J'espère que je n'ai pas trop raconté de bêtises dans les textes, n'hésitez pas à me corriger si c'est le cas.
Globalement le voyage a consisté à passer par le Cercle d'Or puis à prendre la N1 vers l'est jusqu'à la baie de Jökulsárlón. Retour ensuite par le même chemin, sauf sur la fin où nous sommes passés par le site de Krisuvik et le lagon bleu.
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Voici une sélection de photos prises lors de ma semaine de vacances en Islande en avril 2009 (du 10/04/2009 au 17/04/2009 précisément). Il s'agissait d'une première découverte et nous sommes donc allés dans les principaux lieux touristiques accessibles à cette période de l'année. Le voyage a été une réussite complète puisque je ne rêve que d'une chose : y retourner.
Petit préambule sur l'Islande.
L?Islande est une île qui n'est devenue une république indépendante qu'en 1944 (elle dépendait avant du Danemark).
Le climat n?est pas si froid qu?on peut le penser grâce à l?influence du Gulf Stream (il fait 10° C en moyenne en été et -1° C en moyenne en hiver). L'ile étant située près du cercle polaire les nuits d?hiver sont très longues, pour compenser cela les journées d'été son interminables. En avril nous avions environ une heure de jour de plus qu'à la même époque en France.
La surface de l'ile est de 103000 km2 (un petit cinquième de la France) et la population totale est de 320000 habitants (comparable à la ville de Montpellier par exemple). La moitié des habitants se retrouve sur la capitale Reykjavík (et les villes accolées), du coup on ne rencontre pas grand monde dans le reste du pays.
Et maintenant place au voyage.
Après avoir récupéré le 4x4 de location nous voici sur la route entre Keflavik (l'aéroport) et Reykjavik (la capitale). Vue sur les premières montagnes enneigées (400 à 500 mètres de hauteur) qui coupent l?horizon et terminent brutalement la plaine volcanique, quasi désertique.
Sculpture symbolisant un bateau viking avec son équipage. Nous sommes à Reykjavik, au nord, face à la mer. Le vent fort et froid rabat les vagues et nous transperce.
Un euro vaut 175 couronnes islandaises. Du coup on avait des billets de 500, 1000, 2000 et même 5000 couronnes. On se sent tout de suite riches avec ça.
Massif au nord de Reykjavik culminant à 900 mètres.
Le lac de Þingvallavatn , le plus grand lac naturel du pays. Au nord du lac se trouve le site de Þingvellir. L?Islande y a fait siéger en l?an 930 le premier parlement du monde.
C?est ici que l?on voit le mieux la séparation de la plaque Américaine et de la plaque Eurasiatique. L?Islande est née de l?écartement de ces 2 failles qui la balafre du sud-ouest au nord-est.
Sur le site de Geysir, le geyser Strokkur qui jaillit toutes les 5 à 7 minutes à presque 20 mètres de haut. Mis à part la capitale Reykjavik, c?est peut-être là que l?on a croisé le plus de monde.
Les collines surplombant le site de Geysir. On croirait presque un paysage martien.
Le célèbre geyser Geysir. C?est lui qui a donné son nom à ce type de phénomène naturel. Il n?est malheureusement plus actif depuis une bonne centaine d'années et pouvait s?élever jusqu?à 80 mètres.
Les chutes de Gulfoss, sur la rivière Hvítá alimentée par les eaux de fonte du glacier Langjokull. La dénivellation est de 35 mètres (une marche de 15 mètres et une autre de 20 mètres) et le débit important (80 m3/seconde de façon à peu près constante mais avec des pointes ponctuelles jusqu'à 180 m3/s lors de gros épisodes pluvieux) provoque beaucoup de vapeur d?eau ce qui fait que l?on se fait toujours tremper quand on s?en approche. L?air froid faisait que la vapeur se transformait en neige, ce jour là la chute était le plus puissant canon à neige du monde.
Le cratère du volcan Kerið et son lac intérieur qui est en fait un affleurement de la nappe phréatique.
Chapèle et maisons colorées dans le village côtier de Eyrarbakki.
Le volcan Hekla. C?est actuellement le volcan le plus actif du pays, il entre en éruption tous les 10 ans environ (la dernière datant de février 2000). Il fait 1488 mètres et est généralement chapeauté par un nuage qui empêche de le voir clairement.
La chute d?eau de Skógafoss. La rivière Skóga tombe brutalement de 60 mètres depuis son plateau volcanique.
