LE jour où il a fait beau.
Du coup, on va faire au moins 2 posts pour pouvoir mettre toutes les photos... et faire un peu de teasing !
Quoi que... Si je mets la carte....
Ou alors à la fin, tiens ?
Oui, j'ai mal redimensionné les photos, surtout le pano'... Désolé.
En attendant, un morceau qui colle bien à l?ambiance de cette si belle journée : http://www.youtube.com/watch?v=lX5FpPP4TSA. Moddi ? Un ch'ti gars du Nord... de la Norvège.
Donc, pas de surprise, si vous avez lu le titre.
Si, en fait, de mémoire, il ne faisait pas super beau au réveil, et la vue est toute embrumée.
On ne se lève pas de bonne heure, le programme prévu est assez « light ». Le road book indique « Itinéraire ? 100kms », et dans les commentaires, « Se reposer, aussi ! ».
Texto.
Comme quoi, on ne peut pas tout prévoir.
Surtout pas que nous allons bénéficier aujourd?hui de notre plus belle journée. En dehors de celle du Miracle, mais ça, ce sera plus tard.
Pour l?instant, on plie la tente, on charge et on repart sur nos pas, sur la 1.
Et là, les montagnes, comme par enchantement, surgissent de la brume, l?herbe ondule au gré de la brise de mer... sous le soleil !

On s?arrête quelques instants pour saluer une belle blonde. Pas besoin de Meetic. Coup de foudre réciproque. Je lui laisse mon 06.

Plus loin, à l?approche du trident, la mer fume, rajoutant au côté fantasmagorique de cette côte déchirée.
Sublime.

C?est simple ; je m?arrêterais tous les 100m. Heureusement, c?est Madame qui conduit, réfrénant mes instincts de photographe compulsif, dévoreur de cartes mémoire.
Juste avant la rivière Jökulsa i Loni, nous tournons à gauche (à droite, c?est la mer !), pour s?engager sur la F980.
De champêtre, la piste devient vite scabreuse. Au moins pour notre RA(V4) des villes. On descend assez vite (c?est raide) sur la vallée.
Du coup le paysage qui s?étale devant nous est grandiose, immense.

Enfin ! La sauvage beauté de l?Islande nous saisit aux tripes.
Notre élan sera stoppé par le débit de la Jökulsa i Loni (pratique le copier/coller pour les noms islandais) au bout d?une dizaine de kilomètres.
Sagement, ou lâchement (suivant les points de vue), on rebrousse chemin, imités par d?autres touristes.
Ça reste un beau souvenir.
Madame, elle, s?éclate dans les ruisseaux :

De retour sur la route 1, le paysage n?est pas en reste. Même les nuages se prennent pour des parapentes sur la plaine de Lónsvik.

On monte sur le chalet de Stafafell. La petite église, entourée d?un jardinet « au gazon impeccable » comme le souligne Michelin, se laisse découvrir au détour d?un bosquet.
Charmant, et charmeur.

Pas grand-chose à rajouter. Juste se taire, et contempler.

On se laisserait presque tenter de reposer ici, pour l?éternité.

Je n?ai pas résisté à la tentation de pousser la porte, et me laisser gagner par la sérénité de cette chapelle, dont la peinture répond à la couleur du ciel.

Nous laissons le lieu à sa quiétude, et plongeons sur la 1.

Pas pour longtemps : avant le tunnel, il faut tourner à gauche pour découvrir un secret bien gardé, discret comme sait l?être l?Islande.
Mais avant, on va profiter du soleil et du vent pour faire sécher nos maillots de bain et nos serviettes !

Ah, le secret ? Rien d?impressionnant. On est dans l?Histoire avec ces vestiges d?un ancien ermitage, Papos.

Il ne reste que quelques pierres ; mais de l?ensemble se dégage une nostalgie délicate, presque touchante.

En partant, un vol d?oiseaux de mer concourt avec nous, semblant essayer de nous prendre de vitesse, méconnaissant les performances automobiles de Madame !

Dès que l?on rejoint la péninsule d?Höfn, difficile de ne pas succomber au charme presque vénéneux du Vatnajökull dont la silhouette surplombe le paysage.

Les photos ne sont pas forcément très nettes, prises en roulant, mais je trouve que l?impression qui s?en dégage est assez forte :

Plus loin, je vais m?amuser à tenter un panoramique, avec des ... vaches au premier plan (ben oui, sinon, comment feraient ils le Skyr ????)

Ou bien c?est un lac qui nous sépare de ce monstre dont les tentacules colonisent les vallées.

Dominant tout, hypnotique, omniprésent. Sa seule présence impose le respect.

Juste incroyable.
Tiens, comment font nos ados pour dormir, derrière ?!
Laissons les faire, puisqu?elles dorment, je leur réserve une surprise.
Et pas des moindres, car nous arrivons enfin à ....