Bonjour à tous !
Chose promise, chose due, n'est-ce-pas !
Je m'en vais donc vous narrer les aventures hivernales de notre second voyage en cette terre fabuleuse et singulière.
Je vous rassure immédiatement nous ne sommes partis que 7 jours, cela ne devrait donc pas traîner en longueur ; d'autant plus que le temps a passé et les souvenirs s'effritent, s'abîment, se perdent ?
C'est ainsi, le temps fait son ?uvre !
Nous sommes partis en amoureux, c'est-à-dire à 2, à la fin de l'année 2012 et au tout début de l'année 2013.
Nous avions franchi le pas pour une première fois à l'été 2012, comme je vous l'ai déjà écrit, après une décennie de rêve, de lectures islandaises, de musiques islandaises, nous qui n'avions jamais voyagé jusqu'alors avions enfin préparé et réalisé ce merveilleux premier voyage.
Après quoi nous avions eu envie de découvrir l'Islande en hiver, sans attendre une décennie !
En hiver, pour découvrir la vie des islandais avec ces nuits si longues, voir peut-être des aurores boréales et surtout être à Reykjavik pour le 31 décembre !
Mon homme eut cet automne-ci ses 40 ans ! Ce fut l'occasion d'une belle fête où familles et amis se réunirent pour nous offrir cette chance, sans attendre ! Merci !
Alors que j'avais préparé notre voyage de l'été 2012 au cours d'une année entière, ce voyage-ci fut préparé en 1 mois à peine !
Comme vous nous connaissez un peu maintenant , si vous avez lu « Skyrs, hot-pots et macareux à gogo », vous savez que nous ne sommes pas téméraires !
Hors de questions pour nous de prendre des risques inconsidérés ou des risques si petits soient-ils ! Yep ! Contrairement à ce que s'imaginent certains de nos potes, nous ne sommes pas des aventuriers !
De plus si aujourd'hui cela semble différent, il y a 3 ans, il n'y avait pas beaucoup d'infos sur l'Islande en hiver
. Et en tous cas, impossible de prévoir le temps, les tempêtes, et autres intempéries ; et beaucoup d'hôtels, auberges etc. sont fermés.
Après hésitations car nous ne sommes pas adeptes des voyages organisés, en groupe, avec guide, nous avons opté pour une excursion proposée par Extrême Iceland au nom alléchant « A la poursuite des aurores boréales à Hveravellir » pour 3 jours, la soirée du 31 à Reykjavik, et les 3 jours suivants sur le sud, car nous avions envie de revoir les sites vus au cours de l'été avec leurs habits d'hiver, et aussi on s'est dit que c'était le secteur le plus certainement « dégagé » !
Nous avons pris l'avion le vendredi 28 décembre 2012 à 13h20. Comme nous étions tous les 2 avec peu de bagages, nous avons pris le train puis le RER pour rejoindre Roissy.
Nous avons voyagé comme à chaque fois avec Icelandair. On aime bien la petite tablette avec tous plein de films et de musiques qui nous dit où l'on se trouve, à quelle altitude et quelle température.
On a eu un bonus de vol en raison de chutes de neige, ils ont dû nettoyer la piste entre chaque atterrissage, je pense. Nous avons fini pas nous poser, de nuit, avec de la neige partout ! Waouh quelle sensation !
La neige tombait fort et à travers le carreau du flybus qui nous emmenenait vers Reykjavik, nous avons savouré et admiré les paysages et la neige.
Alors qu'on envisageait déjà de faire le chemin jusqu'à notre guesthouse les pieds dans la neige, on a compris qu'il y avait des navettes pour emmener chacun devant sa porte ! Incroyable, ça, non ?
Et donc, on nous a gentiment déposés devant la porte de chez Monique. Face à la mairie et au lac, Tjarnargata 10 B, 101 Reykjavik ! Trop bien placé !
Nous avons sonné, une dame a ouvert, un peu surprise ... et nous dit qu'elle ne nous attendait pas ! Grosse frayeur ! Surtout que nous avions réservé cette première nuit, la dernière avant le vol retour et celle du 31 décembre ! Finalement, elle nous laisse entrer ; nous poussons un soupir de soulagement !
Monique est un sacré numéro, un peu tête en l'air et très bavarde ! Je vous invite à relire l'article paru l'an passé dans "Courriers d'Islande" où elle expliquait son parcours !
Je m'arrête pour aujourd'hui avec quelques photos en lien.
Bless bless !
https://plus.google.com/116936404830538 ... 44ryDCxjcg
Où l'on ne verra ni Hveravellir, ni aurore boréale !
