Birgitta Jónsdóttir à Lyon le 4 mai 2016

Birgitta Jónsdóttir, du Parti Pirate au forum European Lab de Lyon le 4 mai 2016

Birgitta Jónsdóttir est une poète et auteur, membre du parlement islandais représentante du Parti Pirate. Elle entre au parlement en avril 2009, sous les couleurs du Civic Movement qu’elle a co-fondé.
Birgitta a été activiste et porte-parole pour de nombreux groupes comme WikiLeaks, Saving Iceland et Friends of Tibet in Iceland. Elle a également fait partie de nombreux comités gouvernementaux : affaires étrangères, environnement, Union européenne et du comité parlementaire en charge du rapport spécial à propos de la crise financière en Islande.
Le Civic Movement cherche à provoquer une réforme démocratique en Islande via la démocratie directe, la transparence et la responsabilité, elle co-fonde ensuite le parti Pirate en 2012. Elle a milité pour l’Icelandic Modern Media Initiative, loi visant à créer une juridiction pour faire de l’Islande un refuge pour la liberté de la presse et de l’information. Elle est maintenant présidente de l’International Modern Media Institute.
Birgitta a été activiste et porte-parole pour de nombreux groupes comme WikiLeaks, Saving Iceland et Friends of Tibet in Iceland. Elle a également fait partie de nombreux comités gouvernementaux : affaires étrangères, environnement, Union européenne et du comité parlementaire en charge du rapport spécial à propos de la crise financière en Islande.
« L’Islande va devenir l’inverse d’un paradis fiscal ; en offrant aux journalistes et aux éditeurs une des protections les plus importantes au monde en faveur de la liberté d’expression et du journalisme d’investigation. L’objectif du paradis fiscal est de rendre tout opaque. Notre objectif consiste à tout rendre transparent. »

Birgitta Jónsdóttir interviendra sur la conférence :
La société civile au secours de la politique et de l’Europe
Mercredi 04 mai 2016 – 17:00 – 18:30
European Lab forum – Musée des Confluence – Lyon
Plus d’informations :
www.europeanlab.com

Bergsveinn Birgisson et Catherine Eyjolfsson à Lille

Bergsveinn Birgisson et sa traductrice Catherine Eyjolfsson à Lille

L’université Lille 3, qui décerne chaque année un prix à l’auteur et au traducteur d’un roman étranger récemment traduit en français, a choisi l’an dernier Bergsveinn Birgisson et sa traductrice Catherine Eyjolfsson, pour le roman « Lettre à Helga« .
Ils seront reçus par l’université et la Bibliothèque Municipale de Lille
les jeudi 26 et vendredi 27 mai. Le « Prix Amphi Lille 3 » leur sera remis à cette occasion.

Le 26 à 17h30, rendez-vous (pour ceux qui le souhaitent) à l’ancienne gare Saint-Sauveur, transformée en lieu culturel; visite guidée de l’exposition.
– 18h30, discussion, remise du prix, puis boissons, toujours à Saint-Sauveur.
Pour la journée
du 27, le programme n’est pas encore tout à fait établi.

Quelques mots sur le Prix Amphi :
Le Prix Amphi a été créé en 2001 par des enseignants de lettres, dans le but de favoriser la connaissance de la littérature contemporaine (un domaine très vaste et souvent très mal connu), et de récompenser le travail des traducteurs, un travail largement méconnu, alors que ceux-ci constituent un maillon essentiel dans la diffusion de la littérature étrangère.
Les ouvrages sont choisis par un comité de lecture, puis étudiés pendant l’année à l’université, dans un cours très apprécié des étudiants; ceux-ci participent très nombreux au jury (qui est par ailleurs ouvert à toute personne intéressée).
Pour le choix des ouvrages, le jury et la remise du prix, l’université s’associe à la Bibliothèque Municipale de Lille, et à d’autres organismes culturels lillois: librairies (V.O., le Furet du Nord), lieux d’exposition (le Tri Postal, la Gare Saint-Sauveur), ainsi que la Mairie.

