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Exposition « Steinholt » à Paris

Exposition « Steinholt » Christopher Taylor – Galerie Camera Obscura

 

La galerie Caméra Obscura  le plaisir d’accueillir le dernier travail de Christopher Taylor, intitulé Steinholt, composé d’un ensemble de photographies noir et blanc relatant une histoire familiale qui s’étend sur plusieurs générations. A travers ce projet photographique mené pendant cinq ans, Christopher Taylor interroge les liens qui nous unissent aux ancêtres et tente de saisir l’empreinte laissée par le passage du temps sur le paysage.

Une ferme abandonnée engloutie par la terre, une lande balayée par les vents avec la mer pour horizon, mais aussi des portraits de personnages liés à cette histoire, prennent place dans les tirages réalisés par Christopher Taylor sur papier mat (format image : 55×55 cm, encadrement : 80×80 cm, édition limitée à 7 exemplaires). Christopher Taylor a entrepris de suivre en Islande les traces de l’histoire de sa femme. Steinholt est le nom d’une maison construite par ses grands parents, au bord de la mer, dans un petit village du nord. Par un concours de circonstances, Christopher et son épouse ont eu l’opportunité d’acquérir cette maison en 2010. Ainsi à commencé cette recherche qui voit aujourd’hui son aboutissement avec la publication d’un livre (Steinholt, éditions Kehrer) et d’une exposition présentée en même temps au Musée National d’Islande (Reykjavík), en Chine (galerie Meicheng) et à la galerie Camera Obscura.

 

Du 23 février au 1er avril 2017

Vernissage le 23 février 2017 à 18h

Galerie Camera Obscura 268, boulevard Raspail 75014 Paris M°Raspail

Asgeir dévoile un nouveau titre pour la sortie de son prochain album

Le chanteur islandais à la voix douce et aux notes entraînantes revient en 2017 avec un nouvel album intitulé « Afterglow » dont la sortie est prévue pour le 5 mai prochain. Et pour nous faire patienter, il dévoile le titre inédit « Unbound ».

Plus ici : https://live-arena.com/jamiroquai-date-de-sortie-dun-nouvel-album-devoilee/

Expo Charcot à Neuilly (92)

Neuilly sur Seine (92) rend hommage au navigateur et explorateur Jean-Baptiste Charcot
Sa ville natale lui organise une rétrospective au théâtre des Sablons, du 23 février au 27 avril.

Voici 150 ans naissait à Neuilly-sur-Seine Jean-Baptiste Charcot, l’un des plus grands explorateurs et aventuriers du XXe siècle. La Ville francilienne a décidé de célébrer sa mémoire, au travers d’une grande exposition rétrospective sur cet homme légendaire.

Jean-Baptiste Charcot est le fils du célèbre médecin Jean-Martin Charcot. Sur les conseils de son père, il devient lui aussi médecin. Pourtant, à l’âge de 25 ans, sa vocation de marin l’emporte et il s’oriente vers l’exploration des pôles. A bord du Français puis du Pourquoi Pas ?, il explore les régions antarctiques, découvre la terre Alexandra et l’île qui portera son nom, la Terre de Charcot, en l’honneur de son père.

Entouré de scientifiques, il poursuit ses expéditions à bord du Pourquoi pas ?, il effectue entre 1920 et 1936 un grand nombre de croisières scientifiques qui le mènent vers les Iles Hébrides ou les côtes orientales du Groenland (1925-1936).
Le 16 septembre 1936 au matin, il y a 80 ans, le Pourquoi Pas ? se brise sur les récifs de l’intérieur du Faxaflói en Islande. Jean-Baptiste Charcot et tous ses compagnons, à l’exception d’un seul, y laissent leur vie.