Modérateurs : Myriaðe, Souricette
Godan Daginn tous !
Photo 22 ? ... gnak, gnak, gnak ! On n'y est pas encore, chère Myriade ! Il te faudra apprendre la patience, petit scarabée
Je suis allée rechercher les quelques photos faites avec mon téléphone pour vous les partager mais naturellement, comme je suis hyper douée, le partage ne fonctionne pas ^^, faut que je bricole google ! En attendant que je soulève le capot ...
Pour vous faire patienter et sans respecter l'ordre chronologique ni géographique, voici une petite vidéo prise au matin du 3 janvier, sur la plage où l'on peut voir l'avion DC3 :
https://youtu.be/3yW7v8UXXpk
Et puis celle-ci, la veille :
https://youtu.be/ddwCWmYB9jA
En attendant que je me dépatouille avec les photos - j'entends vos moqueries, ne riez pas trop fort -, voici un petit bout de récit - je suis d'accord, mon sens de l'organisation ne s'améliore absolument pas !!! :
Après avoir déposé nos bagages, nous sortons en ville à la recherche d'une supérette où acheter de quoi préparer notre repas ; il est déjà tard ! La ville est illuminée de décorations, ici un troll danse sur le mur ; la neige partout donne un aspect singulier à la capitale. A notre étage chez Monique, il y a une polonaise qui vit là depuis quelques mois. Elle a aménagé sa chambre à sa façon à elle, il y a -dans mon souvenir- beaucoup de crucifix et une sorte d 'autel dédié à la vierge. Pour autant, elle est un peu pète-sec et il y a des papiers collés partout dans la cuisine pour dire aux nouveaux arrivants que ses affaires ne sont pas le bien de tous ! Bon, elle a dû se faire prendre par inadvertance ses provisions par des touristes croyant avoir trouvé un super panier de choses laissées en libre service. Je dois avouer qu'à notre étage, dans les communs : cuisine et couloirs, c'est un peu cra-cra. J'ai le droit de l'écrire ? La chambre est très propre et la salle-de-bain aussi. L'eau de la douche fleure bon l'oeuf pourri : bienvenue à Reykjavik ! J'en ai presque la nausée !
Le lendemain matin, une personne d'Extrême Iceland doit passer nous prendre. En effet à l'heure dite, un véhicule vient nous chercher : il y a déjà Sasha et sa mère Marina. Elles sont russes, Sasha me semble très jeune, elle nous expliquera plus tard travailler à Londres dans le « pétrole » et une fois l'année, mère et fille se retrouvent pour un voyage commun. Nous nous arrêtons quelques rues plus loin pour récupérer Loana et Cory, un couple de canadien qui sont venus se marier ici et font donc leur voyage de noce. Notre groupe est au complet. Nous rejoignons alors les bureaux où le charismatique Björn nous accueille. C'est le fondateur et directeur d'Extrême Iceland, il est géologue et a écrit des bouquins, il a découvert aussi une grotte. Il nous explique qu'une sérieuse tempête de neige sévit depuis la veille dans les Hautes Terres et que pour gagner Hveravellir, cela serait trop compliqué même en super truck, et qu'une fois sur place, on n'y verrait pas à 3 mètres, donc aucune chance de voir une aurore ! Il nous propose de changer la destination pour le Landmannalaugar où le ciel semble bien dégagé. C'est vraiment dommage qu'il ne nous ait pas accompagné car je suis certaine que rien n'aurait été pareil !
Aujourd'hui , alors que je vous écris, ne restent que de bons souvenirs, mais sur le moment, il est vrai que j'étais un peu colère contre Extrême Iceland ?
Nous avons embarqué de grosses combinaisons, pour celles qui n'avaient pas prévu de vêtements chauds, elles ressemblent un peu à celle qu'on avait enfilé pour aller voir les baleines à Husavik.
Pourtant, c'est bien la seule réponse que l'on m'avait faite à la question posée : que doit-on avoir dans notre sac : des vêtements chauds ! Oui, merci, ça j'y aurais pensé ! Par contre, j'aurais bien apprécié de savoir quelques autres petites choses ...
Nous démarrons, pour quitter les lieux, il faut remonter une courte mais abrupte pente, et l'on entend un gros bruit, façon bas de caisse qui frotte le sol. Le conducteur s'arrête, jette un ?il rapide en dessous, et dit que tout semble ok. Nous repartons, le conducteur était le mécano de leur équipe, je crois. A peine 5 minutes et on s'arrête déjà à côté d'un Vinne..., magasin d'alcools ! Alors, là, je dois dire que j'hallucine un peu ! Bon, il est « trop » tôt, le magasin est encore fermé, mais il nous rassure en expliquant qu'on en trouvera un autre sur la route ! Mon homme et moi, on est déjà dans la 4ème dimension !