Ólafur Elíasson exposera à Versailles à partir du 5 juin


L’artiste dano-islandais a annoncé une cascade immense, un bosquet de brume et un champ de moraines glaciaires pour les jardins royaux. À l’intérieur du Château, les secrets sont bien gardés.

Une certaine tension régnait autour d’Ólafur Elíasson, juste avant la conférence de presse, ce lundi 2 mai après-midi au Plazza Athénée, où la star dano-islandaise de l’art contemporain devait dévoiler son projet pour Versailles http://presse.chateauversailles.fr/expositions/expositions-au-chateau/olafur-eliasson-au-chateau-de-versailles-en-2016/. L’événement, toujours délicat, doit se tenir au Château à partir du 5 juin prochain.

Dévoiler sans tout dire, l’exercice est ardu. Surtout si l’on a en mémoire la violente polémique née, l’an dernier, d’une petite phrase autour de son prédécesseur, l’artiste britannique Anish Kapoor, dont l’œuvre Dirty Corner a été vandalisé trois fois avant son retrait subreptice. Son nom ne sera d’ailleurs jamais prononcé en une heure de présentation et quelques questions. Avec beaucoup de tact, de modestie et d’humour, Ólafur Elíasson, chemise noire et veste noire, a présenté son projet qu’il a délibérément ancré dans l’esprit des lieux.

Acte I, le respect. «Tout au long de ma formation d’artiste, j’ai eu la chance d’avoir été invité par nombre d’institutions, le Musée d’art moderne de Paris le premier, puis la Tate Modern avec The Weather Project (en 2003). Mais Versailles, qui est à la fois un monument de l’histoire de France et un espace public, est une invitation particulière. J’ai toujours été intéressé par la théâtralité du baroque, plus comme un style qui permet d’amplifier la présence d’une idée, de dire le tout par un détail, d’approfondir une capacité sensorielle et critique, que comme une échappée mélancolique vers le passé».

Et de souligner le rapport toujours existant du château avec l’actualité. «Je venais de réaliser Ice Watch (son cadran polaire composé en douze morceaux de glacier du Groenland, sur la Place du Panthéon à Paris, pendant la Cop21, NDLR), juste après les attentats du 13 novembre, quand j’ai rencontré Catherine Pégard (présidente de l’établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, depuis le 2 octobre 2011, NDLR), Alfred Pacquement (ancien directeur du Musée national d’art moderne et déjà commissaire des deux précédentes expositions, Lee Ufan Versailles et Anish Kapoor Versailles, NDLR) et les équipes de Versailles.

J’ai appris au même moment que se tenait au château une réunion au sommet pour l’instauration de l’État d’urgence. Cela a fait écho à mon désir de faire de Versailles, cet extraordinaire espace, un lieu toujours vivant en correspondance avec le monde d’aujourd’hui».

Acte II, la curiosité. «J’ai été heureux d’explorer Versailles, j’ai eu la chance de pouvoir le faire de nuit, sans personne ni aucune lumière (autre que son Little Sun, lampe solaire et son projet humanitaire né en Afrique subsaharienne qui lui tient très à cœur, lui qui a adopté ses deux enfants en Éthiopie, NDLR). Pour cela, il faut bien connaître Catherine! (Premiers rires dans la salle un peu figée). J’ai pu ouvrir des portes dérobées, passer dans certains escaliers, emprunter les couloirs réservés jadis aux domestiques et rencontrer ainsi un monde fourmillant de secrets.

Je me suis senti comme un explorateur, comme quelqu’un qui a voyagé pour venir à la rencontre de Versailles, ce lieu qui a voyagé de Louis XIV jusqu’à nos jours et jusqu’à moi. Même dans les jardins à la française, dont on dit qu’ils sont si organisés et construits, j’ai découvert l’autre sens du mot «folie», ces pavillons qui ont inspiré les Anglais. Le jardin à la française est là pour guider l’explorateur. Mon travail est souvent éphémère et appelle ainsi à la curiosité. Le visiteur s’y engage, le finalise et le prolonge par son expérience».

