J'adore ! Pourquoi pas sur la fameuse Titine ?
Ah, je crois que les plaques perso autres que 1 - AAA - 111 sont autorisées depuis peu.
Mais c'est cher hein
Family Nordic Trip 2013
Modérateurs : Myriaðe, Souricette
Part. 2
Où l?on découvre que les miracles, ça existe !
A lire en écoutant : http://www.youtube.com/watch?v=5kH0OEJxUlE
Trop bon... tout à fait le résumé de la journée.
On en était resté où ?
Ah ! Oui !
Le col, la brume, les nuages, la tristesse, tout ça mélangé dans une désagréable morosité.
Et puis là...
... alors qu?on avait perdu tout espoir.
When darkness falls
And surrounds you
When you fall down
When you're scared
And you're lost. Be brave
I'm coming to hold you now
When all your strength has gone
And you feel wrong
Like your life has slipped away
Bouleversant.
Les nuages se sont brutalement déchirés alors qu?on bascule dans un monde comme neuf, qui se dévoile petit à petit.
Inoubliable.
Semblant nous ouvrir la route, une armée d?elfes laisse derrière elle une nuée vaporeuse qui serpente jusqu?à l?infini. Et même au-delà.
Je suis à court d?épithètes.
On n?osait plus y croire, et voilà que dans un des endroits les plus magnifiques d?Islande, le Ciel nous fait la grâce d?un soleil radieux.
Les couleurs deviennent presque surnaturelles, quasi brutales, violentes.
Nous sommes enfin au c?ur de ce fabuleux pays qu?est le Landmannalaugar, et je comprends la charnelle fascination exercée sur ses visiteurs.
Pas un endroit où (re)poser le regard, la Nature s?est éclatée.
Nous continuons la F208 qui descend paresseusement jusqu?au fond de la vallée où se succèdent mille petits gués.
Je reconnais cette montagne noire balafrée à grands coups de serpe géante. On nage en pleine saga.
Un énorme plaisir et une émotion indescriptible, décuplée par la frustration entretenue depuis ce matin.
Et là, encore plus incroyable.
Un bruit inattendu qui vient du fond de la boîte à gants.
Mon portable sonne.
Oui, le réseau est couvert jusque là ! Un collègue me demande si je peux répondre. Je prends une photo et la lui envoye avec un laconique « Franchement ? Non ! ». Pas envie de briser le charme.
Il y a, juste avant d?arriver au campement 2 gués, les plus profonds je crois qu?on ait eu à traverser. Il est près de 15h. La fonte ?
On s?enregistre pour planter la tente, en T-shirt.
Puis rapidement, on part pour la rando de Brennisteinsalda, à droite derrière la cabane principale.
Le chemin slalome entre les blocs d?obsidienne, brillant au soleil, vitrifiés par la chaleur, du champ de lave immense qu?on remonte jusqu?au pied du volcan.
D?où la vue est inoubliable :
On traîne un moment tant le plaisir est intense.
Il faut simplement faire attention où poser ?ou surtout ne pas poser !- ses pieds, les fumerolles nous encerclent, surgissant de minces fissures tout au long du chemin.
Ici, la Terre vit, éructe et nous impressionne.
Plus loin, la montagne bleue se dévoile dans toute sa splendide sauvagerie.
Nous avons ?sûrement à tort- renoncé à l?ascension qui doit offrir un panorama hors du commun. Mauvaise habitude du 45° parallèle, où la nuit tombe rapidement.
Honte à nous !
Nous longeons la rivière qui nous ramène doucement au camp.
Camp qui est surchargé. Blindé de français, de touristes (comme nous, quoi !), bruyants jusqu?aux plus tardives heures de la nuit.
Je trouve une petite place dans l?incontournable hot pot.
Malgré le beau temps (si, si !), il fait vite frais quand les ombres s?allongent. On va dîner sur les tables derrière les sanitaires. Et je brûle bas de mon pantalon avec le réchaud. Malin !
Plus tard, j?irai errer autour du camp :
Certains sont encore sur le Bláhnúkur, ajoutant à ma honte !
Mais là, il faut dormir, il ne nous reste « plus que » 2 jours pleins...
Demain ? Ben... on reprend la F208 !
Où l?on découvre que les miracles, ça existe !
A lire en écoutant : http://www.youtube.com/watch?v=5kH0OEJxUlE
Trop bon... tout à fait le résumé de la journée.
On en était resté où ?
Ah ! Oui !
Le col, la brume, les nuages, la tristesse, tout ça mélangé dans une désagréable morosité.
Et puis là...
... alors qu?on avait perdu tout espoir.
When darkness falls
And surrounds you
When you fall down
When you're scared
And you're lost. Be brave
I'm coming to hold you now
When all your strength has gone
And you feel wrong
Like your life has slipped away
Bouleversant.
