Dans une discussion sur les fjords du Nord-Ouest on en est arrivé à parler d'un itinéraire F910 passant au Nord du Vatnajökull pour rejoindre la F26 (Sprengissandur).
Je crée donc un nouveau sujet dans lequel je transfère les messages qui s'y rapportent. Mes excuses à ceux dont je "déménage" ainsi les posts, mais c'est pour faciliter les recherches ensuite sur le forum, pour nos autres (et futurs) visiteurs ...
Chris (en tant que modérateur du forum).
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Duval - message posté le 26 juin 2007 -
hé hé, Pierre, si on se croise là-bas, on se fera coucou de la main
P'tetre à bientôt sur la F26 - F910 (pas encore ouverte ... gni !)
F910 Nord du Vatnajökull liaison avec F26 (Sprengissandur)
Modérateurs : Myriaðe, Souricette
Bonjour.
Je vois (avec un peu d'envie) que certains envisagent d'aller visiter ce joli coin d'Islande autour de la F910. Bon choix. Sachez qu'il existe une variante de cette piste au sud qui longe le glacier en pointillé sur les cartes la "gaesavatnaleið". Certes c'est plus hard, praticable tard dans la saison (névés) parfois jamais!. Ici c'est le bout du monde, un régal pour les yeux, la sensation d'être seul au milieu d'un univers cahotique. La piste passe au refuge (privé) de Kistufell. C' est certainement un de mes plus beaux souvenirs de cette île magique. Le revers de la medaille, c'est qu'il vaut mieux circuler à plusieurs véhicules, le moindre problème peut s'avérer catastrophique, il ne passe quasiment personne, et la progression est lente.
Pour un prochain séjour , quand? j'y retourne c'est certain.
Bon séjour.
Un aperçu trouvé sur le net
http://voyageenislande.free.fr/guide/ce ... naleid.htm
http://www.voyage-islande.fr/le-centre- ... lande.html
Je vois (avec un peu d'envie) que certains envisagent d'aller visiter ce joli coin d'Islande autour de la F910. Bon choix. Sachez qu'il existe une variante de cette piste au sud qui longe le glacier en pointillé sur les cartes la "gaesavatnaleið". Certes c'est plus hard, praticable tard dans la saison (névés) parfois jamais!. Ici c'est le bout du monde, un régal pour les yeux, la sensation d'être seul au milieu d'un univers cahotique. La piste passe au refuge (privé) de Kistufell. C' est certainement un de mes plus beaux souvenirs de cette île magique. Le revers de la medaille, c'est qu'il vaut mieux circuler à plusieurs véhicules, le moindre problème peut s'avérer catastrophique, il ne passe quasiment personne, et la progression est lente.
Pour un prochain séjour , quand? j'y retourne c'est certain.
Bon séjour.
Un aperçu trouvé sur le net
http://voyageenislande.free.fr/guide/ce ... naleid.htm
http://www.voyage-islande.fr/le-centre- ... lande.html
justement, j'avais bien envie de bifurquer sur cette partie de piste au lieu de prendre celle qui passe au nord.... bon, nous on est à vélo, on est des fous et on a envie de souffrir....
par contre, vous dites "praticable tard dans la saison" ... avec plus de précision, ça veut dire quoi en fait ? je doute là ...
par contre, vous dites "praticable tard dans la saison" ... avec plus de précision, ça veut dire quoi en fait ? je doute là ...
Itinéraire
Bonjour les cyclos !
J'ai fouillé au fond de ma tête pour rassembler les souvenirs à propos de cet itinéraire.
Au sud du volcan Askja la piste devient sableuse, pas du sable fin, mais pas une piste en dur non plus, à vélo dur dur!! Surtout que cette traversée est assez longue.
Parcourir cette zone quand le soleil évapore l'humidité du sable est un émerveillement, l'air devient vaporeux, les quelques rochers dispersés prennent d'étranges formes mouvantes peut-être des Elfes. Plus loin en quittant la 910 pour aller au plus prés du glacier il faut traverser une zone de lave accidentée, les véhicules (tout terrain obligatoirement) se dandinent sur des reliefs parfois en escaliers, le passager doit parfois descendre et guider l'auto.
En vélo c'est plus simple ce sera slalom et gymkhana. Inutile de préciser qu'il faut un vélo, des pneus, des portes bagages indestructibles, et prévoir de la pommade adoucissante pour l'arrière train du cycliste.
On peut voir ici de remarquables laves cordées sur de grandes surfaces. Plus loin la vue porte sur un "sandur" parsemé de piquets c'est la direction à suivre, seulement ici c'est le lit d'un cours d'eau intermittent.
En début de saison de fonte des neiges c'est impraticable, c'est une rivière, il y a plusieurs centaines de métres à parcourir ainsi, peut-être un km... c'est trés large et long et sur une surface sablo-gravilloneuse risquant d'être meuble.
Nous l'avons franchi le 14 juillet 2003, l'hiver avait été peu neigeux, le sol était mouillé mais porteur, quelques filets d'eau par ci par là. Si la chaleur s'installe c'est le glacier qui inonde cet endroit.