Acte III, l’action adroitement ciblée. «Je ferai trois installations dans les Jardins. La première sera une très très grande cascade artificielle (sur le tapis vert, NDLR) avec de l’eau puisée dans le Grand Canal. Sa hauteur est déterminée par la vision que l’on en aura depuis la terrasse du Château. Lorsque l’on descendra à la Fontaine d’Apollon, elle paraîtra incroyablement haute. je ne donnerai pas de hauteur. Je mise sur la confiance des visiteurs qui se poseront la question et se demanderont: «Qu’est-ce que haut veut dire?».

Dans Le Bosquet de l’étoile, l’œuvre fera encore référence à l’eau mais sous forme de bruine, de rosée, de brume. J’ai travaillé avec une architecture circulaire pour induire un élément de jeu. On pourra disparaître dans le brouillard, le traverser et gagner le centre du Bosquet. J’espère qu’il y aura un jour de pluie et que nous y verrons un arc-en-ciel. Dans le Bosquet de la colonnade, j’utiliserai la glace du Groenland, comme dans mon projet IceWatch, et les moraines glaciaires, ces débris laissés par les glaciers qui se retirent. Ils sont riches en minéraux et fertiliseront symboliquement cette terre. Eau, bruine, glace, ces trois états seront déclinés à Versailles».

Épilogue, les secrets bien gardés. «Pour l’heure, le budget n’est pas encore annoncé. je ne sais pas s’il le sera. Nous travaillons dur pour joindre les deux bouts. Sur les 100 personnes qui travaillent dans mon studio à Berlin, une petite quarantaine est mobilisée par le projet de Versailles. Nous ferons de notre mieux pour monter les installations après les heures d’ouverture au public et la nuit pour gêner le moins possible les visiteurs. A l’intérieur du Château, j’ai poursuivi mon exploration. et renversé le point de vue, faisant du Château le sujet même. Je vais essayer de faire que Versailles vous regarde, plutôt que vous ne regardiez Versailles. Certaines de mes installations seront là, au vu et au su de tous.

Et pourtant, elles seront si intégrées dans l’architecture que, j’en suis sûr, parmi les millions de visiteurs de Versailles, certains ne les dénoteront pas. Si on ne veut pas les voir, on peut les ignorer. Il y en aura une si petite que beaucoup risquent de passer outre. Mon travail joue sur les phénomènes naturels, la lumière, l’immatériel, le caractère éphémère des choses, et même parfois sur la psychologie. Le visiteur ou le spectateur est celui qui le révèle en le vivant. Quand j’ai réalisé The Weather project à la Tate Modern, j’ai voulu créer un forum où les gens se rencontrent, se parlent, s’évitent, s’aiment, s’opposent. L’art, à mon sens, doit servir à coproduire de la citoyenneté».

http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2016/05/02/03015-20160502ARTFIG00281-apres-anish-kapoor-olafur-eliasson-signe-la-paix-a-versailles.php

1er mai : la journée du cheval islandais

Meetings à Angers et en Charente les 30 avril et 1er mai

Peu connu du public français, le cheval islandais est une vraie fierté nationale dans son pays d’origine. A l’initiative du Ministère Islandais de l’Agriculture et de la Pêche et de l’ensemble de la filière du Cheval Islandais, il sera célébré chaque 1er mai. Démonstration, concours, randonnées… Tous les moyens seront bons pour découvrir la race du cheval aux 5 allures !

Ce qui fait le « plus » du cheval islandais, ce sont bien ses allures ! Outre le pas, le trot et le galop, ce petit cheval porteur possède aussi le tölt (réputé pour son confort) et l’amble. « Horses of Iceland », le projet dans lequel s’inscrit cette journée internationale du cheval islandais, a justement pour but de promouvoir la race et ses particularités sur le sol français. Cette année, deux évènements majeurs et inédits sont organisés pour inaugurer cette journée dédiée au cheval venu du Nord.
Un meeting de chevaux islandais se déroulera aux
écuries d’Air Pur, près d’Angers les 30 avril et 1er mai (Plus d’informations : http://www.ecuriesdairpur.com/wp-content/uploads/2016/02/Programme-et-Inscription-AIR-T%C3%96LT-RECTO.jpg )