Les nuages se sont brutalement déchirés alors qu?on bascule dans un monde comme neuf, qui se dévoile petit à petit.
Inoubliable.
Semblant nous ouvrir la route, une armée d?elfes laisse derrière elle une nuée vaporeuse qui serpente jusqu?à l?infini. Et même au-delà.
Je suis à court d?épithètes.
On n?osait plus y croire, et voilà que dans un des endroits les plus magnifiques d?Islande, le Ciel nous fait la grâce d?un soleil radieux.
Les couleurs deviennent presque surnaturelles, quasi brutales, violentes.
Nous sommes enfin au c?ur de ce fabuleux pays qu?est le Landmannalaugar, et je comprends la charnelle fascination exercée sur ses visiteurs.
Pas un endroit où (re)poser le regard, la Nature s?est éclatée.
Nous continuons la F208 qui descend paresseusement jusqu?au fond de la vallée où se succèdent mille petits gués.
Je reconnais cette montagne noire balafrée à grands coups de serpe géante. On nage en pleine saga.
Un énorme plaisir et une émotion indescriptible, décuplée par la frustration entretenue depuis ce matin.
Et là, encore plus incroyable.
Un bruit inattendu qui vient du fond de la boîte à gants.
Mon portable sonne.
Oui, le réseau est couvert jusque là ! Un collègue me demande si je peux répondre. Je prends une photo et la lui envoye avec un laconique « Franchement ? Non ! ». Pas envie de briser le charme.
Il y a, juste avant d?arriver au campement 2 gués, les plus profonds je crois qu?on ait eu à traverser. Il est près de 15h. La fonte ?
On s?enregistre pour planter la tente, en T-shirt.
Puis rapidement, on part pour la rando de Brennisteinsalda, à droite derrière la cabane principale.
Le chemin slalome entre les blocs d?obsidienne, brillant au soleil, vitrifiés par la chaleur, du champ de lave immense qu?on remonte jusqu?au pied du volcan.
D?où la vue est inoubliable :
On traîne un moment tant le plaisir est intense.
Il faut simplement faire attention où poser ?ou surtout ne pas poser !- ses pieds, les fumerolles nous encerclent, surgissant de minces fissures tout au long du chemin.
Ici, la Terre vit, éructe et nous impressionne.
Plus loin, la montagne bleue se dévoile dans toute sa splendide sauvagerie.
Nous avons ?sûrement à tort- renoncé à l?ascension qui doit offrir un panorama hors du commun. Mauvaise habitude du 45° parallèle, où la nuit tombe rapidement.
Honte à nous !
Nous longeons la rivière qui nous ramène doucement au camp.
Camp qui est surchargé. Blindé de français, de touristes (comme nous, quoi !), bruyants jusqu?aux plus tardives heures de la nuit.
Je trouve une petite place dans l?incontournable hot pot.
Malgré le beau temps (si, si !), il fait vite frais quand les ombres s?allongent. On va dîner sur les tables derrière les sanitaires. Et je brûle bas de mon pantalon avec le réchaud. Malin !
Plus tard, j?irai errer autour du camp :
Certains sont encore sur le Bláhnúkur, ajoutant à ma honte !
Mais là, il faut dormir, il ne nous reste « plus que » 2 jours pleins...
Demain ? Ben... on reprend la F208 !
Le plus beau voyage est le prochain
ahahah!
Je suis justement en train de finir le CR de notre passage au Landmana.
Je vois qu'il y avait autant de monde
Et on a presque la même photo de lumière couchante.
Il ne nous reste aussi que quelques jours en Islande...
(sinon pour le prix de la plaque, je crois que je peux changer les amortisseurs...)
Et donc tu t'es baigné ?
Je suis justement en train de finir le CR de notre passage au Landmana.
Je vois qu'il y avait autant de monde
Et on a presque la même photo de lumière couchante.Il ne nous reste aussi que quelques jours en Islande...
(sinon pour le prix de la plaque, je crois que je peux changer les amortisseurs...)
Et donc tu t'es baigné ?
Génial ! ! ! 
-
criticakouatique
- Messages : 165
- Enregistré le : 03 mars 2013, 15:09
- Localisation : Besançon (25, Doubs)
Bravo pour ces photos, le landmanalaugar c'est l'endroit où je ne suis vraiment pas resté assez longtemps (2 jours). certes il y a du monde mais dès qu'on marche un peu, on se retrouve (presque) seul.
Moi j'y suis allé 2 ou 3 fois, c'était magique! Coucher de soleil sur les montagnes de rhyolites... (en plus c'est incroyable, le sable au fond est brûlant si on y enfonce les doigts, c'est en quelque sorte une piscine à plancher chauffant!)
Tu ne t'es vraiment pas baigné?Bifidusse a écrit :Et donc tu t'es baigné ?