Jean-Baptiste Charcot : une formidable aventure
L’exposition retrace la formidable aventure de ce véritable pionnier des glaces, faite d’audace, d’intelligence et d’humanité : une scénographie immersive, des documents originaux, extraits de films, tableaux, objets, cartes… provenant de collections privées et publiques.
Elle est aussi l’occasion de plonger dans les expéditions actuelles à travers les missions et témoignages des grands explorateurs d’aujourd’hui (Isabelle Autissier, Jean-Louis
Etienne et bien d’autres).

Lieu de rencontre, espace de dialogue et de convivialité, notamment pour les jeunes publics dans l’esprit de transmission cher à Charcot, l’exposition s’attache à mettre en avant à la fois la dimension humaine (découvrir l’homme, son engagement, la vie à bord…) et la dimension scientifique et technique (la navigation, les découvertes, l’environnement…).

Exposition Charcot
Théâtre des Sablons – Neuilly
Du 23 février au 27 avril 2017 au Théâtre des Sablons
Ouverture du mardi au vendredi (13h-19h) et samedi (10h-17h)
Entrée libre

LECTURE DE ABYSSE ET CHORALE KARLAKÓRINN ESJA AU CENTRE POMPIDOU

LECTURE DE ABYSSE ET CHORALE KARLAKÓRINN ESJA AU CENTRE POMPIDOU

Le 1er février de 20h à 21h30
DANS LE CADRE DE FESTIVAL HORS PISTES AU CENTRE POMPIDOU, ABYSSE

UNE PROPOSITION D’ARI ALLANSON & CAMILLE LACROIX SUR UN TEXTE DE JÓN ATLI JÓNASSON

Texte lu par Christine Monlezun, vidéo : Ari Allansson, son : Camille Lacroix accompagnée par la chorale Esja.

Le 11 mars 1984, un chalutier fait naufrage, en pleine tempête, au large des îles Vestmann en Islande. L’accident ne laisse qu’un survivant. L’homme raconte ensuite sa longue dérive jusqu’à la côte, six heures durant, dans une eau à 5 degrés avant de regagner le port d’attache de Heimaey. Il parle des histoires auxquelles il s’est raccroché, de ses dialogues avec les mouettes pour rester éveillé, ne pas sombrer dans l’abysse.
De ce fait divers, le jeune dramaturge Jón Atli Jonasson a tiré une pièce, Abysse, un monologue intérieur.

KARLAKÓRINN ESJA
La chorale islandaise Esja porte le nom de la montagne emblématique de Reykjavík. Elle se compose d’une cinquantaine de jeunes hommes, passionnés de chants traditionnels et particulièrement de chants de marins. Esja s’est formée à l’origine dans les îles Vestmann où se déroule Abysse. La chorale se produit pour la première fois en France.

Une coproduction Hors Pistes, Ambassade d’Islande en France, Air d’Islande Productions, Icelandair

CENTRE POMPIDOU – LA PETITE SALLE // Entrée libre

Festival Boréales. Caen : cinq premiers auteurs dévoilés pour 2017


Dans un communiqué, l’événement dédié à la culture nordique annonce qu’il aura le plaisir de recevoir Auður Ava Ólafsdóttir (Le rouge vif de la rhubarbe, Éditions Zulma, 2016, trad. Catherine Eyjólfsson), Ragnar Jónasson (Snjór, Éditions de La Martinière, 2016, trad. Philippe Reilly), Steinunn Jóhannesdóttir (L’esclave islandaise, Éditions Gaïa, à paraître en 2017, trad. Éric Boury), Lilja Sigurdadóttir (Piégée, Éditions Métailié, à paraître en 2017, trad. Jean-Christophe Salaün) et Ragnar Helgi Ólafsson (deux romans à paraître aux éditions Passage(s) en 2017, trad. Jean-Christophe Salaün).

http://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/festival-boreales-caen-cinq-premiers-auteurs-devoiles-pour-2017-4740412

Le nouveau gouvernement est (enfin) formé

“Það tókst, loksins” (Ça a enfin marché !) s’est écrié Bjarni Benediktsson, nouveau Premier Ministre, en annonçant le programme de son gouvernement ! Comme promis, je présente ce nouveau gouvernement et les principaux éléments de programme sur lequel il est engagé. Un accord n’était pas évident tant les valeurs et les programmes des trois partis, et surtout leurs poids relatifs, sont disparates. Et il reste encore beaucoup de flou !
En Islande bien des observateurs doutent de la pérennité de cette majorité ; j’en parle à la fin de ma chronique. A l’extérieur des esprits chagrins s’interrogent : écarter un Premier Ministre cité dans les Panama Papers pour en choisir un autre, cité lui aussi ?