Nous voilà enfin partis pour de vrai, et l'on prend la route de Thingvellir. Il y a beaucoup de neige et sur le bas-côté, des véhicules en difficultés. Alors que nous approchons du grand Thingvatn, un gros bruit, puis notre véhicule s'arrête sur la route ! Nous sommes en rade ! Une grosse barre a lâché et traîne sur la route, suite au frottage du point de départ, bien sûr ! Je ne sais plus ce que c'était, mais avec la photo les spécialistes vont pouvoir nous le dire ! Il nous explique que l'on doit attendre un autre véhicule de Reykjavik. Et l'on attend tout bonnement des heures ! Tous restent dans la voiture, je sors marcher et faire quelques photos. Naturellement, le temps de jour est précieux puisqu'il est si court, et depuis qu'on est monté dans cette voiture, on dirait qu'on ne fait que le gâcher ! Finalement, arrive un autre véhicule avec un autre chauffeur. Le conducteur reste avec son véhicule pour la réparer et nous laisse donc au bon soin de Trusty (ou Trausty ? ). Le gars, hyper taciturne, lâche très peu de mots, bois à la tasse ? certainement pas du thé chaud. On arrive sur les hauts de Thingvellir, et il nous dit « vous avez 20 minutes » ! Décidément, cela augure très mal de la suite ! C'est précisément tout ce que je déteste ! Nous qui aimons prendre notre temps, savourer, profiter, aller à notre rythme ! Lorsqu'on revient à la voiture, tous sont déjà à l'intérieur à nous attendre. Je suis désolée et me dis que cela commence tellement pas comme je l'avais rêvé.
Nous repartons, et je demande au chauffeur si nous nous allons à Oxarfoss, et il me répond que je pourrai la voir par la fenêtre ! Là, j'ai déjà perdu toutes illusions et me demandent ce que nous sommes venus faire dans cette galère ! Nous faisons au même pas de course insensé et détestable les sites de Gullfoss et Geysir. Il attend dans sa bagnole et semble nous détester alors que c'est lui qui nous impose cette façon de faire ! Puis nous repartons, la nuit arrive et nous nous dirigeons vers Selfoss. Il est entre 16h00 et 17h00, nous n'avons pas encore déjeuné mais devinez où l'on s'arrête, en premier ? Je vous le donne dans le mil : au magasin d'alcool ! Tous se ruent et visiblement, ils savent quoi prendre ! Nous, on est là, comme chez un caviste à étudier les rayons en se demandant pourquoi on est là et en quel occasion nous allons boire ! Bien sûr tout « s'éclairera » tout à l'heure ! Ah ! Ah ! S'éclairera », c'est une façon de parler puisqu'on n'aura pas d'électricité, pas de lumière, pas de chauffage, mais ça, on ne le sait pas encore ! On ne sait pas, mais les autres eux doivent le savoir, qu'il faudra de l'alcool pour se réchauffer !
Bref, je crois qu'on choisit finalement un vin rouge avec bouchon à vis ! Je vous jure qu'on n'avait pas le choix, aucun bouchon de liège à l'horizon !
On se pose devant un hamburger avec notre épuipe pour enfin faire connaissance et échanger. Trusty lui s'est mit à l'écart ! Ensuite, nous repartons, cette fois, route pour le Landmannalaugar, nous quittons les lumières de la ville et nous nous enfonçons dans le noir ...
A bientôt ! Avec les photos, j'espère !
Photo 22 ? ... gnak, gnak, gnak ! On n'y est pas encore, chère Myriade ! Il te faudra apprendre la patience, petit scarabée
Je suis allée rechercher les quelques photos faites avec mon téléphone pour vous les partager mais naturellement, comme je suis hyper douée, le partage ne fonctionne pas ^^, faut que je bricole google ! En attendant que je soulève le capot ...