Moi j'y suis allé 2 ou 3 fois, c'était magique! Coucher de soleil sur les montagnes de rhyolites... (en plus c'est incroyable, le sable au fond est brûlant si on y enfonce les doigts, c'est en quelque sorte une piscine à plancher chauffant!)
Famille de 5 en VW T5 California.
Islande 2013
Islande 2013
criticakouatique a écrit :Bravo pour ces photos, le landmanalaugar c'est l'endroit où je ne suis vraiment pas resté assez longtemps (2 jours). certes il y a du monde mais dès qu'on marche un peu, on se retrouve (presque) seul.
Tu ne t'es vraiment pas baigné?Bifidusse a écrit :Et donc tu t'es baigné ?
Moi j'y suis allé 2 ou 3 fois, c'était magique! Coucher de soleil sur les montagnes de rhyolites... (en plus c'est incroyable, le sable au fond est brûlant si on y enfonce les doigts, c'est en quelque sorte une piscine à plancher chauffant!)
Pas fou
Déjà j'aime pas ça à la base, alors s'il y a du monde et des bêbêtes, tu rêves
[BOYA style = ON]
Mais demain...
(suspense)
[BOYA style = OFF]
Gratgratgratgratgratgratgratgratgrat !Bifidusse a écrit :criticakouatique a écrit :Bravo pour ces photos, le landmanalaugar c'est l'endroit où je ne suis vraiment pas resté assez longtemps (2 jours). certes il y a du monde mais dès qu'on marche un peu, on se retrouve (presque) seul.
Tu ne t'es vraiment pas baigné?Bifidusse a écrit :Et donc tu t'es baigné ?
Moi j'y suis allé 2 ou 3 fois, c'était magique! Coucher de soleil sur les montagnes de rhyolites... (en plus c'est incroyable, le sable au fond est brûlant si on y enfonce les doigts, c'est en quelque sorte une piscine à plancher chauffant!)
Pas fou
Déjà j'aime pas ça à la base, alors s'il y a du monde et des bêbêtes, tu rêves
[BOYA style = ON]
Mais demain...
(suspense)
[BOYA style = OFF]
gratgratgratgratgratgratgratgrat
Heu.... les autres n'ont pas voulu y aller... à cause de la dermite... (dans le Sud Ouest, c'est une vraie infection, toutes les charpentes sont infectées).
Pour l'instant, ça va !
Le plus beau voyage est le prochain
Jour 19
Mercredi 24 Juillet
Une si étrange journée
On a prévu de quitter les Hautes Terres, aujourd?hui, et il faut commencer à envisager le retour... C'est un souvenir assez brouillon que cette journée. Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Petite carte ?
Allez !
Hauts les c?urs ! Un mélange de sentiments nous anime ce matin, hésitant entre la nostalgie, déjà, un rien de lassitude (heu...) et de la fatigue. En plus, la nuit a été courte : le camping surpeuplé vit bruyamment toute la nuit...
Tiens, hier soir, on a recroisé le couple qu?on avait vu (et entendu !) à Myvatn, et là aussi, pas grand-chose ne semble leur convenir... hormis le hot pot qu?ils monopolisaient. On va déjeuner vers la cabane principale, et on se balade un peu avant d?abandonner le Landmannalaugar.
Et on tombe sur cet étrange message, gravé sur les passerelles, comme un clin d??il à notre retour :
Tente pliée soigneusement. On ne le savait pas encore, mais on range les affaires de camping pour la dernière fois...
Les filles prennent les passerelles piétonnes pour immortaliser les traversées des deux gués du site.
Sous un ciel bizarre : lui aussi est tout chafouin !
Il y a beaucoup moins d?eau qu?hier. Hier ? Une éternité !
Très vite, on grimpe à l?assaut d?un petit col, sur la F208, et on surplombe, attention, c?est brutal...
...
le lac Frostadavatn.
Wahoooooo.... La gifle !
C?est juste énorme.
La surface est incroyablement lisse.
Immaculée.
A peine rayée par le sillage d?un cygne.
Comme disait le sage, si tu vois un oiseau blanc sur un lac, c?est peut être un signe.
C?est juste beau. Aux confins de l?irréel.
Quel moment...
A peine plus loin, je pose la voiture au départ de la courte rando qui mène au cratère du Ljótipollur. La proposition ne soulève pas un enthousiasme délirant, « sur la digestion du petit déj » !
Au sommet, pourtant, ce joyau magnifique, serti dans son écrin naturel, mérite le détour.
En plus, la lumière change sans cesse, les nuages modifient l?éclairage de minute en minute. Tiens, ça fait quelques jours qu?il ne pleut pas ?!
Et le paysage se magnifie encore. Si tant est qu?il le puisse davantage !
