Alcan pourrait renoncer à développer son usine d'aluminium
Publié : 15 déc. 2008, 22:45
ALCAN, un des deux géants mondiaux de l'aluminium, a annoncé vendredi qu'il allait abandonner son projet d'extension de la capacité de production de son usine d'aluminium de Straumsvík, près d'Hafnarfjördur (la très longue usine qu'on longe avec le Flybus en entrant dans l'agglomération de Reykjavík).
L'extension des capacités de cette usine (400 000 tonnes de plus par an) était programmée pour 2009, créant de nombreux emplois directs et indirects.
Une information lourde de conséquences économiques, financières, politiques ... suivie presque immédiatement d'un démenti plus ou moins cahotique du ministre de l'industrie Össur Skarphédinsson, lui-même relayé le lendemain par le responsable de la communication d'Alcan.
En effet, cette annulation - si elle se confirmait - aurait vraisemblablement un impact sur le chantier (pour le moment suspendu, dans l'attente de la décision d'Alcan) de création d'une nouvelle centrale hydro-électrique par la compagnie nationale Landsvirkjun dans le secteur de Budarháls (vallée de la Thjórsá), centrale destinée à fournir l'électricité à bas prix rendue nécessaire par l'extension de l'usine d'aluminium de Straumsvík.
Cette nouvelle centrale doit également alimenter en électricité un grand centre informatique et une usine de raffinage de silicium pour panneaux photovoltaïques, deux importants projets d'implantation dans le secteur de l'aéroport de Keflavík et à Thorlákshöfn sur la côte Sud, projets porteurs de plusieurs centaines d'emplois potentiels.
D'après le journal Fréttabladid, ALCOA, l'autre géant mondial de l'aluminium, aurait récemment suspendu son projet de création d'une nouvelle usine d'aluminium dans le Nord de l'Islande, près d'Húsavík.
Une information qu'ALCOA a cru bon également de démentir aujourd'hui sur son site, confirmant cependant que début novembre, les essais de forage géothermique dans le secteur avaient été suspendus en raison des incertitudes pesant sur l'économie mondiale et de la difficulté de parvenir à un accord avec la compagnie nationale d'électricité Landsvirkjun sur le partage des coûts.
ALCOA, déjà propriétaire de l'usine de Reydarfjordur (fjords de l'Est), précise donc que son projet de deuxième usine dans le secteur d'Húsavík est toujours en discussion avec les autorités locales sur les questions relatives à l'impact environnemental.
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L'extension des capacités de cette usine (400 000 tonnes de plus par an) était programmée pour 2009, créant de nombreux emplois directs et indirects.
Une information lourde de conséquences économiques, financières, politiques ... suivie presque immédiatement d'un démenti plus ou moins cahotique du ministre de l'industrie Össur Skarphédinsson, lui-même relayé le lendemain par le responsable de la communication d'Alcan.
En effet, cette annulation - si elle se confirmait - aurait vraisemblablement un impact sur le chantier (pour le moment suspendu, dans l'attente de la décision d'Alcan) de création d'une nouvelle centrale hydro-électrique par la compagnie nationale Landsvirkjun dans le secteur de Budarháls (vallée de la Thjórsá), centrale destinée à fournir l'électricité à bas prix rendue nécessaire par l'extension de l'usine d'aluminium de Straumsvík.
Cette nouvelle centrale doit également alimenter en électricité un grand centre informatique et une usine de raffinage de silicium pour panneaux photovoltaïques, deux importants projets d'implantation dans le secteur de l'aéroport de Keflavík et à Thorlákshöfn sur la côte Sud, projets porteurs de plusieurs centaines d'emplois potentiels.
D'après le journal Fréttabladid, ALCOA, l'autre géant mondial de l'aluminium, aurait récemment suspendu son projet de création d'une nouvelle usine d'aluminium dans le Nord de l'Islande, près d'Húsavík.
Une information qu'ALCOA a cru bon également de démentir aujourd'hui sur son site, confirmant cependant que début novembre, les essais de forage géothermique dans le secteur avaient été suspendus en raison des incertitudes pesant sur l'économie mondiale et de la difficulté de parvenir à un accord avec la compagnie nationale d'électricité Landsvirkjun sur le partage des coûts.
ALCOA, déjà propriétaire de l'usine de Reydarfjordur (fjords de l'Est), précise donc que son projet de deuxième usine dans le secteur d'Húsavík est toujours en discussion avec les autorités locales sur les questions relatives à l'impact environnemental.
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