En Charente, aux mêmes dates, Solvi Sigurdarson, entraineur officiel de l’équipe d’équitation islandaise de Finlande fera le déplacement pour dispenser ses remarques et conseils aux cavaliers français dans le cadre d’un stage au Haras des 4 vents http://www.harasdesquatrevents.com/index.php/news.html

Depuis plusieurs années déjà, une dynamique de démocratisation de l’équitation islandaise a été mise en place en France, par plusieurs acteurs. Parmi eux, on compte Pur Cheval. C’est dans la campagne isolée du Loiret, à Breteau, loin des sols caillouteux et des volcans islandais que cette société a posé ses valises. Pas moins de deux écuries, des dizaines d’hectares de pâture, des kilomètres d’extérieur, une carrière et même une salle réservée à l’équithalasso composent cette structure, dans laquelle tout est pensé pour le bien être des chevaux. La passion du cheval islandais, associée à l’esprit de l’organisation caritative Aurora Fondation (qui a pour mission le développement de l’art et la culture islandais au niveau national et international) sont à l’origine du projet Pur Cheval. Ólafur Ólafsson et Ingibjörg Kristjánsdóttir, le couple à l’origine de la fondation philantropique, et Svanhvít Kristjánsdóttir et Einar Øder Magnússon, éleveurs et entraineurs de chevaux islandais ont ainsi regroupé leurs compétences et mis en commun leurs expériences pour promouvoir le cheval islandais en France depuis 2013.  http://www.leperon.fr/%20http://www.purcheval.com

En plus du travail quotidien d’élevage et d’entrainement des chevaux pour la compétition, l’équipe de Pur Cheval propose régulièrement des journées de découverte ou de perfectionnement à l’équitation islandaise. Au premier abord, ce poney poilu (un cheval islandais toise en moyenne 1,40m) et d’un calme olympien pourrait paraitre un peu pataud. Mais ce petit cheval cumule en réalité les qualités du poney de loisir et celles du cheval de sport. Extrêmement gentil, il ne se laisse pas facilement émouvoir, ce qui en fait une valeur sûre pour l’équitation d’extérieur. Mais attention, le cheval que l’on qualifie souvent comme étant « le feu sous la glace » sait également se montrer plein d’énergie, lors des courses d’amble sur piste ovale ou à l’occasion de galops débridés sur les chemins de balade. Et rien que pour le confort du tölt, l’équitation islandaise est définitivement à essayer.

Expo photos d’Arnaud Guérin à Pennedepie (14)

Jusqu’au début du mois d’octobre, exposition Arnaud Guérin et la terre d’Islande, au manoir d’Apreval, à Pennedepie.
Renseignements au 02 31 14 88 24.

Photographe globe-trotter, Arnaud Guérin est amoureux de l’Islande. A Pennedepie, le domaine d’Apreval accueille des clichés grand format pris au cours de ses voyages.

« C’est la quatrième année que le domaine d’Apreval, à Pennedepie, m’accueille avec mes photos. Agathe Letellier m’offre un vaste champ photographique dans son domaine verdoyant, explique Arnaud Guérin. Une trentaine de photographies géantes trônent sur des hautes claies de bois au milieu des champs, offrant aux visiteurs un autre regard photographique. »

Des photos chaque année différente mais qui montrent les paysages islandais et la vie sur cette île de l’Atlantique Nord, où Arnaud Guérin a voyagé une soixantaine de fois.

« Je raconte des histoires avec mes photos. J’aime montrer et partager mes ressentis sur ce que j’ai vécu sur cette terre de volcans, de geysers, de glaciers. Une terre où existent seulement deux saisons avec 6 mois de jours intensifs et 6 mois de nuit », décrit Arnaud Guérin.

Les photos retracent la vie sur cette île avec son climat si particulier. Le globe-trotter parle de la faune mais aussi de la flore qui arrive à pousser sur cette terre inhospitalière.

L’effet aquatique

Le dernier film de la regrettée Sólveig Anspach, réalisatrice franco-islandaise, sera sur nos écrans le 29 juin prochain.