En redescendant, on fait face à un paysage fabuleux, baigné d?une lumière que n?aurait pas renié Richard Wagner pour sa tétralogie.
On en profite pour escalader le cratère suivant, le Blahylur, alors que la pluie menace...
... du coup la lumière est déplorable. Dommage !
Dans la vallée où serpente la piste, un cycliste, solitaire, qu?on « suit » depuis Kirk?. Chapeau bas.
Et quelques kilomètres plus loin, la piste, très roulante, déroule son gravier sous un ciel... complètement bleu ; comme pour nous faire encore plus regretter de partir !
On a fait le choix de prendre la route la plus simple.
On retrouve le bitume, puis on bifurque pour tenter de trouver les fameuses chutes de Háifoss. Finalement, si les GPS nous ont un peu aidés, on trouve très vite du fléchage. Et donc la piste qui y mène, le long d?une ligne électrique.
Et on profite d?un temps splendide, inhabituel. Presque décevant !!! Ca semble dément de se plaindre du beau temps, mais on a tellement subi les éléments, que l?accès sans conquête nous paraît presque fade.
On reste un moment là haut, face aux chutes, quasiment seuls. Dur de prendre la mesure du gigantisme ; je crois que c?est l?une des plus hautes d?Islande ?
En redescendant, on s?arrête au refuge pour déjeuner, mais il n?y a que des chips ou des boissons. On se prend des sodas, et on va pique niquer au dessus du canyon de Gjáin.
La fatigue nous a gagné, Madame fait une sieste et je me secoue pour descendre au fond de la gorge.
Il faut reconnaître que le site ne ressemble à aucun autre. Ici, tout est calme, velouté, presque voluptueux.
Il règne une quiétude qui va à l?encontre des paysages bien plus brutaux qu?on a pu découvrir jusque là.
Même les chutes ont une certaine délicatesse.
La piste nous entraîne près du site de Stöng, où je vais un bref passage sur la reconstitution archéologique. Et où se tourne un reportage pour la télévision.
Quand on retombe sur la route, on tourne presque aussitôt sur les chutes (encore !) de Hjálparfoss. On échappe (de justesse) à un groupe d?espagnols. Holà !
Les orgues, ici aussi, ont des formes surprenantes.
Nous continuons notre curieuse journée par la route, en stoppant près d?Hagi, où la vue est semble-t-il spectaculaire sur le volcan Hekla autour duquel on tourne depuis ce matin.
La rivière Þjórsá donne à la vallée à demi inondée une ambiance étrange.
Au départ, on avait envisagé de camper vers Arnes. Mais il n?est « que » 17h... Et le village ne nous inspire pas. Je lave la voiture, et on file plein sud alors que les nuages décident de brouiller le bleu, au fur et à mesure qu?on se rapproche de la mer.
Irrésistiblement, nous sommes attirés par la côte.
Le nez dans les guides, on tente de trouver un B&B pour cette dernière nuit. La première maison n?a plus de chambres libres. Une ancienne école dont l?hôtesse semblait charmante, et les prix, abordables.
Le sort nous conduit jusqu?au village de pêcheurs d? Eyrarbakki, juste au sud de Selfoss. Mais loin de son agitation.
Et je complète ma collection.
Si le premier abord est frais (il faut téléphoner pour trouver notre hôtesse qui ne semble parler que du prix), on va se rendre compte que la maison est un bonheur pur sucre !
Une vraie maison de poupées où nous sommes accueillis sous les toits, mais comme chez des amis. Très cosy, WiFi, douche chaude (enfin on va ressembler à des humains !).
On ira manger au resto voisin, près de la coquette église. Un des plus beaux villages d?Islande, à mon avis.
Et puis après une bonne balade en front de mer, on rentrera se coucher... sur des matelas hauts comme un immeuble :
Ça change de auto-gonflants !
Mercredi 24 Juillet
Une si étrange journée
On a prévu de quitter les Hautes Terres, aujourd?hui, et il faut commencer à envisager le retour... C'est un souvenir assez brouillon que cette journée. Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Petite carte ?
Allez !
Hauts les c?urs ! Un mélange de sentiments nous anime ce matin, hésitant entre la nostalgie, déjà, un rien de lassitude (heu...) et de la fatigue. En plus, la nuit a été courte : le camping surpeuplé vit bruyamment toute la nuit...
Tiens, hier soir, on a recroisé le couple qu?on avait vu (et entendu !) à Myvatn, et là aussi, pas grand-chose ne semble leur convenir... hormis le hot pot qu?ils monopolisaient. On va déjeuner vers la cabane principale, et on se balade un peu avant d?abandonner le Landmannalaugar.
Et on tombe sur cet étrange message, gravé sur les passerelles, comme un clin d??il à notre retour :
Tente pliée soigneusement. On ne le savait pas encore, mais on range les affaires de camping pour la dernière fois...