Pour mémoire les élections législatives ont eu lieu le 29 octobre, et il est tout de suite apparu que la construction d’une majorité serait une entreprise ardue ; ce qu’elle a été en effet ! Il y avait deux solutions : majorité « de gauche » pour laquelle était nécessaire l’accord de cinq partis : Gauche Verte, Pirates, Alliance Social-démocrate, Redressement et Avenir Radieux (34 députés) ou majorité « de droite » avec encore Redressement et Avenir Radieux associés au Parti de l’Indépendance (31 députés). Après deux tentatives, la première solution a du être écartée malgré les renoncements des Pirates, tant la distance entre Redressement et la Gauche Verte paraissait difficilement franchissable !
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De g. à d., de haut en bas : Guðlaugur Þór Þórðarson, Þorsteinn Víglundsson, Jón Gunnarsson, Kristján Þór Júliusson, Þórdís Kolbrún Reykfjörð Gylfadóttir, Björt Ólafsdóttir, Þorgerður Katrín Gunnarsdóttir, Benedikt Jóhannesson, Bjarni Benediktsson, Óttarr Proppé, Sigríður Andersen

Le résultat obtenu est un gouvernement largement dominé par le Parti de l’Indépendance (6 ministres), surtout si l’on ajoute aux ministres, la présidence de l’Alþingi et celle des principales commissions parlementaires. Ce n’est pas illogique si l’on considère que le Parti de l’Indépendance dispose de 20 sièges à l’Alþingi, Redressement 7 et Avenir Radieux 4. Le risque pour ces deux derniers partis, dont l’un – Redressement – est né d’une scission pro-européenne du Parti de l’Indépendance, et l’autre se remet à peine d’une crise qui a failli le conduire à sa disparition, est d’être phagocytés et d’y perdre ce qu’ils ont pu créer d’identité. Ils en sont conscients et se sont manifestement attachés à obtenir les portefeuilles significatifs pour eux et des feuilles de route suffisamment claires pour que leur action ne soit pas contestée ultérieurement. C’est le cas notamment de la santé.
Le gouvernement est ainsi composé :

Pour le Parti de l’Indépendance :
Bjarni Benediktsson :Premier Ministre. Il était Ministre des Finances dans le précédent gouvernement,
Guðlaugur Þór Þórðarson : Ministre des Affaires Etrangères, connu pour ses positions anti UE,
Jón Gunnarsson, Ministre des Transports et de l’Aménagement du Territoire, rattaché au Ministère de l’Intérieur,
Kristján Þór Júliusson : Ministre de l’Education, auparavant Ministre de la Santé,
Sigríður Andersen : Ministre de l’Intérieur, qui remplace Ólöf Nordal, certainement trop malade,
Þórdís Kolbrún Reykfjörð Gylfadóttir : Ministre de l’Activité Economique, la plus jeune du gouvernement (29 ans), pour un poste très lourd incluant notamment le tourisme,
Pour Redressement :
Benedikt Jóhannesson, Ministre de l’Economie,
Þorgerður Katrín Gunnarsdóttir : Ministre de la Pêche et de l’Agriculture, ancienne Viceprésidente du Parti de l’Indépendance,
Þorsteinn Víglundsson : Ministre des Affaires Sociales,
Pour Avenir Radieux :
Björt Ólafsdóttir : Ministre de l’Environnement,
Óttarr Proppé : Ministre de la Santé. 