« Samir, la quarantaine dégingandée, grutier à Montreuil, tombe raide dingue d’Agathe. Comme elle est maître-nageuse à la piscine Maurice Thorez, il décide, pour s’en approcher, de prendre des leçons de natation avec elle, alors qu’il sait parfaitement nager. Mais son mensonge ne tient pas 3 leçons – or Agathe déteste les menteurs ! Choisie pour représenter la Seine-Saint-Denis, Agathe s’envole pour l’Islande où se tient le 10ème Congrès International des Maîtres-Nageurs. Morsure d’amour oblige, Samir n’a d’autre choix que de s’envoler à son tour… »


Courrier d’Islande avril 2016

11 Le courrier d’Islande d’avril 2016 est sorti (tous les commentaires sont les bienvenus à son sujet).

– La journée des adhérents et de leurs invités
– Brèves
– Édito
– Actualités
– Joseph Creton 87 ans, l’un des derniers pêcheurs à l’Islande de Petit-fort-Philippe
– Interview de Baltasar Kormákur, après « Trapped »
– Qui est Ólafur Darri Ólafsson, le policier tourmenté de la série « Trapped »
– Les pièces d’échecs de Lewis – La pomme de discorde
– Interview d’un Français en Islande
– Recette
– Agir pour la protection de la nature en Islande
– Bibliographie
– Musique
– Des sources chaudes d’ADN
– Histoires de timbres

 

Panama Papers et la crise islandaise 9 avril

Les Islandais se sont de nouveau déplacés en nombre ce samedi devant le Parlement à Reykjavik pour exiger des élections immédiates et le départ du nouveau gouvernement dont deux ministres sont cités dans les « Panama Papers ». Entre 5 000 et 6 000 personnes, selon la police, se sont rassemblé près du Parlement, où elles avaient été au moins 8 000 lundi soir, une mobilisation monstre pour cette petite nation de 320 000 habitants.

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Si la pression de la rue a provoqué la démission de l’ancien Premier ministre Sigmundur Davíð Gunlaugsson, pris la main dans le sac dans le scandale « Panama Papers », Bjarni Benediktsson aux Finances et Ólöf Nordal à l’Intérieur, tous deux également cités dans l’affaire des sociétés-écrans se trouvant dans des paradis fiscaux, gardent leurs portefeuilles respectifs dans le gouvernement islandais.

Selon une chaine de télévision suédoise, pas moins de 600 noms d’Islandais sont cités dans l’affaire. Un record mondial semble-t-il par rapport à la population de ce petit pays. On y trouve aussi, par exemple, l’ancien gouverneur de la Banque centrale, qui a été aussi ministre de l’Industrie, le PDG d’un groupe pharmaceutique, un journaliste connu…

Les manifestants de Reykjavik ont exprimé leur colère en faisant du bruit avec des sifflets, des bidons métalliques et des tambours, et un groupe de rock est même monté sur une
tribune improvisée pour joué la pièce culte Take the power back du groupe Rage against the machine.

Ces scènes rappellent les événements de janvier 2009, lorsque, dans le sillage de la crise financière un autre mouvement de la rue avait poussé le gouvernement islandais de droite à la démission. Alors, ceux qui ont protesté ce samedi ne se satisfont pas du départ de l’ancien Premier ministre, ils veulent des élections anticipées sur le champ, et un sondage d’opinion montre que plus de la moitié des Islandais souhaitent la même chose.

Sur les bancs de l’opposition parlementaire, la gauche et les écologistes marquent le pas, ils ne semblent pas profiter de la crise. La seule formation qui semble trouver grâce aux yeux des électeurs, c’est le Parti pirate, un parti anti-système, crédité actuellement de pas moins de 43% d’intentions de vote.

Reste à savoir jusqu’à quel point se poursuivra la contestation dans les rues de Reykjavik.

http://www.rfi.fr/europe/20160409-islande-panama-papers-sigmundur-david-gunlaugsson

 

Les Islandais en ont vraiment assez de ce gouvernement, ils font maintenant des incantations avec runes et signes magiques à l’appui !

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