Vendredi : 15h50, arrivée pile à l?heure à l?aéroport de Keflavík. Le loueur est en retard? Il y un petit problème de crevaison lente avec le gros Ford Explorer (en surclassement, à la place du Ford Escape réservé) qu?il nous amène ce qui va nous obliger par un détour dans un atelier de Keflavík.
Ça nous donne l?occasion de discuter le bout de gras un moment. Le gars ne semble pas souffrir particulièrement de la fameuse « crise ». Il envisage d?acheter une maison dans le Sud-Ouest de la France !
Bref, sympa et très correct : Reykjavikrentacar, à recommander !
Comme on est tout près, on décide d?aller jusqu?au phare de Garður à la pointe de la péninsule.


On rejoint ensuite l?hôtel Loftleidir, un peu moche, un peu excentré, mais le niveau de confort pour le prix de la promo Icelandair est imbattable !
Le soir on dîne au Kaffi Sólon sur Bankastræti : très bon, pas cher, et cadre sympa !
En sortant, le ciel est encore clair sur la mer, mais il nous semble voir une lueur? On saute dans la voiture et, comme nous l?avait conseillé Jujux, on se précipite au bout de la ville, à Seltjarnarnes. Le temps d?arriver, le ciel est d?un noir d?encre et d?un coup, VLASHHHH, c?est le déluge ! Tant pis pour l?aurore boréale ce soir?
Samedi : il fait assez beau à Reykjavík.

Arrivés sur le plateau de Hellisheiði, on trouve la neige, la route est blanche ! Heureusement, le soleil est à nouveau là de l?autre côté. On gare la voiture au bout de la piste au-dessus de Hveragerdi et nous voilà partis vers la Reykjadalur.



Un peu avant d?arriver au bout, Sabine préfère faire demi-tour, je me demande un peu pourquoi. À peine revenus à la voiture, déluge de grêle ! Quelle intuition ! Sûrement la magie de quelque troll ou lutin local.
Quelques courses à Selfoss et nous nous arrêtons pour pique-niquer à Urriðafoss. La chute sur la Þjórsá n?est pas très haute, mais elle a paraît-il le plus fort débit d?Islande.
Celle-ci aussi risque de disparaître. Un projet de barrage hydro-électrique serait à l?étude (www.hnit.is/english/index.php?id=49)?

Il fait froid, mais à l?abri derrière la voiture, c?est supportable pour un déjeuner vite expédié.
Hella, Hvollsvöllur? La route n°1 défile. Le but est une source chaude naturelle dont j?avais entendu parler au Sud de l?Eyjafjallajökull : Seljavellir. Le coin est joli, mais la piscine est fermée. Dommage. En cherchant un peu au retour, je retrouve qu?il fallait marcher seulement Œ d?heure pour aller jusqu?à la source elle-même. Zut, raté !
Du coup, on pousse jusqu?à Skogar, on grimpe en haut de la chute pour voir (ho hisse !) et on visite le musée que nous ne connaissions pas encore.
Le célèbre papy est toujours là et nous serre chaleureusement la main. L?employée exerce avec nous ses quelques mots de français et nous donne des explications. Un chouette endroit à découvrir et une ambiance chaleureuse.


Je me fais juste une réflexion : dommage que les conditions ne soient pas vraiment hivernales?
Il faut faire attention à ce que l?on dit en Islande. De retour à Hellisheiði, c?est une tempête de neige avec des flocons énormes. La route est coupée. Un accident impliquant plusieurs véhicules mobilise des tas de véhicules de secours. Bien triste?
Demi-tour et détour vers Þorlákshöfn avant de remonter par une route étroite et enneigée (38-39). Le soleil revient, c?est beau !
Dimanche : question conditions hivernales, nous sommes servis !
Le but aujourd?hui : la chute de Glymur et peut-être les phoques d?Ytri-Tunga
Dès la sortie de Reykjavík la route est toute blanche sous l?averse de grêle. Ensuite, plus on progresse dans le Hvalfjörður, plus le temps se dégrade.


Pluie, neige fondue et finalement, neige à très gros flocons sur le chemin de terre qui mène à la chute au fond du fjord. Sous 15 cm de neige, on ne voit plus le chemin, le ciel est complètement bouché. On abandonne?
Que faire ? Devant les éléments déchaînés, on retourne sur Reykjavík avec l?idée de faire des musées. Aussitôt sortis du fjord, le soleil revient !
Pique-nique dans la chambre d?hôtel, il fait toujours soleil. Alors on repart, direction le lac Kleifarvatn et Krísuvík (Reykjanes).


Et notre balade nous emmène jusqu?à l?extrême pointe de la péninsule ou les falaises noires et les oiseaux nous rappellent Dyrholaey.

Pistes, montagnes, lac, solfatares, coulées de lave? Reykjanes est un résumé de l?Islande à elle seule ! Cette région mérite bien plus que la visite de l?incontournable Blue Lagoon.
Lundi : lever 4h30, dur ! On manque se casser la figure sur le parking entièrement verglacé, mais le trajet vers l?aéroport se passe sans encombres sous la neige.
Au revoir l?Islande, à une prochaine fois? Les fjords de l?Ouest nous titillent !