Sur le plateau volcanique sur lequel coule la rivière Skóga. On aperçoit au loin un des 2 glaciers qui alimentent la rivière, le glacier Eyjafjallajökull.
Le village de Vik, situé en bord de mer, alors que la neige tombe sur les hauteurs et masque la petite église dans le lointain.
Désert de lave de l?Eldhraun. C?est le même paysage pendant des kilomètres et des kilomètres. Il n?y a aucune habitation. La seule trace de présence humaine est la route nationale n°1 qui traverse le désert. Toutes les pierres sont recouvertes par une espèce de mousse verte qui atteint plus de 20 centimètres d?épaisseur, ça fait une drôle de sensation d'être là.
La minuscule église de Nùpsstaður avec son toit de chaume. Elle date de 1789 et se détache à peine du creux dans lequel elle est nichée. On voit ensuite le début de l?immense delta du Skeiðarársandur. Tout au fond le Lómagnupur, haut de 767 mètres.
La route nationale n°1, toute droite, traverse le delta du Skeiðarársandur. Une ligne électrique rompt la monotonie du paysage. Au fond on commence à voir les montagnes depuis lesquelles coule le Vatnajökull, le 4ème plus grand glacier du monde.
La chute d?eau de Svartifoss, située dans le Parc national de Skaftafell, n?est accessible qu?après 45 minutes de marche. Son débit est très faible, elle fait une vingtaine de mètres de haut. Ce qui la rend extraordinaire c?est le cirque d?orgues basaltiques du haut duquel elle se jette.
Langue glaciaire de Svinafellsjökull qui descend, comme de nombreuses autres langues, du Vatnajökull, le principal glacier d?Islande.
Un lagopède alpin arborant sa tenue blanche d?hiver et qui montait la garde sur un chemin menant, dans le parc naturel de Skaftafell, à la langue glaciaire de Skaftafelljökull.
Des icebergs flottant dans la baie de Jökulsárlón. Toujours en provenance du glacier Vatnajökull c?est la langue glaciaire de Breiðamerkurjökull qui se désintègre dans la baie.
Vue plus générale sur la baie de Jökulsárlón.
La langue glaciaire de Svinafellsjökull sur laquelle nous avons effectué une marche de 2 heures en compagnie d?un guide et équipés de crampons à glace sous les chaussures. Nous avons pu y observer des trouées de glace de couleur bleu turquoise. Nous avons vécu « the blue ice expérience ».
Retour au niveau de la baie de Jökulsárlón. Les icebergs partent dans l?océan et sont rabattus sur la plage de sable noir par les vagues.
Un phoque à la pêche au poisson dans la baie de Jökulsárlón vient voir les étranges bêtes qui sont sur la plage et cherchent à le photographier.
La langue glaciaire de Svinafellsjökull sous le soleil du matin.
Le delta du Skeiðarársandur. On distingue à gauche le début de la langue glaciaire de Skeiðarárjökull (qui s?étale sur plus de 10 kilomètres de large).
Le Lómagnupur photographié sur la route du retour. Le promontoire de 767 mètres est entouré d?une jupe d?éboulis qui atteint un peu plus du tiers de sa hauteur.
Plage de sable noir à Dyrhólaey. En avril il est encore très tôt dans la saison et seules quelques mouettes ont commencé à nicher dans les falaises. Malheureusement pour nous les macareux, au bec multicolore, n?arriveront que dans un mois ou deux.
Moutons islandais broutant les premières herbes du printemps près de la ville de Hveragerði.. La montagne en arrière-plan est recouverte de trous fumants crachant des vapeurs de soufre (les solfatares). Des marmites de boues bouillonnantes produisent elles aussi de la vapeur.
Les solfatares de Krisuvik transforment le paysage qui prend des couleurs irréelles.
Tréteaux servant au séchage du poisson dans la région ventée de la pointe sud-ouest de l?Islande. Les filets ont été retirés, il ne reste là que la tête et l'arête centrale. Tout cela finira en appâts pour la pêche.
Le lagon bleu. Une gigantesque piscine à l?air libre remplie par des eaux chaudes naturelles et qui doit sa couleur à la silice dont l?eau est chargée. Chaque séjour organisé en Islande passe forcement par là.
Et voila, le séjour en Islande est fini. Vivement le prochain.
! Il a beau avoir changé de costume entre temps, comme l'habit ne fait pas le moine, c'est évident que c'est lui 
! ! ! 
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!
) changent d'une saison à l'autre.