EXPOSITION « SUPER ERRÓ » à Vascœuil (27) Lettre d’info N°018

CHÂTEAU de VASCOEUIL du 16 avril au 23 octobre 2022
Pour sa 53e saison culturelle, le Château de Vascœuil, monument historique dans l’Eure, fera la part belle à un « Super Erró », qui présentera ses œuvres jusqu’au 23 octobre 2022.
Né en 1932 en Islande, Guðmundur Guðmundsson, dit Erró, vit et travaille à Paris depuis 1958. Ce grand artiste engagé et haut en couleur, célébrera son 90e anniversaire cet été.

CHÂTEAU de VASCOEUIL du 16 avril au 23 octobre 2022

http://www.chateauvascoeuil.com/super_erro.php?fbclid=IwAR2RMYJ6aFrVqlbEkfUbpyXkf22ep-KJdmLNp3_QOg4E3jfrMhPREfc11Vg

Exposition ERRÓ A MULHOUSE (68100) Lettre d’info N°015

Exposition ERRÓ  A MULHOUSE (68100)

Jusqu’au 19 juin 2021

10 Rue des tanneurs

Tous les jours de 10h00 à 12h00 et de 14h30 à 18h30

 

L’œuvre d’ERRÓ a fait son entrée, depuis longtemps maintenant, dans de nombreux musées et collections particulières. ERRÓ, est l’une des figures de proue de la Figuration Narrative, grand courant artistique français né dans les années 60, fondé en réaction au Pop Art américain.
Chroniqueur insatiable de notre société contemporaine, Erro nous offre des patchworks d’images érigés en tableaux narratifs passionnants, où les couleurs dominent et où les références de notre xxème siècle s’imposent à notre mémoire. De Marilyn à Mao Zedong, des personnages de manga japonais aux sculpturales héroïnes de la culture américaine, les œuvres d’Erro nous questionnent sur la place dominante de l’image aujourd’hui dans nos sociétés, et, avec humour, nous content « les mythologies quotidiennes ».

BIOGRAPHIE : Erró né Guðmundur Guðmundsson en 1932 à Olafsvik en Islande, est un artiste islandais postmoderne, co-fondateur du mouvement pictural de la Figuration Narrative en France. A partir de 1949, Erró étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de Reykjavík et s’initie notamment à la technique des papiers découpés. Il obtient le diplôme de professeur d’art au printemps 1951.

ERRÓ à Strasbourg du 18 septembre au 18 octobre 2020

ERRÓ à Strasbourg du 18 septembre au 18 octobre 2020

L’exceptionnel peintre islandais Erró, de son véritable nom Guðmundur Guðmundsson sera à l’affiche de la magnifique exposition organisée par la galerie l’Estampe du 18 Septembre au 18 Octobre à Strasbourg.
Erró est un des fondateurs d’un mouvement appelé la Figuration narrative au début des années 1960 en France.
Il étudie l’art de 1949 à 1954 à Reykjavik, puis à Oslo en Norvège et à Florence en Italie. En 1955, il entre à l’École de mosaïque de Ravenne1. Il s’installe à Paris en 1958 où il rencontre des artistes, des écrivains et des critiques liés au mouvement surréaliste : Breton, mais aussi Matta, Brauner, Masson, Max Ernst, Man Ray, Miro et Duchamp.
Dans un univers de bande-dessinée, Erró fait se rencontrer des figures de cartoons et despotes historiques. Il glane en permanence des visuels dans les journaux, la publicité, ou l’illustration pour réaliser ses collages et se fait connaître pour son humour et sa dérision….

Galerie de l’Estampe
31 Quai des Bateliers
67000 Strasbourg

Expo Erró à Paris

Expo Erró à Paris

 

Du 14 septembre au 19 octobre Galerie Louis Carré & Cie 10, avenue de Messine,

75008 Paris

 

À partir du 14 septembre, la galerie Louis Carré & Cie présente une quinzaine de peintures en noir et blanc d’Erró. Habitués à des peintures très colorées, peu de gens le relient à des œuvres en noir et blanc. Au cours de sa longue carrière, Erró a pourtant réalisé quelques peintures en noir et blanc, dont certaines de très grandes dimensions. Cette série s’inscrit comme un prolongement de sa quête d’expérimentation unique, pour marquer son langage, pour accentuer les contrastes, pour ciseler l’image.