Ensuite la piste prend de l'altitude et emmène sur une succession de plateaux rocheux, trés caillouteux, la piste n'est pas de tout repos (quand il y en a une) il faut repérer les caïrns ou les piquets. Plus haut on se retrouve dans un immense espace minéral amenant au refuge de Kistuffel, privé mais servant d'abri d'urgence (radio-téléphone).
A ce point le refuge de Dreki et celui de Nýdalur se trouvent chacun à 45km. Aprés Kistufell le parcours est (relativement) plus aisé. Il faut faire 90 km en autonomie totale entre les deux refuges, à vélo c'est je suppose 3 jours !! de plus en altitude les points d'eau sont rares , disons que je ne les ai pas remarqués....
Ici la vue porte loin, on est adossé au glacier et tout le désert de pierre s'offre à vous en contre bas, on est sur la lune !
Un conseil, non une obligation partez avec un GPS de rando et une boussole, jouez au petit Poucet, balisez votre parcours, enregistrez régulierement les points de passage, si le brouillard tombe ce sera le seul moyen de retrouver la civilisation. Ne comptez pas sur le téléphone portable...
En deux jours je n'ai croisé que trois véhicules... dont une Française une Bretonne (ils vont coloniser l'Islande!!!) et son copain un américain et chacun avec son véhicule... par mesure de sécurité...
Si vous demandez des renseignements au refuge Dreki sur ce parcours c'est certain ils feront tout pour vous dissuader... Ils l'ont fait pour nous en voiture...alors en vélo!! Dans cette région je n'en ai pas croisé un seul.
Pour info dans la région il y a le refuge camping de Kverkfjöll au bout de la F902, c'est plus facile d'accès, plus fréquenté : grotte de glace, randos glaciaires.
En attendant de lire le récit de cette aventure.
Bon courage
J'ai fouillé au fond de ma tête pour rassembler les souvenirs à propos de cet itinéraire.
Au sud du volcan Askja la piste devient sableuse, pas du sable fin, mais pas une piste en dur non plus, à vélo dur dur!! Surtout que cette traversée est assez longue.
Parcourir cette zone quand le soleil évapore l'humidité du sable est un émerveillement, l'air devient vaporeux, les quelques rochers dispersés prennent d'étranges formes mouvantes peut-être des Elfes. Plus loin en quittant la 910 pour aller au plus prés du glacier il faut traverser une zone de lave accidentée, les véhicules (tout terrain obligatoirement) se dandinent sur des reliefs parfois en escaliers, le passager doit parfois descendre et guider l'auto.
En vélo c'est plus simple ce sera slalom et gymkhana. Inutile de préciser qu'il faut un vélo, des pneus, des portes bagages indestructibles, et prévoir de la pommade adoucissante pour l'arrière train du cycliste.
On peut voir ici de remarquables laves cordées sur de grandes surfaces. Plus loin la vue porte sur un "sandur" parsemé de piquets c'est la direction à suivre, seulement ici c'est le lit d'un cours d'eau intermittent.
En début de saison de fonte des neiges c'est impraticable, c'est une rivière, il y a plusieurs centaines de métres à parcourir ainsi, peut-être un km... c'est trés large et long et sur une surface sablo-gravilloneuse risquant d'être meuble.
Nous l'avons franchi le 14 juillet 2003, l'hiver avait été peu neigeux, le sol était mouillé mais porteur, quelques filets d'eau par ci par là. Si la chaleur s'installe c'est le glacier qui inonde cet endroit.
Ensuite la piste prend de l'altitude et emmène sur une succession de plateaux rocheux, trés caillouteux, la piste n'est pas de tout repos (quand il y en a une) il faut repérer les caïrns ou les piquets. Plus haut on se retrouve dans un immense espace minéral amenant au refuge de Kistuffel, privé mais servant d'abri d'urgence (radio-téléphone).
A ce point le refuge de Dreki et celui de Nýdalur se trouvent chacun à 45km. Aprés Kistufell le parcours est (relativement) plus aisé. Il faut faire 90 km en autonomie totale entre les deux refuges, à vélo c'est je suppose 3 jours !! de plus en altitude les points d'eau sont rares , disons que je ne les ai pas remarqués....
Ici la vue porte loin, on est adossé au glacier et tout le désert de pierre s'offre à vous en contre bas, on est sur la lune !
Un conseil, non une obligation partez avec un GPS de rando et une boussole, jouez au petit Poucet, balisez votre parcours, enregistrez régulierement les points de passage, si le brouillard tombe ce sera le seul moyen de retrouver la civilisation. Ne comptez pas sur le téléphone portable...
En deux jours je n'ai croisé que trois véhicules... dont une Française une Bretonne (ils vont coloniser l'Islande!!!) et son copain un américain et chacun avec son véhicule... par mesure de sécurité...
Si vous demandez des renseignements au refuge Dreki sur ce parcours c'est certain ils feront tout pour vous dissuader... Ils l'ont fait pour nous en voiture...alors en vélo!! Dans cette région je n'en ai pas croisé un seul.
Pour info dans la région il y a le refuge camping de Kverkfjöll au bout de la F902, c'est plus facile d'accès, plus fréquenté : grotte de glace, randos glaciaires.
En attendant de lire le récit de cette aventure.
Bon courage