Disque de Thomas Méreur : Dyrholæy

… Les paysages d’Islande ne sont pas les seuls à irriguer la musique de Thomas Méreur, on entend tout au long de Dyrholaey quelques clins d’oeil à Ólafur Arnalds ou à Sigur Rós. La voix androgyne du pianiste n’est pas sans rappeler celle de Jónsi mais le français s’extirpe des influences tutélaires qui auraient pu engluer le disque dans un énième exercice de redite ou de copie paresseuse. Il est finalement plus proche d’un Wim Mertens qui aurait oublié le minimalisme et l’école répétitive, d’une école impressionniste, d’un Charles-Valentin Alkan, d’un Nicola Piovani polaire…
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