JOUR 18 - Enfin, un peu de shopping
2012 ? Déjà ?
Il est temps de clôturer ce compte-rendu, vous savez ce que l?on dit sur les plus courtes.
Enfin, clôturer. Disons que c?est l?idée, la théorie, le concept de base à affiner
Cela dit les prochains jours vont être plus courts. En effet, moins de photos à trier (et moins d?envie de tout raconter aussi, il faut bien l?admettre, je me lasse moi-même, alors vous, je n?ose même pas savoir).
Aujourd?hui donc : Borganes, son riant musée de la colonisation et Reykjavik, citée des pizzas gigantesques (où alors j?ai raté quelque chose).
Trajet du jour :
Nous créchions donc à Borgarnes, en bord de route 1, dans un camping muni de douches, je le rappelle (l?hygiène, c?est important, surtout le brossage de dents, enfin pour ça on n?a pas besoin de douches vous me direz, heureusement sinon je n?aurais pas survécu).
Tout beaux tout propres (je sais jamais, on met « tous » avec s dans ce cas-ci, quand on a le « tout » « entier » mais au pluriel ?), nous prenons donc la route vers Reykjavik.
Mais passage au supermarché du coin avant toute opération routière. On y verra un camion de Coca-Cola dont la plaque d?immatriculation colle bien avec l?égo de la marque, finalement
Allez, soyons fous, je profite de notre passage supermarchien pour vous montrer à quoi ressemble un rayon de fromages en Islande :
Non, vous ne rêvez pas, le gouda-like est à l?honneur sur place.
En grand amateur de fromages devant l?Eternel, là, il faut bien avouer que l?Islande ne m?a pas enchanté. Rien de très affiné, mou, puant ou ayant tout simplement plus de 3 semaines d?âge. Comment peut-on décemment vivre sans camembert affiné au Calvados ? Sans Brie de Meaux ? Sans Sbrinz ? Sans Gruyère des grottes ? Sans Vacherin ? Sans Tomme de montagne ? Sans Comté ? Sans Manchego ? Sans Herve ? Y?a même pas d?Emmenthal ! Bande de sous-doués du ferment lactique, va.
Bref, après cette laitière supplique, voyons le rayon d?en face. Les gâteaux préemballés de tous poils, au chocolat ou pas. De ce côté-là, rien à dire, ils se ressemblent un peu tous, mais à peu de choses près, je m?en fous, c?est pas du fromage
Cela dit, il faut bien leur reconnaître une chose : ils ont de vraies Boules de Berlin. Alors en France je sais pas, mais en Allemagne, les Boules de Berlin c?est des beignets avec de la confiote dedans (le correcteur orthographique de mon Word est en panne ou bien sérieusement il reconnaît « confiote » ???). Ça et rien d?autre. En Belgique les Boules de Berlin c?est un beignet nature coupé en deux et fourré à la crème pâtissière. Les boulangers-pâtissiers belges sont des ânes
Eh bien, en Islande, c?est la Deutsche Qualität mesdames et messieurs, y?a de la confiture dedans :
(avec un vrai morceau de main de Bifidusse sur la photo)
(ne croyez pas le compteur du T2, jamais il monte à 180)
Bref, après ce petit passage au supermarché, direction le musée de la colonisation.
Nous y verrons la partie liée à la colonisation de l?île ainsi que celle dédiée à la saga d?Egill.
Comment dire?
La partie sur la colonisation est très intéressante, même si je dois bien avouer avoir été semé par Gérard lors de l?énumération de tous les noms imprononçables des premiers colons et de leurs lieux d?implantation. Gérard ? Gérard c?est le nom du monsieur qui fait la visite en français via les audioguides. Gérard Lemarquis. Oh il fait ça bien mais? comment dire? il a une manière de s?exprimer bien à lui. J?aurais dû enregistrer un petit bout
La saga d?Egill est, elle, très différente. Egill est un personnage important des débuts de l?Islande. Ne me demandez pas pourquoi, j?ai oublié (c?est l?inconvénient de faire son compte-rendu après 6 mois, banane). Mais ce n?est pas la position dans l?Histoire dudit Egill qui m?a frappé : c?est la violence omniprésente dans la saga. Ils se mettaient sur la tronche, à grands coups de hache, pour pas grand-chose à l?époque. D?accord, c?est une saga, mais bon, fallait pas péter de travers en ces temps-là.
Bon, allez zou, on téléphonera à qq chambres d?hôtes pour réserver la nuit qui vient et puis en route pour la Ville avec un grand Vi !
La route n?a rien de particulier jusque là, ça commence à ressembler à une périphérie de ville classique, avec son béton et ses panneaux indicateurs. Juste un gros tunnel à 1000 ISK que l?on prendra pour rallier Reykjavik (1000 ISK c?est pô cher vu le détour que ça évite de faire).
On s?arrêtera en route pour casser la croûte.
Extrait du repas-de-bord-de-route typique :
Un fromage camenbérisé :
(oui je sais, j?ai dit qu?il n?y en avait pas? mais c?est le seul rencontré pdt tout le voyage)
Un machin de fromage fondu avec du paprika (plusieurs goûts disponibles?)