Les filles prennent les passerelles piétonnes pour immortaliser les traversées des deux gués du site.
Sous un ciel bizarre : lui aussi est tout chafouin !
Il y a beaucoup moins d?eau qu?hier. Hier ? Une éternité !
Très vite, on grimpe à l?assaut d?un petit col, sur la F208, et on surplombe, attention, c?est brutal...
...
le lac Frostadavatn.
Wahoooooo.... La gifle !
C?est juste énorme.
La surface est incroyablement lisse.
Immaculée.
A peine rayée par le sillage d?un cygne.
Comme disait le sage, si tu vois un oiseau blanc sur un lac, c?est peut être un signe.
C?est juste beau. Aux confins de l?irréel.
Quel moment...
A peine plus loin, je pose la voiture au départ de la courte rando qui mène au cratère du Ljótipollur. La proposition ne soulève pas un enthousiasme délirant, « sur la digestion du petit déj » !
Au sommet, pourtant, ce joyau magnifique, serti dans son écrin naturel, mérite le détour.
En plus, la lumière change sans cesse, les nuages modifient l?éclairage de minute en minute. Tiens, ça fait quelques jours qu?il ne pleut pas ?!
Et le paysage se magnifie encore. Si tant est qu?il le puisse davantage !
En redescendant, on fait face à un paysage fabuleux, baigné d?une lumière que n?aurait pas renié Richard Wagner pour sa tétralogie.
On en profite pour escalader le cratère suivant, le Blahylur, alors que la pluie menace...
... du coup la lumière est déplorable. Dommage !
Dans la vallée où serpente la piste, un cycliste, solitaire, qu?on « suit » depuis Kirk?. Chapeau bas.
Et quelques kilomètres plus loin, la piste, très roulante, déroule son gravier sous un ciel... complètement bleu ; comme pour nous faire encore plus regretter de partir !
On a fait le choix de prendre la route la plus simple.
On retrouve le bitume, puis on bifurque pour tenter de trouver les fameuses chutes de Háifoss. Finalement, si les GPS nous ont un peu aidés, on trouve très vite du fléchage. Et donc la piste qui y mène, le long d?une ligne électrique.
Et on profite d?un temps splendide, inhabituel. Presque décevant !!! Ca semble dément de se plaindre du beau temps, mais on a tellement subi les éléments, que l?accès sans conquête nous paraît presque fade.
On reste un moment là haut, face aux chutes, quasiment seuls. Dur de prendre la mesure du gigantisme ; je crois que c?est l?une des plus hautes d?Islande ?
En redescendant, on s?arrête au refuge pour déjeuner, mais il n?y a que des chips ou des boissons. On se prend des sodas, et on va pique niquer au dessus du canyon de Gjáin.
La fatigue nous a gagné, Madame fait une sieste et je me secoue pour descendre au fond de la gorge.
Il faut reconnaître que le site ne ressemble à aucun autre. Ici, tout est calme, velouté, presque voluptueux.
Il règne une quiétude qui va à l?encontre des paysages bien plus brutaux qu?on a pu découvrir jusque là.
Même les chutes ont une certaine délicatesse.
La piste nous entraîne près du site de Stöng, où je vais un bref passage sur la reconstitution archéologique. Et où se tourne un reportage pour la télévision.
Quand on retombe sur la route, on tourne presque aussitôt sur les chutes (encore !) de Hjálparfoss. On échappe (de justesse) à un groupe d?espagnols. Holà !
Les orgues, ici aussi, ont des formes surprenantes.
Nous continuons notre curieuse journée par la route, en stoppant près d?Hagi, où la vue est semble-t-il spectaculaire sur le volcan Hekla autour duquel on tourne depuis ce matin.
La rivière Þjórsá donne à la vallée à demi inondée une ambiance étrange.
Au départ, on avait envisagé de camper vers Arnes. Mais il n?est « que » 17h... Et le village ne nous inspire pas. Je lave la voiture, et on file plein sud alors que les nuages décident de brouiller le bleu, au fur et à mesure qu?on se rapproche de la mer.
Irrésistiblement, nous sommes attirés par la côte.
Le nez dans les guides, on tente de trouver un B&B pour cette dernière nuit. La première maison n?a plus de chambres libres. Une ancienne école dont l?hôtesse semblait charmante, et les prix, abordables.
Le sort nous conduit jusqu?au village de pêcheurs d? Eyrarbakki, juste au sud de Selfoss. Mais loin de son agitation.
Et je complète ma collection.
Si le premier abord est frais (il faut téléphoner pour trouver notre hôtesse qui ne semble parler que du prix), on va se rendre compte que la maison est un bonheur pur sucre !
Une vraie maison de poupées où nous sommes accueillis sous les toits, mais comme chez des amis. Très cosy, WiFi, douche chaude (enfin on va ressembler à des humains !).
