

Le film qui a obtenu le Grand prix et bien d'autres distinctions (meilleur acteur , meilleur scénario, etc ) est le très bon "Foreldrar" ("Parents") du talentueux metteur en scène Ragnar Bragason , premier volet d'un diptyque comportant aussi l'excellent "Börn ("Enfants").
À lire dans le bulletin mensuel du "Site Internet" de l'"Ambassade d'Islande" en France la critique suivante sur le nouveau cinéma islandais :
* CINÉMA : UNE NOUVELLE RÉCOMPENSE POUR LE CINÉMA ISLANDAIS ET LE METTEUR EN SCÈNE BALTASAR KORMAKUR
À la mi-juillet, le Festival international du film de Karlovy Vary -en République tchèque- (un des plus réputés de la planète) a remis ses récompenses annuelles et, à cette occasion, a honoré un film islandais parmi les quatorze long-métrages sélectionnés pour la compétition principale.
Il s'agit du film "Jar City" (MyŽrin) réalisé par le talentueux metteur en scène Baltasar Kormákur (auteur, entre autres, de "101 Reykjavik", de "The sea" et, récemment, de "A nice trip to heaven", tous couverts de distinctions). "Jar City" a reçu la récompense suprême de la manifestation, le "grand prix" attribué au meilleur film de la sélection.
Ce "thriller" a été adapté en 2006 du "polar" -best-seller international- d'Arnaldur Indridason, édité en 2005 en français sous le titre "La cité des jarres" (Éditions Métailie). Depuis quelques années, le roman comme le film accumulent prix, récompenses et distinctions de par le monde. Un auteur "noir" et un metteur en scène qui, l'un et l'autre, suivent la route de Björk, Sigur Rós, et quelques autres, pour faire triompher la culture islandaise contemporaine aux quatre coins du globe?
Au festival de Karlovy Vary, étaient également présents (dans diverses sections), trois autres films islandais de bonne qualité : le court métrage "Anna" de Helena Stefánsdottir, et le dyptique de Ragnar Bragason : "Parents" (Foreldrar) et "Children" (Börn), qui reçurent un accueil chaleureux. Ces derniers sont déjà des lauréats "multirécidivistes" de multiples compétitions cinématographiques (Pusan, San Sebastien, etc). Le cinéma islandais se porte bien.
À signaler : le film de Baltasar Kormakur et ceux de Ragnar Bragason sont profondément enracinés dans la société islandaise d'aujourd'hui. Avec le premier, l'importance de la recherche génétique dans cette micro-société, et notamment les travaux et la base de données de la Société de CODE, sont un élément important de l'intrigue policière. Dans les seconds, "pataquès "et autres imbroglios créés par les mariages et divorces multiples, -et la "recomposition" des familles-, n'en finissent plus. Cela dans un quartier de la capitale, où tout le monde se connaît et se rencontre. Autant de rebondissements, où le tragique, voire le crime, succède au quiproquo hilarant. Du cinéma de qualité accessible au grand public.


