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Exposition HULDUFÓLK // LE PEUPLE CACHÉ à Marseille

HULDUFÓLK // LE PEUPLE CACHÉ
Exposition de Michel EISENLOHR
Du 8 décembre 2016 au 7 janvier 2017 à l’ART-CADE, Galerie des Grands bains-douches de la Plaine, 35 bis rue de la Bibliothèque, 13001 Marseille.
Du mardi au samedi, de 15h à 19h et sur rendez-vous
Vernissage jeudi 8 décembre 2016 à 18h30.

A travers des sites chargés de légendes ou des paysages des banlieues de Reykjavik, Michel Eisenlohr rend compte des relations étonnantes qu’entretiennent encore aujourd’hui les Islandais avec leur environnement. Un dialogue inédit entre modernité et croyances.
En Islande, la force du territoire impose la modestie, le respect, mêlé à ce sentiment étrange que ces paysages sont vivants. Habités. Il est vrai qu’au fil des routes, aux détours des champs de lave et des falaises de basalte, s’égrènent des sites aux histoires troublantes, peuplés de trolls, d’elfes et d’HULDUFÓLK (« le peuple caché »)… Dans certaines fermes, on relate d’étranges incidents semblant révéler la présence d’êtres cachés, nichés dans les pierres et les ruisseaux. Superstitions rurales ? Rien n’est moins sûr lorsqu’on déambule dans Reykjavik et ses villes-banlieues.
Entre deux immeubles contemporains aux couleurs vives, à quelques mètres d’une villa au revêtement métallique ou encore au centre d’un îlot de résidences, trônent des rochers de lave. La toponymie des rues ou des quartiers confirme la personnification de ces lieux : Álfhóll « la butte de l’Elfe », Enbui « l’ermite », Borgir « la Cité », la pierre Latur « le paresseux », Dvergastein « la pierre à nain »… La liste serait longue de ces collines sans forme, rochers, creusements, qui au sein d’un quartier résidentiel ou en bordure d’une voie rapide imposent leur présence. Cette cohabitation étonnante au premier regard et qui prête à sourire illustre pourtant une double réalité : la modernité de la société islandaise et son urbanisme en plein développement depuis les années 80 et la prégnance de la tradition et des croyances millénaires.
Michel EISENLOHR, photographe de la trace, de la lumière et du sensible, entreprend ici de relever un défit. Photographier l’invisible… Inspiré par les contes et légendes, guidé par les recherches des ethnologues, géographes et archéologues, il nous offre une immersion dans ces lieux naturels ou urbains et nous rend compte par l’image de cet héritage immatériel.
Exposition présentée dans le cadre du festival LA PHOTOGRAPHIE MARSEILLE #6.

Expo photos au Boulou (66)

Expo photographique « L’Islande en hiver » au Boulou (66)

 Alain Mangeot vous présente ses photographies d’Islande en hiver du 1er au 30 décembre

 Médiathèque

Espace Theresa Rebull

Avenue Léon Jean Grégory

66160 LE BOULOU

 

Lundi 13h30 à 18h

Mardi au vendredi 9h à 12H et 13h30 à 18h

Samedi 9h à 13h

boulou

Michaël Levy vous propose une exposition carto-photographique à Paris


Du 1 décembre à 19:30 au 14 décembre à 14:00

ICELANDIC STORIES

STORY #1 – TROIS HIVERS

ICELANDIC STORIES est une série d’expositions qui racontent mes expéditions à travers l’Islande que j’explore depuis 2009.

Pour cette première exposition je vous convie à la LIBRAIRIE VOLUME (Paris 3e) où l’on parle Architecture, Design, Voyage et photographie.

Vous y découvrirez des tirages Fine Art de mes aventures hivernales, photographies localisées sur ma carte qui sera aussi présentée.

Le vernissage aura lieu le jeudi 1er décembre à 20h00.
Je serai très heureux de vous y retrouver !

Bless Bless, Michaël.

LIBRAIRIE VOLUME
47 Rue Notre Dame de Nazareth, 75003 Paris

Guðmundur Andri Thorsson à Coutances (50) le 18 novembre

La librairie de l’Ocep à Coutances accueille ce vendredi 18 novembre 2016 l’écrivain islandais, Guðmundur Andri Thorsson dans le cadre du festival Les Boréales.