On ira manger au resto voisin, près de la coquette église. Un des plus beaux villages d?Islande, à mon avis.
Et puis après une bonne balade en front de mer, on rentrera se coucher... sur des matelas hauts comme un immeuble :
Ça change de auto-gonflants !
Le plus beau voyage est le prochain
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criticakouatique
- Messages : 165
- Enregistré le : 03 mars 2013, 15:09
- Localisation : Besançon (25, Doubs)
Profite, c'est cadeau !Bifidusse a écrit :Tropicales, les photos !
J'ai commencé à noter quelques noms, pour plus tard...
Et puis... C'est très bientôt fini...
Merci pour les commentaires. C'est marrant, ce ne sont pas mes clichés favoris ?! Comme quoi, les goûts et les couleurs...
Enfin, je les aime bien aussi !
La suite ?
Le plus beau voyage est le prochain
Jour 20
Le jour le plus long
Où l?on verra qu?on peut profiter de l?Islande encore toute la journée
Bon sang ! J?allais oublier la désormais traditionnelle et indispensable carte !
Dont acte :
Quelle bonne nuit... Dans un vrai lit, sans la tente qui claque au vent et sur le visage. Quant au petit déjeuner... Somptueux.
On n?arrive pas à vider la pile de gaufres ; notre hôtesse n?arrête pas de la remplir ! Avec pour accompagner, des confitures maisons. Beau moment de partage, on discute un bon moment. Dur de s?arracher de ce havre de paix.
D?autant que dehors, c?est la grisaille qui l?emporte.
On fait un petit tour dans Eyrabakki avant de partir.
Toujours aussi charmant et séduisant.
Et on salue notre nouvel ami :
Sur la route, fatalement, on va croiser quelques petits chevaux islandais. Qui se prennent pour Narcisse !
Le long de la côte, on va traverser la ville un peu dénuée de charme de Þorlákshöfn. Seules des sculptures animent le front de mer.
Et puis on remonte, plein nord, via la route 39... et là, on retombe sur Raufarhólshellir, mais avec un ciel quasi immaculé ! Si on avait pu prévoir ...
Je n?en reviens pas du cadeau météo que nous fait l?Islande à ce moment, en remontant sur Reykjavik. 100% pur sucre.
On va rendre la tente, en galérant un peu à cause des travaux qui encombrent tout le centre ville, et on en profite pour errer un peu dans les rues.
Décidément, je suis inconditionnellement fan de cette capitale !
On est garé non loin du front de mer. Impossible de ne pas retourner voir le Sun Voyager !
Et vu l?heure... impossible de ne pas succomber à l?appel de la Hamborgarafabrikkan, toute proche. Encore une fois, nous ne serons pas déçus ! Rassasiés, et reposés.
Fille Cadette s?offre le menu « Four Burgers ». Fun !
En sortant, on va voir la toute proche maison Höfði. Et le ciel est toujours aussi bleu. Quel plaisir ! Fille aînée garde malgré tout son pull islandais.
Petit clin d??il d?un bureaucrate en reprenant la voiture :
On reprend la route, plein Ouest, vers la presqu?île de Reykjanes.
C?est juste beau.
Enfin, on parvient aux rives du lac Kleifarvatn, qui paraît il se vide ?
Arrêt rapide aux solfatares de Seltún. Jolies couleurs.
Mais je trouve que c?est d?en haut que le site prend toute sa valeur :
Les boues ont elles un côté magie noire :
A peine plus loin, une usine désaffectée me fait bifurquer :
Le coin est assez photogénique...
Le lac n?est pas en reste !
Plus au sud, on ne peut pas ; on a atteint la côte, à nouveau. Mais j?ai entendu parler des falaises de Krisuvikurberg où nicheraient de nombreux oiseaux.
On emprunte donc une piste rocailleuse, et un peu limite pour le RAV4.
Arrivés au bout, le spectacle est hallucinant de beauté brute et sauvage. On dirait que la falaise a été déchirée, les strates semblent neuves.
Par contre, pas de macareux. Seulement de grands oiseaux de mer, mais très soucieux de leur sécurité, et de celles de leurs congénères.
Ils n?arrêtent pas de tourner à quelques mètres, en hurlant, menaçants. Par contre, ça donne l?opportunité de réaliser quelques clichés sympas.
Un groupe de jeunes se fait un délire sur un Defender, non loin de « notre » Rav4.
On rejoint gentiment la route, plein ouest, et dans une brume poussée par de longs râles de vent, on tombe sur le site de Gunnuhver.
Je manque me faire arracher la portière... Il faut prier pour faire une photo ; tout est dans la brume, puis un instant clair... Etrange !