Du saucisson :
(admirez la fausse peau imitation vrai saucisson !!! La charcuterie sur place c?est pire que pour le fromage, c?est pas ça, je ne suis pas venu ici pour manger ce que je trouve à deux pas de chez moi, mais quand même, y?a des bases quoi
)
Du poisson séché qui sent dans toute la voiture :
Après ce frugal repas, nous voilà en vue de Reykjavik.
Naïvement, avant d?aller en Islande, je voyais les alentours de Reykjavik moins urbanisés. Je ne sais pas trop en vertu de quoi, d?ailleurs, c?est une ville importante, même à l?échelle continentale, donc bon.
J?ai mis un certain temps à comprendre leurs ronds-points mais, si j?ai bien compris (en tout cas personne ne nous a klaxonnés?
), la bande intérieure est celle que l?on « doit » emprunter pour aller tout droit ou à gauche. L?extérieure, c?est pour tourner à droite (voire pour aller tout droit dans certains cas, si je ne dis pas de bêtises).
Un marquage au sol indique selon toute vraisemblance que ceux qui resteraient sur la bande extérieure et qui voudraient malgré tout faire les boulets en se faisant un trip à 360 °, doivent céder la priorité à ceux de la bande intérieure.
Le rêve : plus de situations dangereuses comme ici où tu peux faire le tour du rond point en restant à l?extérieur en emm. ceux de l?intérieur qui voudraient sortir. Cela dit on a encore mieux en Belgique : des ronds-points à deux bandes dont les sorties sont à une seule bande.
C?était mon moment râleur de buté d?automobiliste
Reykjavik, donc.
Arrivée sans encombre même si on a galéré un certain temps à trouver notre rue, vu le nombre de sens uniques qu?il y a ici. On logera chez Monique, une chambre d?hôte tenue par une Française expatriée depuis genre 40 ans. C?est notre façon à nous de nous plonger dans l?Islande
(oh ça va hein, elle est là depuis tellement longtemps que je suis sûr qu?elle connaît aussi bien l?évolution du pays qu?un local né ici et tout et tout).
En plus sa maison est plein centre, juste en face de la mairie.
Après avoir discuté le bout de gras (c?est une expression hein, ça ne veut pas dire qu?on a fait la causette à une couenne de lard), on sort le nécessaire de notre camping-car miniature et on va faire un tour de la ville.
Et histoire de s?imprégner encore plus de la culture islandaise, on va se manger une pizza ici :
Etablissement visiblement réputé pour ses pizzas.
D?un naturel raisonnable quand il s?agit de nourriture, je me prends une pizza 16?? (40 bons centimètres).
Ben quoi, il y avait une madame toute mince à la table d?à-côté qui avait la même? c?est que ça doit pas être si terrible. J?ai appris plus tard que c?est pour plus d?une personne, la 16??, visiblement. Tsss.
Bref, elle était bonne.
(une assiette vide en est la preuve comme le disait la pub
http://www.ina.fr/pub/alimentation-bois ... ts.fr.html - mince, il y a des pubs sur le site de l?INA ??)
Le plus fort dans l?histoire, c?est que dans ma pepperoni, il y avait de l?ananas. Or, je déteste ça, c?est pour moi une hérésie totale (même si je dois bien avouer avoir déjà testé du jambon-Nutella-Pisang mais c?est une autre histoire). Et j?avais demandé à la serveuse si je pouvais avoir sans l?ananas.
Et bien ils l?ont décompté dans la note finale !!!
(une merveille ce pays)
Pour les ceusses que ça intéresse :
http://eldsmidjan.is/matsedill/
Le tout arrosé de Thule, une bière du coin.
Faite avec de l?eau islandaise, si madame. C?est même marqué dessus.
(c?est comme le Port Salut, restons dans la pub, tant qu?à faire).
D?ailleurs pas plus tard que le matin même, j?avais trouvé une Carlsberg à 2.5% d?alcool, faite avec de l?eau islandaise.
(c?est quand même un peu une bière danoise à la base
)
Déambulage digestif dans la ville, la température est douce, le temps clément, on fait du repérage pré-shopping du lendemain (vêtements, bouquins, souvenirs, que des trucs très culturels, donc
)
On poussera jusque l?église tant photographiée.
De là-haut, la vue est exceptionnellement dégagée : on y voit même Sainte-Sophie, à Istanbul !
(oui oui oui?)
Vues vespérales de Reykjavik?
Une des deux grosses rues commerçantes?
Un gros jouet
Sinon ça ressemble à une ville normale, avec ses bagnoles, ses feux rouges, ses routes?
Dans le fond ce qui est je pense une salle de spectacle dont les travaux étaient (ont été ?) interrompus suite à la crise financière qu?à subie le pays.
Ah, si je n?en ai acheté aucun, je ne résiste cependant pas au plaisir de vous montrer un des t-shirts marrants vendus dans les magasins à souvenirs :
Et puis je voulais aussi vous montrer le triomphe gastronomique belge, vendu jusqu?ici, j?ai nommé la gauff? de Lièch?.
Bon allez, time to sleep.