Pour vous faire patienter et sans respecter l'ordre chronologique ni géographique, voici une petite vidéo prise au matin du 3 janvier, sur la plage où l'on peut voir l'avion DC3 :
https://youtu.be/3yW7v8UXXpk
Et puis celle-ci, la veille :
https://youtu.be/ddwCWmYB9jA
En attendant que je me dépatouille avec les photos - j'entends vos moqueries, ne riez pas trop fort -, voici un petit bout de récit - je suis d'accord, mon sens de l'organisation ne s'améliore absolument pas !!! :
Après avoir déposé nos bagages, nous sortons en ville à la recherche d'une supérette où acheter de quoi préparer notre repas ; il est déjà tard ! La ville est illuminée de décorations, ici un troll danse sur le mur ; la neige partout donne un aspect singulier à la capitale. A notre étage chez Monique, il y a une polonaise qui vit là depuis quelques mois. Elle a aménagé sa chambre à sa façon à elle, il y a -dans mon souvenir- beaucoup de crucifix et une sorte d 'autel dédié à la vierge. Pour autant, elle est un peu pète-sec et il y a des papiers collés partout dans la cuisine pour dire aux nouveaux arrivants que ses affaires ne sont pas le bien de tous ! Bon, elle a dû se faire prendre par inadvertance ses provisions par des touristes croyant avoir trouvé un super panier de choses laissées en libre service. Je dois avouer qu'à notre étage, dans les communs : cuisine et couloirs, c'est un peu cra-cra. J'ai le droit de l'écrire ? La chambre est très propre et la salle-de-bain aussi. L'eau de la douche fleure bon l'oeuf pourri : bienvenue à Reykjavik ! J'en ai presque la nausée !
Le lendemain matin, une personne d'Extrême Iceland doit passer nous prendre. En effet à l'heure dite, un véhicule vient nous chercher : il y a déjà Sasha et sa mère Marina. Elles sont russes, Sasha me semble très jeune, elle nous expliquera plus tard travailler à Londres dans le « pétrole » et une fois l'année, mère et fille se retrouvent pour un voyage commun. Nous nous arrêtons quelques rues plus loin pour récupérer Loana et Cory, un couple de canadien qui sont venus se marier ici et font donc leur voyage de noce. Notre groupe est au complet. Nous rejoignons alors les bureaux où le charismatique Björn nous accueille. C'est le fondateur et directeur d'Extrême Iceland, il est géologue et a écrit des bouquins, il a découvert aussi une grotte. Il nous explique qu'une sérieuse tempête de neige sévit depuis la veille dans les Hautes Terres et que pour gagner Hveravellir, cela serait trop compliqué même en super truck, et qu'une fois sur place, on n'y verrait pas à 3 mètres, donc aucune chance de voir une aurore ! Il nous propose de changer la destination pour le Landmannalaugar où le ciel semble bien dégagé. C'est vraiment dommage qu'il ne nous ait pas accompagné car je suis certaine que rien n'aurait été pareil !
Aujourd'hui , alors que je vous écris, ne restent que de bons souvenirs, mais sur le moment, il est vrai que j'étais un peu colère contre Extrême Iceland ?
Nous avons embarqué de grosses combinaisons, pour celles qui n'avaient pas prévu de vêtements chauds, elles ressemblent un peu à celle qu'on avait enfilé pour aller voir les baleines à Husavik.
Pourtant, c'est bien la seule réponse que l'on m'avait faite à la question posée : que doit-on avoir dans notre sac : des vêtements chauds ! Oui, merci, ça j'y aurais pensé ! Par contre, j'aurais bien apprécié de savoir quelques autres petites choses ...
Nous démarrons, pour quitter les lieux, il faut remonter une courte mais abrupte pente, et l'on entend un gros bruit, façon bas de caisse qui frotte le sol. Le conducteur s'arrête, jette un ?il rapide en dessous, et dit que tout semble ok. Nous repartons, le conducteur était le mécano de leur équipe, je crois. A peine 5 minutes et on s'arrête déjà à côté d'un Vinne..., magasin d'alcools ! Alors, là, je dois dire que j'hallucine un peu ! Bon, il est « trop » tôt, le magasin est encore fermé, mais il nous rassure en expliquant qu'on en trouvera un autre sur la route ! Mon homme et moi, on est déjà dans la 4ème dimension !
Nous voilà enfin partis pour de vrai, et l'on prend la route de Thingvellir. Il y a beaucoup de neige et sur le bas-côté, des véhicules en difficultés. Alors que nous approchons du grand Thingvatn, un gros bruit, puis notre véhicule s'arrête sur la route ! Nous sommes en rade ! Une grosse barre a lâché et traîne sur la route, suite au frottage du point de départ, bien sûr ! Je ne sais plus ce que c'était, mais avec la photo les spécialistes vont pouvoir nous le dire ! Il nous explique que l'on doit attendre un autre véhicule de Reykjavik. Et l'on attend tout bonnement des heures ! Tous restent dans la voiture, je sors marcher et faire quelques photos. Naturellement, le temps de jour est précieux puisqu'il est si court, et depuis qu'on est monté dans cette voiture, on dirait qu'on ne fait que le gâcher ! Finalement, arrive un autre véhicule avec un autre chauffeur. Le conducteur reste avec son véhicule pour la réparer et nous laisse donc au bon soin de Trusty (ou Trausty ? ). Le gars, hyper taciturne, lâche très peu de mots, bois à la tasse ? certainement pas du thé chaud. On arrive sur les hauts de Thingvellir, et il nous dit « vous avez 20 minutes » ! Décidément, cela augure très mal de la suite ! C'est précisément tout ce que je déteste ! Nous qui aimons prendre notre temps, savourer, profiter, aller à notre rythme ! Lorsqu'on revient à la voiture, tous sont déjà à l'intérieur à nous attendre. Je suis désolée et me dis que cela commence tellement pas comme je l'avais rêvé.
