En 1975, pour réclamer l’égalité entre les sexes, des féministes islandaises lancent un appel à la grève qui sera suivi… par 90 % des femmes du pays. Cinquante ans plus tard, celles qui l’ont vécue relatent cette joyeuse journée historique, restée unique au monde par son ampleur. Début des années 1970. Alors que les revendications féministes essaiment un peu partout dans le monde, les Islandaises ne sont pas en reste. Remontées contre le machisme, les inégalités salariales, le plafond de verre, les injonctions à être belles et à rester au foyer, une poignée de militantes lancent le mouvement des « chaussettes rouges », à l’origine de happenings féministes à l’humour provocateur. Cinq ans plus tard, alors que les Nations unies déclarent l’année 1975 « Année internationale de la femme », le gouvernement islandais organise un congrès dédié. Les « chaussettes rouges » parviennent alors à convaincre les quelque 300 participantes de tous bords politiques d’appeler à une journée de grève générale des femmes, pour démontrer leur rôle crucial dans l’économie, les foyers et la société. Un peu trop marquée à gauche aux yeux de certaines, l’initiative est rebaptisée « journée libre » par souci de consensus… Relayé par le tractage, la radio et des coups de téléphone, le mouvement touchera tous les milieux sociaux pour être suivi par 90 % des femmes de ce petit pays de 200 000 habitants. Paralysant l’Islande pour vingt-quatre heures, le 24 octobre 1975, la grève provoquera un sursaut dans les consciences, ouvrant à de profondes réformes. Audace et euphorie À l’occasion du cinquantième anniversaire de cette grève unique en son genre, encore inégalée par son ampleur, ce film recueille les témoignages de celles qui l’ont organisée et vécue. Elles sont activistes, banquière, journaliste, secrétaire, ouvrière ou femme de chambre – ou même mères au foyer, laissant enfants et tâches ménagères à leur époux pour aller manifester. « On les aimait, nos machos de maris. On voulait seulement qu’ils changent un peu !« , résume l’une des militantes. Toutes décrivent une journée d’audace et d’euphorie, qui a allumé chez beaucoup d’entre elles la flamme de la lutte pour leurs droits. Parmi les intervenantes figure Vigdís Finnbogadóttir : cinq ans après avoir participé au mouvement, elle sera élue présidente de l’Islande, devenant la première femme au monde à accéder par les urnes à la tête d’un État. Aujourd’hui, les femmes représentent plus de 45 % des effectifs du Parlement de l’île, désormais championne de l’égalité de genre. https://www.arte.tv/fr/videos/124393-000-A/islande-un-jour-sans-femmes/ |
Étiquette : Vigdís Finnbogadóttir
Remise du prix Vigdís Finnbogadóttir
Le 27 mai 2020, le tout premier prix Vidgís a été décerné à un linguiste féroïen. Ce prix international prestigieux porte le nom de Vigdís Finnbogadóttir, ancienne Présidente de l’Islande et Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour les langues.
Programme des commémorations, en Islande, du 80e anniversaire du naufrage du « Pourquoi-Pas ? » du 15 au 17 septembre
Programme des commémorations, en Islande, du 80e anniversaire du naufrage du « Pourquoi-Pas ? » du 15 au 17 septembre
Jeudi 15 septembre 2016
10:00 Cérémonie sur le site du naufrage du « Pourquoi Pas ? » à côté de la ferme de Straumsfjörður. Parmi les participants : membres de la famille du commandant Charcot, Amis du commandant Charcot et du « Pourquoi-Pas ?, représentants de l’Ambassade de France, membres de l’équipage du Pourquoi pas ? , membres du Corps de sauvetage d’Akranes. Courte intervention de Mme Vallin-Charcot, petite-fille du commandant Charcot et de l’Ambassadeur de France en Islande. 40 roses seront ensuite jetées à la mer pour les 40 membres de l’équipage qui ont péri. Tous ceux qui le veulent peuvent assister à cette cérémonie.
20h : Film sur la vie de Charcot (produit par la chaine Arte) à l’Alliance française de Reykjavik à Tryggvagata 8. Nombre de places limité.
Vendredi 16 septembre 2016
10h : Messe à l’Église catholique de Landakot à Reykjavík, en présence du Président d’Islande, de l’ancienne Présidente Vigdís Finnbogadóttir et du maire de Reykjavík.
Tous ceux qui le veulent peuvent assister à cette messe.
11h00 : Cérémonie au cimetière de Fossvogur, devant les tombes des marins du Pourquoi-Pas ? retrouvés tardivement et qui n’ont pas été rapatriés en France. Mot de l’Ambassadeur, mot de Vigdís Finnbogadóttir, ancienne Présidente d’Islande. Minute de silence. Tous ceux qui le veulent peuvent assister à cette cérémonie.
12h : Lancement, à bord du navire de recherches Pourquoi pas ? d’Ifremer, d’un timbre-poste islandais commémorant le 80e anniversaire du naufrage du Pourquoi-Pas ? Sur invitation.
12h : Conférence d’Illugi Jökulsson, journaliste et historien, sur le naufrage du Pourquoi-Pas ? au Musée de la mer. La conférence, en islandais, est ouverte à tout le monde.
15h30 : Au Musée Charcot à Sandgerði (env. une heure en voiture de Reykjavík) : remise de souvenirs du Commandant Charcot. Ouvert à tout le monde.
Samedi 17 septembre 2016
14h : Colloque à l’Université d’Islande en présence du Président d’Islande Guðni Th. Jóhannesson, suivi d’un verre de l’amitié. Le colloque est ouvert à tout le monde.
Intervenants : Jean-Louis Étienne, Anne-Marie Vallin-Charcot, Friðrik Rafnsson, Jörundur Svavarsson et Stéphane Dugast. Mot de clôture de l’Ambassadeur Projection d’un extrait du nouveau documentaire sur Charcot (2 min.) Vente d’une nouvelle médaille commémorative Charcot.
Semaine nordique du 21 au 24 mars
L’UFR des études nordiques à l’Université Paris-Sorbonne organise au centre Malesherbes (17e) la semaine nordique du 21 au 24 mars. Plusieurs conférences intéressantes ouvertes au public en présentant l’affiche et pièce d’identité à l’entrée.
Madame Vigdís Finnbogadóttir, ancienne présidente d’Islande introduira la séance de l’après-midi mardi 22 mars à 13 heures !
108 Boulevard Malesherbes, 75017 Paris