
Oui, tout cela est vrai, Azimut ... Ta description de l'avenir est très complète et réaliste. C'est vraisemblablement le sens de l'histoire.
Sans pour autant évoluer vers un "tourisme de masse", le tourisme "grand public" va assurément se développer en Islande. L'attractivité restera certes limitée à cause du climat et des prix, mais la progression est néanmoins certaine.
C'est désormais un secteur important pour l'économie islandaise, employant de plus en plus de travailleurs locaux. Il faut prendre ça en compte, aussi.
Finalement, outre l'avenir (réaliste) que tu décris, ce qui me gène c'est un peu cette attitude générale qui consiste à dire à ceux qui voyagent aujourd'hui que "c'était bien mieux avant".
J'ai la chance de voyager depuis 40 ans dans diférentes parties du monde, avec une prédilection pour les terres extrêmes. J'ai vu un peu partout ces évolutions (même à l'extrême sud de l'Amérique du sud, en Terre de Feu, même dans le désert d'Atacama !)
Je fréquente quelquefois des associations ou des clubs de voyageurs. Toutes les générations s'y croisent, et je me dis souvent qu'il faut vivre avec son temps, sinon dans les discussions on passe vite pour des "anciens combattants".
Je suis allé en Islande la première fois en 1974. Il n'y avait absolument rien de goudronné dans le pays, en dehors du centre de Reykjavík et deux ou trois-cents mètres dans la rue principale d'Akureyri (et encore, là c'était du béton). Je n'ai aucun regret de cette époque. Tout était très compliqué, et les Islandais nous tournaient délibérément le dos dès qu'on essayait d'entrer en contact avec eux ou avoir un renseignement à la station-service.
J'y suis revenu cinq fois depuis. J'ai vu mille choses évoluer, certaines en bien, d'autres en mal ... C'est comme ça ...
Tant pis, j'y reviendrai encore, je pense (même si le monde est vaste

) et en évitant juillet-août.