Nous repartons, et je demande au chauffeur si nous nous allons à Oxarfoss, et il me répond que je pourrai la voir par la fenêtre ! Là, j'ai déjà perdu toutes illusions et me demandent ce que nous sommes venus faire dans cette galère ! Nous faisons au même pas de course insensé et détestable les sites de Gullfoss et Geysir. Il attend dans sa bagnole et semble nous détester alors que c'est lui qui nous impose cette façon de faire ! Puis nous repartons, la nuit arrive et nous nous dirigeons vers Selfoss. Il est entre 16h00 et 17h00, nous n'avons pas encore déjeuné mais devinez où l'on s'arrête, en premier ? Je vous le donne dans le mil : au magasin d'alcool ! Tous se ruent et visiblement, ils savent quoi prendre ! Nous, on est là, comme chez un caviste à étudier les rayons en se demandant pourquoi on est là et en quel occasion nous allons boire ! Bien sûr tout « s'éclairera » tout à l'heure ! Ah ! Ah ! S'éclairera », c'est une façon de parler puisqu'on n'aura pas d'électricité, pas de lumière, pas de chauffage, mais ça, on ne le sait pas encore ! On ne sait pas, mais les autres eux doivent le savoir, qu'il faudra de l'alcool pour se réchauffer !
Bref, je crois qu'on choisit finalement un vin rouge avec bouchon à vis ! Je vous jure qu'on n'avait pas le choix, aucun bouchon de liège à l'horizon !
On se pose devant un hamburger avec notre épuipe pour enfin faire connaissance et échanger. Trusty lui s'est mit à l'écart ! Ensuite, nous repartons, cette fois, route pour le Landmannalaugar, nous quittons les lumières de la ville et nous nous enfonçons dans le noir ...
A bientôt ! Avec les photos, j'espère !
Une radio islandaise en fond, nous scrutons la nuit. La route est désormais enneigée. Un certain temps de route et nous prenons la piste F208 Nord complètement enneigée. Trusty arrête son véhicule pour dégonfler les pneus avant d'entamer une montée. Ensuite, il roule en prenant pour repère les pilonnes électriques et lorsqu'il n'y en a plus, à l'aide du GPS ! J'avoue ne pas avoir la notion du temps pour le trajet depuis Selfoss. Il faut dire qu'avec une nuit qui est là dès 16h00/16h30, difficile de savoir. Oui, c'est vrai, je n'ai pas de montre en plus !
Au bout d'un moment, nous arrivons à un gué où il y a plusieurs véhicules. Nous attendent-ils ? Il y a là aussi 2 jet-ski qui s'amusent à prendre de la vitesse et à traverser la rivière en glissant sur l'eau. Nous faisons une pause, tous se parlent islandais. On ignore qui est qui ! Finalement, nous repartons et arrivons rapidement à la cabane du Landmannalaugar.
Et là, on oublie le groupe de 6 touristes que nous sommes! Quelqu'un nous indique la chambrée à gauche au rez-de-chaussée, (celle où nous ne dormirons pas à cause du ronfleur 2 ans plus tard, vous savez!), ça brasse en tous sens.
Nous sommes posés là, emmitouflés, bonnet sur la tête. Nous nous attablons, on allume une bougie restée sur la table pour avoir un peu de lumière et donc, là, nous comprenons instinctivement que c'est le moment de sortir l'alcool !
Si quelqu'un avait passé la tête en nous disant un mot sympa, du genre « on ne vous a pas oubliés ! » ou « salut, on arrive ! » ou toutes autres paroles établissant un contact entre eux et nous, franchement on aurait apprécié. Mais la communication est clairement leur point très faible...
Donc, en résumé, ça caille sévèrement et on est dans le noir... et visiblement, notre stock d'alcool ne tiendra pas la soirée !
Je ne sais plus à quel moment, j'ai découvert les toilettes !
