"CHILDREN" de Ragnar Bragason
Publié : 02 oct. 2007, 12:47
COPENHAGUE - Le film "Children" du réalisateur islandais Ragnar Bragason a remporté samedi soir le "Cygne d'or" du meilleur film, premier prix du 5e Festival international de Copenhague, a annoncé le jury présidé par la productrice autrichienne Katinka Farago.
"Children" est le deuxième long métrage de Ragnar Bragason, 36 ans, après "Fiasco", qui a fait la tournée mondiale des festivals. Il s'agit du premier volet d'un diptyque qui, dissèquant les relations intimes entre parents et enfants à Reykjavik, met en scène une mère divorcée avec 4 enfants, un schizophrène, un criminel sans coeur et un attardé rongé par les démons.
"Je ne m'attendais pas à décrocher le meilleur prix d'autant qu'il y avait de très bons films en compétition", a déclaré le lauréat à l'AFP, à l'issue de la cérémonie au cinéma Scala à Copenhague.
"Ce prix est un bon ballon d'oxygène pour ce film tourné avec très peu de moyens, en noir et blanc car je n'avais tout simplement pas d'argent pour les costumes, décors, maquillage", a-t-il souligné.
"Je devais même faire le tour des distributeurs, la copie sous le bras, pour qu'ils m'achètent le film afin de payer l'équipe", a-t-il ajouté, dédiant ce film au groupe de théatre islandais Vestuport, qui en est "le moteur".
Puisse ce prix lui ouvrir les portes d'un distributeur français...
"Children" est le deuxième long métrage de Ragnar Bragason, 36 ans, après "Fiasco", qui a fait la tournée mondiale des festivals. Il s'agit du premier volet d'un diptyque qui, dissèquant les relations intimes entre parents et enfants à Reykjavik, met en scène une mère divorcée avec 4 enfants, un schizophrène, un criminel sans coeur et un attardé rongé par les démons.
"Je ne m'attendais pas à décrocher le meilleur prix d'autant qu'il y avait de très bons films en compétition", a déclaré le lauréat à l'AFP, à l'issue de la cérémonie au cinéma Scala à Copenhague.
"Ce prix est un bon ballon d'oxygène pour ce film tourné avec très peu de moyens, en noir et blanc car je n'avais tout simplement pas d'argent pour les costumes, décors, maquillage", a-t-il souligné.
"Je devais même faire le tour des distributeurs, la copie sous le bras, pour qu'ils m'achètent le film afin de payer l'équipe", a-t-il ajouté, dédiant ce film au groupe de théatre islandais Vestuport, qui en est "le moteur".
Puisse ce prix lui ouvrir les portes d'un distributeur français...