Le festival des Boréales se consacre à la culture nordique depuis une vingtaine d’années. Ce vendredi 18 novembre 2016, l’écrivain islandais, Guðmundur Andri Thorsson, sera présent à la librairie de l’Ocep à Coutances, à partir de 18 h. Des extraits de son livre vont être lus.

Né à Reykjavik en 1957, l’auteur a cinq romans à son actif. La valse de Valeyri, le dernier en date, est le seul traduit en français. De nombreux livres sont écrits en Islande. Pourtant, la France ne comptant que trois traducteurs, on ne trouve que peu de livres islandais en langue française.

Toujours pas de nouveau gouvernement

Toujours pas de nouveau gouvernement en Islande depuis les élections législatives du 29 octobre dernier.

]Le chef du parti de l’Indépendance, Bjarni Benediktsson, avait reçu un mandat du président pour former un nouveau gouvernement. Finalement il semble qu’il ne pourra pas former une coalition capable de gouverner (la réforme des quotas de pêche est un point bloquant pour les 2 autres partis pressentis pour former la coalition) .
Bjarni Benediktsson devrait donc renoncer et rendre le mandat au président. C’est maintenant Katrín Jakobsdóttir, leader de la gauche verte, qui parait la mieux placée pour former un nouveau gouvernement. Mais elle aussi devra s’allier avec plusieurs partis pour gouverner, dont les Pirates, et les discussions pourraient à nouveau être difficiles…

Talar þú íslensku? 16 novembre, journée de la langue islandaise

Talar þú íslensku?

Aujourd’hui, c’est la journée de la langue islandaise.
Cette date a été choisie car c’est le jour de naissance de l’un des plus grands poètes islandais, Jónas Hallgrímsson (né le 16 novembre 1807).
La culture et l’histoire islandaises sont intimement liées à la langue. L’islandais est la langue officielle et nationale, l’Islande étant un cas unique, composé qu’il est de différentes régions qui n’ont pas leur patois. L’islandais se rattache à la branche nordique des langues germaniques au sein de la famille des langues indo-européennes, et comme toutes les langues germaniques, offre de nombreuses et riches possibilités de combinaisons. Il a le plus de parenté avec le féroïen et quelques dialectes de l’ouest de la Norvège, il est plus éloigné du danois et du suédois. Des cousins lointains, si l’on peut dire, sont l’anglais, le néerlandais et l’allemand. C’est une langue qui offre à l’étranger de grandes difficultés phonétiques et grammaticales, en raison de la complexité des conjugaisons et déclinaisons d’une part, et d’un système d’adverbes très élaboré.

D’autre part, bien que l’islandais utilise les lettres de l’alphabet latin, il comporte plusieurs caractères et accents spécifiques, ð, þ, æ, alors que les lettres c, q, w et z n’y existent pas.
Les Islandais aiment leur langue et la défendent contre l’invasion de mots étrangers : les néologismes internationaux et le vocabulaire technique y sont intégrés en les adaptant. Des exemples : le mot pour téléphone : sími (fil qui parle), pour logiciel : hugbúnaður (littéralement équipement pour penser), vegabréf (passeport – feuille de route), myndsendir (télécopieur – émetteur d’images). Les Islandais n’ont aucune difficulté à lire et comprendre un texte islandais ancien, seule la prononciation a évolué. Rares sont les mots provenant de l’étranger, citons banani, kaffi, tóbak. Les Français seront amusés d’apprendre que le mot mella (femme légère) provient de l’abréviation « mademoiselle », des lettres envoyées d’Islande par les pêcheurs français à leur belle…

Les noms se déclinent également, et conformément à l’usage patronymique islandais qui est fondé sur l’attribution du patronyme par le prénom de l’un des parents suivi de « fils de » ou « fille de » : Anna Gísladóttir étant la fille de Gísli, Gísli Helgason lui-même étant le fils de Helgi, etc., et puisque nous évoquions le téléphone, l’annuaire téléphonique se singularise par l’énumération alphabétique des abonnés par prénom, ce qui donne une multitude d’abonnés d’un même nom.