Ce sont des wc d'hiver, il s'agit d'une planche de contreplaquée (un peu haute pour moi), sans lumière, sans eau, sans chauffage (désolée d'être redondante, mais c'est pour vous poser l'ambiance). La petite pièce se trouve dans un bâtiment à l'extérieur, où il y a des bouteilles de gaz.
A l'été 2014, nous avons essayé de la situer, la pièce était cadenacée. A chaque fois que nous souhaitions nous y rendre, il fallait emprunter une frontale à « celle » qui en avait une ! Oui, parce que on ne nous avait pas précisé la nécessité d'en avoir, alors les nôtres étaient restées chez nous !
Aller aux toilettes est devenu de plus en plus un cauchemar, au fur et à mesure de l'usage.
C'est peut-être pour cela que Marc verra le lendemain une dame d'un certain âge -islandaise- faire pipi directement au coin de la cabane, à la vue de tous, donc ! Désolée, c'est très « pipi-caca » aujourd'hui, mais c'est toujours quand cela vous manque que vous vous mettez à apprécier vraiment les choses, le confort basique d'une douche, par exemple. Cette dame m'a raconté qu'il n'y avait pas grand chose qui l'inquiétait, tant elle en a vu de toutes les couleurs avec son mari à travers le monde ! Elle m'a dit rester stoïque et patiente en toutes circonstances : au milieu du bush en Australie, comme coincée sur un glacier en Islande ! (Photo « 22 », Myriade, c'est eux ! Mais ça, c'est le lendemain!).
Je ne veux pas avoir l'air de me plaindre, même si je ne veux pas non plus oublier les sensations éprouvées à vif. Je sais qu'on a vécu tout de même quelque chose d'assez singulier et qu'on ne revivra pas de sitôt !
Finalement, on a dîné à la lueur de frontale plongée dans un grand verre.
Pas mal de personnes, que l'on imagine tous être d'Extrême Iceland ! On ne sait toujours pas qui est qui ! Il y a ,à notre table, un couple de russe qui bien sûr sympathise avec Sasha et Marina.
Dans la nuit étoilée, j?ai remarqué une trace un peu blanchâtre, comme s?il y avait une 2ème voie lactée. Un peu plus tard, sur l?écran des 2 appareils photos posés là sur trépieds, on verra un fin trait vert à cet endroit. Mais à l??il nu , que nenni !
Après quoi, nous enfilons nos maillots de bain pour aller nous baigner dans les sources chaudes.
Je me souviens de la fil indienne que nous formons dans la neige, de Marina qui tombe plusieurs fois et que j'aide à se relever, et des rires quand elle me dit de la laisser là, dans la neige !
Nous nous déshabillons trèèèèès vite en laissant nos fringues sur le ponton pour nous plonger avec délice dans l'eau si chaude. Il y a là toute une bande d'Islandais qui entament un chant tonitruant. Bien sûr, tous ont une bière, car comme vous le savez la bière est l'accessoire indispensable dans les sources chaudes ! Nous profitons de la sensation incroyable d'être là, dans la nuit étoilée, entourée de neige épaisse. Un monsieur portant un bonnet, se lève et s'avère nu ! Je me demande si les autres avaient un maillot de bain ! Finalement vient le moment de s'extraire de ce pur délice ! Je me souviendrai toujours de la sensation inédite en sortant lorsque j'ai posé mon pied nu sur le ponton de bois avec une étrange sensation de brûlure et celle de mes cheveux qui gèlent illico dans un léger bruit croustillant. Il gèle sévèrement ! Mes chaussettes sont parfaitement immettables. J'enfile mon pantalon, ma veste, mes pieds nus dans mes godasses et je cours comme une folle, dépassant les autres sur le chemin dans la neige pour sauter la première dans mon duvet ! Bien sûr, il fait toujours froid dedans mais moins que dehors, faut l'avouer !
Je m'endors donc tout habillée, bonnet vissée sur la tête !
Les « jeunes gars » d'Extrême Iceland se sont couchés très tard, bien longtemps après nous.
Le lendemain matin, nous prenons le petit déjeuner avec le couple russe qui nous bichonne gentiment. Et lorsque je demande à la personne qui les accompagne et qui porte le même bonnet bleu, avec pompom et drapeau islandais que le mien, « que fait-on aujourd'hui ? », il me répond dans un sourire surpris : « Vous, je ne sais pas ! Mais nous, on part ! » ! Je comprends donc, que ce groupe-ci n'est pas le nôtre !
Il y a là aussi un allemand, seul, qui met ses lentilles à la lumière d'une frontale, et qui partira en raquettes 2 matins de suite. Depuis la veille, j'ai l'impression de le connaître , lorsque tout à coup, cela fait tilt, c'est le portrait craché de Jack 2.0 , personnage d'une série qu'on aimait bien regarder !