 

Guðmundur Guðmundsson – qui prendra plus tard le pseudonyme d’Erró – naît en 1932 à Ólafsvík, dans le nord-ouest de l’Islande. Admis à l’école des Beaux-Arts de Reykjavík en septembre 1949, il obtient le diplôme de professeur d’art au printemps 1951. En 1952, il se rend en Norvège où il étudie la gravure, la fresque et la peinture à l’académie à Oslo. Sa première exposition personnelle a lieu en 1955 à Florence, galleria Santa Trinità. En 1958, il se fixe à Paris où son travail est révélé dans le cadre de la Figuration narrative.

Au cours de ses voyages à travers le monde entier, Erró collecte des images (publicités, photos d’actualité, bandes dessinées, affiches, documents politiques) qui sont sa source d’inspiration. Il les choisit, les assemble, les accumule selon son bon plaisir – toujours avec humour, parfois avec angoisse et violence – sur les toiles pour former des tableaux qui sont autant à lire qu’à voir. La peinture est un lieu d’expérimentation, où il peut faire du vieux avec du neuf. Elle est la forme privée de l’utopie, le plaisir de contredire, le bonheur d’être seul contre tous, la joie de provoquer. Il révèle et dénonce les aberrations de notre société : consommation dirigée, érotisme mercantile, révolutions, américanisation de l’existence…

Dans certaines de ses compositions, il insère habilement des personnages de toiles de Ingres, Delacroix, Léger ou Picasso, lesquels se retrouvent cohabitant avec des stars du cinéma, des hommes politiques ou des héros de bandes dessinées.

Souvent, il travaille par séries : cycles chinois, politiques, érotiques.

J’ai besoin de matériel efficace et, au cours de mes voyages, je fouille partout chez les soldeurs de livres, dans les kiosques. J’accumule une quantité énorme de matériel, et lorsque j’ai réuni beaucoup d’images se rapportant à un thème, c’est signe de commencer une série. Le processus consiste ensuite à sélectionner les images, à les “marier” ensemble pour en faire des collages, puis des tableaux.

En juin 2001, la Collection Erró du musée de la Ville de Reykjavík est présentée au public dans son nouveau cadre à Hafnbarhúsid à la faveur d’une grande rétrospective.

De très nombreuses expositions sont consacrées à son œuvre tant en France qu’à l’étranger. Plusieurs rétrospectives lui ont été dédiées : en 1985 au musée d’art moderne de la Ville de Paris et en 1999 à la galerie nationale du Jeu de Paume. En 2005, le Musée d’art moderne et contemporain de Palma de Majorque ainsi que le Mannheimer Kunstverein présentent une exposition rétrospective (1958- 2004) puis l’IVAM à Valence et l’Alcalá 31 à Madrid en 2006.

© Galerie Louis Carré & Cie http://www.louiscarre.fr/expositions/erro-svart-og-hvitt

 

Exposition ERRÓ à Paris du 17 mars au 29 avril

ERRÓ – Les grands Maîtres

Exposition du 17 mars au 29 avril

Galerie Louis Carré & Cie

10, avenue Messine, Paris 8ème

Peintres du Moyen Âge, du siècle d’or, fauves, surréalistes, maîtres du cubisme… Tous hantent son monde. […] Car, pour Erró, l’histoire de l’art n’est pas un livre illustré qui prendrait soigneusement la poussière dans une bibliothèque. L’histoire de l’art constitue ce réservoir intarissable, un trésor inestimable, de représentations toujours d’actualité, dont il use et abuse dans ses compositions – tant en collage qu’en peinture. Le goût pour le patrimoine artistique d’Erró revêt bien souvent les lignes de visages : ceux de Picasso, de Matisse ou encore de Fernand Léger… Leurs faciès peuplent les immenses cascades panoramiques du géant islandais.

Erró aime inlassablement revenir à Picasso. Comme l’Espagnol, l’Islandais « fragmente les images qu’il aime ; les déplace et réunit les fragments. Il les fait entrer, parfois en les bousculant, dans son propre univers » (Erró sur Picasso). Quand le maître du cubisme n’est pas directement le sujet de vastes panoramas, il est l’invité de nombreuses toiles.

 

Du 17 mars au 29 avril, reviennent sur les cimaises de la galerie, comme un clin d’œil, les ombres de Picasso et de Léger, deux grands Maîtres exposés par Louis Carré dans les années 50, sur ces mêmes cimaises.

Extraits de « Tous embrigadés au service de l’artiste » par Malika Bauwens (in Erró au MAC Lyon, Beaux-Arts hors-série, septembre 2014)

© ERRÓ- Le déjeuner au Clown, 2013. Galerie Louis Carré & Cie

erro