa enga foetur
De Jón Kalman Stefánsson
Traduit de l’islandais par Éric Boury
Collection Du monde entier, Gallimard
Parution : 20-08-2015
448 pages
22.50€

Elle est plus belle que tout ce qu’il a pu voir et rêver jusque-là, à cet instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d’un peu de courage et de virilité, pourtant il ne fait rien, comme s’il se débattait avec un ennemi plus grand que lui, plus fort aussi, c’est insupportable, il serre à nouveau les poings, récitant inconsciemment son poème d’amour. Elle s’en rend compte et lui dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe, alors tu sauras que je t’aime.»
Ari regarde le diplôme d’honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l’aéroport de Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le poussent à quitter sa maison d’édition danoise pour rentrer en Islande. Mais s’il ne le sait pas encore, c’est vers sa mémoire qu’Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norðfjörður, de son enfance à Keflavík, dans cette ville «qui n’existe pas», et vers le souvenir de sa mère décédée.

Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d’histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l’ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d’autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c’est précisément à ce croisement de la folie et de l’érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.

Illska, le mal

Illska, Le Mal

De Eiríkur Örn NORÐDAHL

Bibliothèque nordique édition Métailié

Titre original : Illska

Traduit de l’islandais par Eric Boury

608 pages

24 euros

Parution le 20 août 2015

 Prix de la littérature islandaise 2012

Prix des libraires islandais 2012

Nominé pour le Nordic Council Literature Prize 2014

Illska

Événement dans l’histoire mondiale : Agnes et Omar se rencontrent par un dimanche matin glacial dans la queue des taxis au centre-ville de Reykjavik. Agnes rencontre aussi Arnor, un néonazi cultivé, pour sa thèse sur l’extrême droite contemporaine. Trois ans, un enfant et une crise de jalousie plus tard, Omar brûle entièrement leur maison et quitte le pays. L’histoire commence en réalité bien avant, au cours de l’été 1941, quand les Einsatzgruppen, aidés par la population locale, massacrent tous les Juifs de la petite ville lituanienne de Jurbarkas. Deux arrières-grands-pères d’Agnes sont pris dans la tourmente – l’un d’eux tue l’autre – et, trois générations plus tard, Agnes est obsédée par le sujet.

Illska parle de l’Holocauste et d’amour, d’Islande et de Lituanie, d’Agnes qui se perd en elle-même, d’Agnes qui ne sait pas qui est le père de son enfant, d’Agnes qui aime Omar qui aime Agnes qui aime Arnor.

Dans un jeu vertigineux, Norđdahl interroge le fascisme et ses avatars contemporains avec une étonnante maîtrise de la narration. Illska est un livre surprenant et immense écrit par un homme jeune, mais appelé à devenir un grand, sans doute un très grand écrivain.

« Voici sans le moindre doute le livre le plus inhabituel de la rentrée : un Islandais nommé Eiríkur Örn Norđdahl a réussi à écrire un roman qui rassemble sous le même toit l’Holocauste, la crise économique, la montée des néonazis en Europe et un triangle amoureux d’une franchise étonnante. »  Profile (Allemagne)

« Norđdahl est un vrai génie. Il n’y a pas un temps mort dans le texte. En tant qu’oeuvre politique Illska est un pur chef-d’oeuvre. » DVDaily (Islande)

« Un livre cruel et parfois cruellement drôle sur la façon dont l’idéologie et l’histoire imprègnent nos sphères les plus intimes. » Spiegel online (Allemagne)

« Tellement maîtrisé, original et cool que c’en est effrayant… Un livre fou ! Lisez-le ! Tellement maîtrisé, original et fantastique que c’est juste irrésistible. » Fréttablaðið Daily (Islande)

 Eiríkur Örn NORÐDAHL est né à Reykjavik en 1978. Poète et traducteur, il a vécu à Berlin puis dans plusieurs pays d’Europe du Nord, en particulier en Finlande, et dernièrement au Viêtnam.

Décès de la réalisatrice Sólveig Anspach

SolveigLa réalisatrice franco-islandaise Sólveig Anspach est décédée le 7 août à l’âge de 54 ans des suites d’un cancer dans sa maison dans la Drôme.

Née en Islande en décembre 1960, elle s’était fait connaître du grand public en 1999 grâce à «Haut les coeurs», un film bouleversant sur une femme enceinte, atteinte d’un cancer du sein, une fiction inspirée de sa propre expérience de la maladie.
Le succès du film avait été immédiat et l’actrice Karin Viard qui interprétait la femme enceinte avait obtenu le César de la meilleure actrice l’année suivante.
Mais Sólveig Anspach a également réalisé plusieurs autres films et documentaires, parlant notamment de la peine de mort dans «Made in the USA», de Louise Michel dans un documentaire qu’elle réalise pour la télévision en 2008 ou encore du deuil dans «Queen of Montreuil», un film qui raconte la banlieue autrement.
«J’en ai marre qu’on montre toujours la même chose de la banlieue comme si c’était un coupe-gorge atroce avec des voitures qui brûlent», expliquait-elle au moment de la sortie du film en 2013.

L’an dernier elle avait séduit plus de 500 000 spectacteurs avec «Lulu femme nue», un film tiré de la bande dessinée éponyme d’Etienne Davodeau.
Elle y racontait avec sensibilité et drôlerie la vie d’une quadragénaire devenue transparente dans sa vie, à nouveau interprétée par Karin Viard. Le film avait reçu le César de la meilleure adaptation.
Ces derniers mois, la réalisatrice franco-islandaise travaillait au montage de «l’Effet aquatique», le dernier film d’une trilogie de comédies décalées entamée avec «Back Soon» sorti en 2006 et suivi quelques années plus tard de «Queen of Montreuil».
Avec toujours au casting l’impressionnante actrice islandaise Didda Jónsdóottir, mais également Florence Loiret-Caille et Samir Guesmi, devenus des fidèles de la réalisatrice.
La sortie du film reste prévue en 2016, selon son agent.
«Je suis toujours pressée parce que j’ai l’impression que la vie peut s’arrêter demain» déclarait-elle dans une interview au magazine Télérama en 2013.

 

 

Exposition Ragnar Kjartansson au Palais de Tokyo à Paris

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Le Palais de Tokyo présente cet automne du 21/10/2015 au 10/01/2016 la première exposition personnelle en France de l’artiste islandais Ragnar Kjartansson (né en 1976, vit à Reykjavik). Empreinte de l’humour propre à l’univers de l’artiste, l’exposition explore de façon poétique et surprenante la vie quotidienne occidentale, brouillant les frontières entre réalité et fiction.

Parmi les œuvres inédites réalisées pour l’exposition figurent Bonjour, performance spectaculaire coproduite avec le Festival d’Automne à Paris, qui met en scène la rencontre fugace d’un homme et d’une femme dans le décor à l’échelle 1 d’une place pittoresque d’une petite ville française, ainsi que Scenes from Western Culture [Scènes de la culture occidentale], un ensemble de vidéos : une séance de piscine, un déjeuner entre deux jeunes femmes, etc.

Ragnar Kjartansson compose une œuvre singulière à la croisée de la performance et du cinéma, de la peinture et de l’art lyrique, du plein air et de la musique. Il développe régulièrement de vastes projets interdisciplinaires, dont la réalisation implique plusieurs participants – acteurs, musiciens, amis et membres de sa famille – parfois invités à évoluer au sein même de l’espace d’exposition, transformé en espace scénique ou en plateau de tournage.

http://www.palaisdetokyo.com/fr/exposition/exposition-monographique/ragnar-kjartansson