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Les présidents présentent leur projet

Je reviendrai autant que de besoin sur les parcours de ces ministres, ainsi que sur la répartition des responsabilités.
L’Accord de Législature, dont la rédaction a pris plusieurs jours mais à laquelle aucun des ministres n’a été associé en tant que tel, est un long document, très déséquilibré pour ce qui concerne les précisions. Vient en tête, et occupant une bonne part du texte, la Santé. Manifestement Óttarr Proppé a voulu que la très ambitieuse feuille de route négociée avec ses collègues soit aussi claire que possible.
On y aborde notamment l’accès aux soins et leur remboursement, ainsi que la répartition des structures de soins sur le territoire.
Autre sujet sur lequel l’accord insiste : la formation et le système éducatif.
Un certain nombre d’engagements sont pris sur des sujets jugés critiques pendant la campagne électorale : la réforme progressive du système des quotas de pêche, et la révision de l’Accord sur l’agriculture signé par le précédent gouvernement bien que très critiqué.
Compte tenu des positions très différentes des trois partis, il est vraisemblable que l’éventuel référendum sur la reprise des négociations ait fait l’objet d’âpres débats. Le résultat est une jolie pirouette : il reviendra à l’Alþingi de se prononcer, plutôt en fin de législature lorsque la situation de l’UE sera « plus claire » ( ?). Ceci est conforme à la constitution puisque l’organisation d’un référendum nécessite l’approbation de l’Alþingi mais aboutit en fait à transmettre la décision à la Gauche Verte, officiellement hostile à l’adhésion, mais partagée sur le principe d’un référendum !
Les dernières lignes sont consacrées à la réforme constitutionnelle ; très rapides…
D’ores et déjà les commentaires des uns et des autres montrent que bien des points doivent être clarifiés.
Beaucoup s’interrogent sur la durée de vie de ce gouvernement :
il n’a qu’une voix de majorité,
certains choix de ministres « interpellent », tel, à l’Intérieur, Sigríður, connue pour ses opinions d’extrême droite et devant conduire un ambitieux projet d’accueil d’immigrants, ou Þorgerður Katrín, archétype de la grande bourgeoise de Reykjavík, pour l’agriculture et la pêche au moment où les marins sont engagés dans une grève très dure,
des « éléphants » du Parti de l’Indépendance sont mécontents de voir insatisfaites leurs ambitions ministérielles au profit de femmes « inexpérimentées »,
Bjarni doit gérer une crise née de son « oubli » de communiquer avant les élections le rapport commandé par son ministère sur les fonds islandais cachés dans les paradis fiscaux.
Donc beaucoup de matière pour la chronique de fin janvier.
Michel Sallé

Exposition d’arts visuels et sonores « Islande, pays de lumière » à Paris


Exposition d’arts visuels et sonores « Islande, pays de lumière » à Paris du
12 janvier au 26 février.
L’Islande, un pays à la frontière du Pôle Nord, où la glace et la roche s’entremêlent, où la lumière sublime les contrastes et réchauffe le cœur des voyageurs.
Mélanger l’image et le son, toucher plusieurs sens, transporter l’imaginaire pour mieux approcher ce qu’ils ont vécu, ressenti et perçu dans ces contrées lointaines. Cet échange artistique emmène le spectateur un peu plus loin dans le rêve, l’aventure et l’apaisement.

Atelier Montmartre
6 rue Burcq
75018 Paris

Concert d’Emiliana Torrini le 22 février au Bataclan à Paris

Concert d’Emiliana Torrini (Islande) & The Colorist Orchestra au Bataclan à Paris le 22 février à l’occasion de la sortie de leur album. Il s’agit d’une date unique en France à l’occasion de leur tournée Européenne.

 

https://www.bataclan.fr/fr/meeting/829/emiliana-torrini-the-colorist/bataclan/22-02-2017/19h30

 

L’album de l’artiste est écoutable ici : http://www.deezer.com/album/14880495