aide pour une traduction

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Modérateurs : Myriaðe, Souricette

Nicolas
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Message par Nicolas » 18 févr. 2012, 00:20

oui, pour ceux que ce sujet animé intéresse, voilà la traduction de cette chanson, je me suis débrouillé à 70% seul (pfff...) et pour le reste c'est une amie islandaise qui m'a traduit ce qui m'échappait, car trop idiomatique ou argotique (un vers est laissé non traduit car elle m'a aidé en anglais et je n'ai rien réussi à donner en français)

Jamais je ne suis allé dans le sud (Bubbi Morthens, traduction Erna Kristín / Nicolas)

Je me réveille le plus souvent fatigué, à peine moi-même,
Et je sais qu?il existe une autre vie que celle que je vis ici.
Et mon désir se réveille, pendant que le brouillard bloque ma vision
J'ai envie d'autre chose que de guano, de mon chèque et de vin.

Le village vit du poisson, la morue est tout pour les gens
Aliénés toute la semaine, travaillant dans les entrailles et le sel
Les hommes se tiennent près de l?usine mais ils ne trouvent aucun calme
(un vers non traduit ici)


Ch?ur :
Le long et brumeux vent d?hiver se fraye à travers tout.
Peut-être que tous les autres avaient chaud mais moi de toutes les manières, j?avais froid
Ici, tous attendent l?été mais l?attente est longue et forte
les bateaux étaient vides sur le quai, et leurs flancs chantaient

Mon père avait un rêve qui est mort par manque d'argent.
Je rêvais de devenir un homme, mais je me suis retrouvé à genoux
J?oublierai plus tard leurs yeux, contemplant un abîme sans fond
Un vieux avant l?âge, avec une voix rugueuse

Quand j?ai atteint juste 17 ans, l?été m?a apporté une nouvelle
Que la jolie poupée de Gröf (le nom d?une ferme) était en cloque
Les nuits devinrent longues, avec une peur lancinante
J?étais aplati et je ne pouvais changer ce qui arrivait

Ch?ur

Je ne suis jamais allé au sud, j'ai toujours manqué de courage.
Chaque été, ça a été reporté puis vint l'automne et donc l'hiver et le printemps.
Je suis de retour à l?usine, et je ne pense plus à rien
J'ai vendu mes barils, je suppose que je vais être payé

Je pense souvent à mes enfants, qui bientôt viendront
Mais ils n?attendent plus, ils s?en vont, ici il n?y a plus rien
Et les bateaux sont de retour, vides, l?usine est vide aussi
La lutte est désespérée lorsque les objectifs sont morts.

Ch?ur



Finalement une belle image de l'Islande même si elle n'est pas vraiment touristique...

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