A peine plus loin, on arrive à une péninsule qui offre une vue sympa, et qui a servi de lieu de tournage au final du clip de Guetta, pour « She Wolf ». Que du coup on écoute dans la voiture. Très original !
Le phare, l?espace d?un instant, se dégage.
Et quelques sternes s?envolent à notre passage :
La route remonte maintenant. Mais quelque chose attire mon regard, sur le bord d?un petit parking.
Une boule en inox poli ?!
En fait, le système solaire semble représenté à l?échelle tout au long de la route. On ne le saura que retournés en France ; le soleil serait à l?usine géothermique près de Gunnuhver.
Je tente une photo m?amusant avec l?horizon.
On trouvera 3 ou quatre planètes.
Plus loin, on s?arrête deux minutes sur le « pont entre deux continents ». Rien de spectaculaire.
On sacrifie aux traditionnelles photos.
Puis, le temps avançant, et la météo n?étant plus notre amie cet après midi, on traverse la péninsule vers Keflavik. Où l?on retrouve ces étranges silhouettes qui m?avaient stupéfait lors de notre arrivée, il y a déjà 3 semaines...
J'adore. Simplissimes. Comme disait le père Léonard, dans un petit village de Toscane, charmant et médiéval, "la sophistication ultime, c'est la simplicité" :
On s?arrête au Bonus local pour faire nos dernières courses, histoire d?éviter les mésaventures de Roissy, et surtout, sur le parking, on reconfigure nos sacs.
Ce qui nous demande un temps certain. Tout déballer, plier, ranger, se changer, jeter mon matelas auto-dégonflant, etc...
On fait également le plein pour rendre la voiture.
Tout ça sent décidément la fin... et la grisaille ne nous motive pas à un dernier tour...
Cette famille nous salue :
Et ces images ne peuvent qu?aviver les souvenirs de tous ceux qui ont un jour eu la chance de débarquer ?ou embarquer- à Keflavik :
Le bureau de Blue Car Rental est juste en face du Rainbow. Aucun problème, sinon le temps d'attente. On fait le tour, j'explique le problème d'huile. Il me demande la facture de l'huile. Cadeau !
La suite ? La longue errance dans la petite aérogare, les sandwiches dans un coin, un peu de WiFi pour mettre à jour le blog, checker les mails, ranger, déjà, les photos, se replonger dans ce qui est désormais de l?ordre du souvenir...
Mais quels souvenirs !
Quelques mois après, le temps désastreux que nous avons subis est presque oublié. Il paraît que c?était l?un des pires étés de ces 30 dernières années ?
Ca y est...
L?avion roule sur la piste, avant de s?arracher du sol dans un rugissement... Au revoir, Islande !
Je me force à dormir pour les courtes 3h de vol qui nous ramènent...
En survolant l?Angleterre, je me réveille un instant. C?est beau...
Comme un appel à un nouveau voyage !
Merci à toutes et tous !
Le jour le plus long
Où l?on verra qu?on peut profiter de l?Islande encore toute la journée
Bon sang ! J?allais oublier la désormais traditionnelle et indispensable carte !
Dont acte :
Quelle bonne nuit... Dans un vrai lit, sans la tente qui claque au vent et sur le visage. Quant au petit déjeuner... Somptueux.
On n?arrive pas à vider la pile de gaufres ; notre hôtesse n?arrête pas de la remplir ! Avec pour accompagner, des confitures maisons. Beau moment de partage, on discute un bon moment. Dur de s?arracher de ce havre de paix.
D?autant que dehors, c?est la grisaille qui l?emporte.
On fait un petit tour dans Eyrabakki avant de partir.
Toujours aussi charmant et séduisant.
Et on salue notre nouvel ami :
Sur la route, fatalement, on va croiser quelques petits chevaux islandais. Qui se prennent pour Narcisse !
Le long de la côte, on va traverser la ville un peu dénuée de charme de Þorlákshöfn. Seules des sculptures animent le front de mer.
Et puis on remonte, plein nord, via la route 39... et là, on retombe sur Raufarhólshellir, mais avec un ciel quasi immaculé ! Si on avait pu prévoir ...
Je n?en reviens pas du cadeau météo que nous fait l?Islande à ce moment, en remontant sur Reykjavik. 100% pur sucre.
On va rendre la tente, en galérant un peu à cause des travaux qui encombrent tout le centre ville, et on en profite pour errer un peu dans les rues.
Décidément, je suis inconditionnellement fan de cette capitale !
On est garé non loin du front de mer. Impossible de ne pas retourner voir le Sun Voyager !
Et vu l?heure... impossible de ne pas succomber à l?appel de la Hamborgarafabrikkan, toute proche. Encore une fois, nous ne serons pas déçus ! Rassasiés, et reposés.
Fille Cadette s?offre le menu « Four Burgers ». Fun !