C?était ça :
https://www.youtube.com/watch?v=dJA85yN_NtQ
quelqu?un se souvient ?
Le jour est levé, il est donc 10h00 du matin passé et les «jeunes gars d'Extrême Iceland » dorment encore ? Nous sortons nous balader, Marc et moi.
En réalité, il aurait été plus honnête de leur part de nous expliquer le projet et ses modalités, cela nous aurait évité d'attendre et de ne pas trop savoir comment agir !
A leur réveil, je leur demande donc quel est le projet pour la journée ? qui est déjà bien entamée et je vous rappelle que le temps de jour est tellement court à cette période de l'année !
Et en fait, personne ne semble avoir envisagé quoique soit ! On me répond qu'on ira faire du moto-neige dans l'après-midi ? Je leur rétorque que c'est un peu court comme programme. Et dans le rôle de la française râleuse, je demande ...
Finalement, Gunnar nous emmènera faire un tour dans les neiges infiniment calmes, je vous raconterai ça la prochaine fois !
https://youtu.be/EomEjDwdtTo
Au bout d'un moment, nous arrivons à un gué où il y a plusieurs véhicules. Nous attendent-ils ? Il y a là aussi 2 jet-ski qui s'amusent à prendre de la vitesse et à traverser la rivière en glissant sur l'eau. Nous faisons une pause, tous se parlent islandais. On ignore qui est qui ! Finalement, nous repartons et arrivons rapidement à la cabane du Landmannalaugar.
Et là, on oublie le groupe de 6 touristes que nous sommes! Quelqu'un nous indique la chambrée à gauche au rez-de-chaussée, (celle où nous ne dormirons pas à cause du ronfleur 2 ans plus tard, vous savez!), ça brasse en tous sens.
Nous sommes posés là, emmitouflés, bonnet sur la tête. Nous nous attablons, on allume une bougie restée sur la table pour avoir un peu de lumière et donc, là, nous comprenons instinctivement que c'est le moment de sortir l'alcool !
Si quelqu'un avait passé la tête en nous disant un mot sympa, du genre « on ne vous a pas oubliés ! » ou « salut, on arrive ! » ou toutes autres paroles établissant un contact entre eux et nous, franchement on aurait apprécié. Mais la communication est clairement leur point très faible...
Donc, en résumé, ça caille sévèrement et on est dans le noir... et visiblement, notre stock d'alcool ne tiendra pas la soirée !
Je ne sais plus à quel moment, j'ai découvert les toilettes !
Ce sont des wc d'hiver, il s'agit d'une planche de contreplaquée (un peu haute pour moi), sans lumière, sans eau, sans chauffage (désolée d'être redondante, mais c'est pour vous poser l'ambiance). La petite pièce se trouve dans un bâtiment à l'extérieur, où il y a des bouteilles de gaz.
A l'été 2014, nous avons essayé de la situer, la pièce était cadenacée. A chaque fois que nous souhaitions nous y rendre, il fallait emprunter une frontale à « celle » qui en avait une ! Oui, parce que on ne nous avait pas précisé la nécessité d'en avoir, alors les nôtres étaient restées chez nous !
Aller aux toilettes est devenu de plus en plus un cauchemar, au fur et à mesure de l'usage.
C'est peut-être pour cela que Marc verra le lendemain une dame d'un certain âge -islandaise- faire pipi directement au coin de la cabane, à la vue de tous, donc ! Désolée, c'est très « pipi-caca » aujourd'hui, mais c'est toujours quand cela vous manque que vous vous mettez à apprécier vraiment les choses, le confort basique d'une douche, par exemple. Cette dame m'a raconté qu'il n'y avait pas grand chose qui l'inquiétait, tant elle en a vu de toutes les couleurs avec son mari à travers le monde ! Elle m'a dit rester stoïque et patiente en toutes circonstances : au milieu du bush en Australie, comme coincée sur un glacier en Islande ! (Photo « 22 », Myriade, c'est eux ! Mais ça, c'est le lendemain!).
Je ne veux pas avoir l'air de me plaindre, même si je ne veux pas non plus oublier les sensations éprouvées à vif. Je sais qu'on a vécu tout de même quelque chose d'assez singulier et qu'on ne revivra pas de sitôt !
Finalement, on a dîné à la lueur de frontale plongée dans un grand verre.
Pas mal de personnes, que l'on imagine tous être d'Extrême Iceland ! On ne sait toujours pas qui est qui ! Il y a ,à notre table, un couple de russe qui bien sûr sympathise avec Sasha et Marina.
