mini-festival du cinéma islandais à Amboise (37) du 9 au 26 novembre 2021

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mini-festival du cinéma islandais à Amboise (37) du 9 au 26 novembre 2021

Message par Myriaðe »

Le mini-festival du cinéma islandais à Amboise (37)

En lien avec l’association France – Islande

Le cinéma Ciné A présente : Le mini-festival du cinéma islandais“
Le long cheminement de la solitude glacée vers l’amour réparateur
Trois merveilleux chefs-d’oeuvre à voir absolument

Les trois films que nous avons sélectionnés offrent non seulement un dépaysement radical mai une plongée vers des mondes intérieurs fascinants de solitude douloureuse apparemment indépassable jusqu’au surgissement final de l’amour salvateur. Films primés, qui ont bénéficié d’une reconnaissance critique unanime, sur toile de fond des majestueux paysages islandais, indissociables de narrations à la fois poétiques, symboliques et réalistes.

Mardi 9 novembre à 19h30
“ Béliers “ (2015), réalisé par Grímur Hákonarson

Splendide évasion islandaise sur fond de conflit paysan fratricide. C’est l’histoire de deux frères partageant le même domaine d’élevage mais surtout une double rancune tenace depuis des décennies, si bien qu’ils ne s’adressent plus la parole de temps immémorial. Une terrible épidémie frappant leurs troupeaux va exacerber leur différend mais aussi finalement faire remonter en eux les liens du sang si longtemps haineusement enfouis.

Oui, un authentique chef-d’oeuvre méritant amplement la palme d’or “ Un certain regard “ du Festival de Cannes, tant il rend avec une force sublime la vie rude d’hommes qui ne font qu’un avec leur terre si sublimement désolée, ravagée par un vent impitoyable, brûlée par un gel meurtrier, mais à la beauté surréelle dont il est impensable, pour la plupart de ceux qui y vivent, qu’ils puissent s’en détacher.

Vendredi 19 novembre, 19h30
“ L ’histoire du géant timide “ (2015) , réalisé par Dagur Kari

Le cinéma de D.Kari explore particulièrement des personnages marginaux mais aussi très attachants, voire attendrissants, émouvants comme c’est le cas dans ce très beau film justement récompensé par trois prix au Festival de Tribeca en 2015, l’Atlas d’Or ,plus haute distinction de l’Arras Film Festival, en novembre 2015 et le prix d’interprétation masculine au Festival de Marrakech en décembre 2015.

Le film narre l’histoire d’un homme de 43 ans, obèse et timide, qui ne peut se détacher de sa mère chez laquelle il vit encore. Aussi candide que corpulent, objet de mille railleries, c’est sa rencontre avec une jeune femme énergique et autoritaire et énergique qui va enfin lui permettre de grandir et d’affronter l’existence en bouleversant ses habitudes. Une soudaine et imprévue ouverture au monde, magnifiée par un formidable interprète dont la radieuse sensibilité illumine tout le film.

Vendredi 26 novembre à 19h30
“Un jour si blanc“, (2019), réalisé par Hlynur Palmason
Dans une petite ville perdue d’Islande, un commissaire de police en congé soupçonne maladivement un homme d’avoir eu une aventure avec son épouse récemment décédée Sa recherche maladive de la vérité devient obsessionnelle au point de le mettre en danger ainsi que son proche entourage. Cette histoire tourne autour de thématiques tragiques, l’impossibilité du deuil tant qu’il est altéré par un doute insupportable sur l’autre, la tentation de la vengeance qui ronge l’esprit, l’irrationalité des pulsions, mais également le bonheur soudain de l’apaisement, rendu possible par la petite-fille du héros qui va offrir à son infortuné grand-père une tendresse réparatrice.
Un film qui travestit sa nature profonde, comme l’a écrit un critique, ” en empruntant les gestes et les couleurs du polar pour distiller une réflexion sur l’enfouissement des sentiments et des stations contradictoires de l’amour. “, avec la vie qui finit par reprendre ses droits, signifiant que le temps du deuil est enfin passé. “ De l’oraison à la floraison “, comme l’a très joliment écrit le critique de “ Libération “. Un petit bijou d’introspection, sans action, sans humour, déroulant au public la beauté et l’intelligence de chaque plan. Superbe vraiment !

Paul Olivier, correspondant de France –Islande en Touraine

Ciné A
3 Place Saint-Denis
37400 Amboise
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Myriaðe (Mýgrútur)
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