En sortant, on va voir la toute proche maison Höfði. Et le ciel est toujours aussi bleu. Quel plaisir ! Fille aînée garde malgré tout son pull islandais.
Petit clin d??il d?un bureaucrate en reprenant la voiture :
On reprend la route, plein Ouest, vers la presqu?île de Reykjanes.
C?est juste beau.
Enfin, on parvient aux rives du lac Kleifarvatn, qui paraît il se vide ?
Arrêt rapide aux solfatares de Seltún. Jolies couleurs.
Mais je trouve que c?est d?en haut que le site prend toute sa valeur :
Les boues ont elles un côté magie noire :
A peine plus loin, une usine désaffectée me fait bifurquer :
Le coin est assez photogénique...
Le lac n?est pas en reste !
Plus au sud, on ne peut pas ; on a atteint la côte, à nouveau. Mais j?ai entendu parler des falaises de Krisuvikurberg où nicheraient de nombreux oiseaux.
On emprunte donc une piste rocailleuse, et un peu limite pour le RAV4.
Arrivés au bout, le spectacle est hallucinant de beauté brute et sauvage. On dirait que la falaise a été déchirée, les strates semblent neuves.
Par contre, pas de macareux. Seulement de grands oiseaux de mer, mais très soucieux de leur sécurité, et de celles de leurs congénères.
Ils n?arrêtent pas de tourner à quelques mètres, en hurlant, menaçants. Par contre, ça donne l?opportunité de réaliser quelques clichés sympas.
Un groupe de jeunes se fait un délire sur un Defender, non loin de « notre » Rav4.
On rejoint gentiment la route, plein ouest, et dans une brume poussée par de longs râles de vent, on tombe sur le site de Gunnuhver.
Je manque me faire arracher la portière... Il faut prier pour faire une photo ; tout est dans la brume, puis un instant clair... Etrange !
A peine plus loin, on arrive à une péninsule qui offre une vue sympa, et qui a servi de lieu de tournage au final du clip de Guetta, pour « She Wolf ». Que du coup on écoute dans la voiture. Très original !
Le phare, l?espace d?un instant, se dégage.
Et quelques sternes s?envolent à notre passage :
La route remonte maintenant. Mais quelque chose attire mon regard, sur le bord d?un petit parking.
Une boule en inox poli ?!
En fait, le système solaire semble représenté à l?échelle tout au long de la route. On ne le saura que retournés en France ; le soleil serait à l?usine géothermique près de Gunnuhver.
Je tente une photo m?amusant avec l?horizon.
On trouvera 3 ou quatre planètes.
Plus loin, on s?arrête deux minutes sur le « pont entre deux continents ». Rien de spectaculaire.
On sacrifie aux traditionnelles photos.
Puis, le temps avançant, et la météo n?étant plus notre amie cet après midi, on traverse la péninsule vers Keflavik. Où l?on retrouve ces étranges silhouettes qui m?avaient stupéfait lors de notre arrivée, il y a déjà 3 semaines...
J'adore. Simplissimes. Comme disait le père Léonard, dans un petit village de Toscane, charmant et médiéval, "la sophistication ultime, c'est la simplicité" :
On s?arrête au Bonus local pour faire nos dernières courses, histoire d?éviter les mésaventures de Roissy, et surtout, sur le parking, on reconfigure nos sacs.
Ce qui nous demande un temps certain. Tout déballer, plier, ranger, se changer, jeter mon matelas auto-dégonflant, etc...
On fait également le plein pour rendre la voiture.
Tout ça sent décidément la fin... et la grisaille ne nous motive pas à un dernier tour...
Cette famille nous salue :
Et ces images ne peuvent qu?aviver les souvenirs de tous ceux qui ont un jour eu la chance de débarquer ?ou embarquer- à Keflavik :
Le bureau de Blue Car Rental est juste en face du Rainbow. Aucun problème, sinon le temps d'attente. On fait le tour, j'explique le problème d'huile. Il me demande la facture de l'huile. Cadeau !
La suite ? La longue errance dans la petite aérogare, les sandwiches dans un coin, un peu de WiFi pour mettre à jour le blog, checker les mails, ranger, déjà, les photos, se replonger dans ce qui est désormais de l?ordre du souvenir...
Mais quels souvenirs !
Quelques mois après, le temps désastreux que nous avons subis est presque oublié. Il paraît que c?était l?un des pires étés de ces 30 dernières années ?
Ca y est...
L?avion roule sur la piste, avant de s?arracher du sol dans un rugissement... Au revoir, Islande !
Je me force à dormir pour les courtes 3h de vol qui nous ramènent...
En survolant l?Angleterre, je me réveille un instant. C?est beau...
Comme un appel à un nouveau voyage !
Merci à toutes et tous !
Le plus beau voyage est le prochain
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criticakouatique
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