Dans la nuit étoilée, j?ai remarqué une trace un peu blanchâtre, comme s?il y avait une 2ème voie lactée. Un peu plus tard, sur l?écran des 2 appareils photos posés là sur trépieds, on verra un fin trait vert à cet endroit. Mais à l??il nu , que nenni !
Après quoi, nous enfilons nos maillots de bain pour aller nous baigner dans les sources chaudes.
Je me souviens de la fil indienne que nous formons dans la neige, de Marina qui tombe plusieurs fois et que j'aide à se relever, et des rires quand elle me dit de la laisser là, dans la neige !
Nous nous déshabillons trèèèèès vite en laissant nos fringues sur le ponton pour nous plonger avec délice dans l'eau si chaude. Il y a là toute une bande d'Islandais qui entament un chant tonitruant. Bien sûr, tous ont une bière, car comme vous le savez la bière est l'accessoire indispensable dans les sources chaudes ! Nous profitons de la sensation incroyable d'être là, dans la nuit étoilée, entourée de neige épaisse. Un monsieur portant un bonnet, se lève et s'avère nu ! Je me demande si les autres avaient un maillot de bain ! Finalement vient le moment de s'extraire de ce pur délice ! Je me souviendrai toujours de la sensation inédite en sortant lorsque j'ai posé mon pied nu sur le ponton de bois avec une étrange sensation de brûlure et celle de mes cheveux qui gèlent illico dans un léger bruit croustillant. Il gèle sévèrement ! Mes chaussettes sont parfaitement immettables. J'enfile mon pantalon, ma veste, mes pieds nus dans mes godasses et je cours comme une folle, dépassant les autres sur le chemin dans la neige pour sauter la première dans mon duvet ! Bien sûr, il fait toujours froid dedans mais moins que dehors, faut l'avouer !
Je m'endors donc tout habillée, bonnet vissée sur la tête !
Les « jeunes gars » d'Extrême Iceland se sont couchés très tard, bien longtemps après nous.
Le lendemain matin, nous prenons le petit déjeuner avec le couple russe qui nous bichonne gentiment. Et lorsque je demande à la personne qui les accompagne et qui porte le même bonnet bleu, avec pompom et drapeau islandais que le mien, « que fait-on aujourd'hui ? », il me répond dans un sourire surpris : « Vous, je ne sais pas ! Mais nous, on part ! » ! Je comprends donc, que ce groupe-ci n'est pas le nôtre !
Il y a là aussi un allemand, seul, qui met ses lentilles à la lumière d'une frontale, et qui partira en raquettes 2 matins de suite. Depuis la veille, j'ai l'impression de le connaître , lorsque tout à coup, cela fait tilt, c'est le portrait craché de Jack 2.0 , personnage d'une série qu'on aimait bien regarder !
C?était ça :
https://www.youtube.com/watch?v=dJA85yN_NtQ
quelqu?un se souvient ?
Le jour est levé, il est donc 10h00 du matin passé et les «jeunes gars d'Extrême Iceland » dorment encore ? Nous sortons nous balader, Marc et moi.
En réalité, il aurait été plus honnête de leur part de nous expliquer le projet et ses modalités, cela nous aurait évité d'attendre et de ne pas trop savoir comment agir !
A leur réveil, je leur demande donc quel est le projet pour la journée ? qui est déjà bien entamée et je vous rappelle que le temps de jour est tellement court à cette période de l'année !
Et en fait, personne ne semble avoir envisagé quoique soit ! On me répond qu'on ira faire du moto-neige dans l'après-midi ? Je leur rétorque que c'est un peu court comme programme. Et dans le rôle de la française râleuse, je demande ...
Finalement, Gunnar nous emmènera faire un tour dans les neiges infiniment calmes, je vous raconterai ça la prochaine fois !
https://youtu.be/EomEjDwdtTo
J'ai l'impression que ça fait preuve de beaucoup d'amateurisme de la part de Extrême Iceland.
J'ai un peu "peur" car j'avais l'intention de faire ce séjour à landmannalaugar l'hiver prochain suite la découverte de l?Islande avec notre B90 4x4 ( http://france-islande.com/forum/viewtopic.php?t=4103 )
Mais mis à part Extreme Island, j'ai l'impression que peu de "voyagistes" proposent ce type de presta sur 3 jours.
J'ai un peu "peur" car j'avais l'intention de faire ce séjour à landmannalaugar l'hiver prochain suite la découverte de l?Islande avec notre B90 4x4 ( http://france-islande.com/forum/viewtopic.php?t=4103 )
Mais mis à part Extreme Island, j'ai l'impression que peu de "voyagistes" proposent ce type de presta sur 3 jours.