Les "Eddas "viennent de couronner un grand film is
Modérateurs : Myriaðe, Souricette
Les "Eddas "viennent de couronner un grand film is
Les "Eddas"2007 (récompenses analogues à nos Césars ou aux Oscars américains) viennent d'être attribués par un jury de professionnels islandais.
Le film qui a obtenu le Grand prix et bien d'autres distinctions (meilleur acteur , meilleur scénario, etc ) est le très bon "Foreldrar" ("Parents") du talentueux metteur en scène Ragnar Bragason , premier volet d'un diptyque comportant aussi l'excellent "Börn ("Enfants").
À lire dans le bulletin mensuel du "Site Internet" de l'"Ambassade d'Islande" en France la critique suivante sur le nouveau cinéma islandais :
* CINÉMA : UNE NOUVELLE RÉCOMPENSE POUR LE CINÉMA ISLANDAIS ET LE METTEUR EN SCÈNE BALTASAR KORMAKUR
À la mi-juillet, le Festival international du film de Karlovy Vary -en République tchèque- (un des plus réputés de la planète) a remis ses récompenses annuelles et, à cette occasion, a honoré un film islandais parmi les quatorze long-métrages sélectionnés pour la compétition principale.
Il s'agit du film "Jar City" (MyŽrin) réalisé par le talentueux metteur en scène Baltasar Kormákur (auteur, entre autres, de "101 Reykjavik", de "The sea" et, récemment, de "A nice trip to heaven", tous couverts de distinctions). "Jar City" a reçu la récompense suprême de la manifestation, le "grand prix" attribué au meilleur film de la sélection.
Ce "thriller" a été adapté en 2006 du "polar" -best-seller international- d'Arnaldur Indridason, édité en 2005 en français sous le titre "La cité des jarres" (Éditions Métailie). Depuis quelques années, le roman comme le film accumulent prix, récompenses et distinctions de par le monde. Un auteur "noir" et un metteur en scène qui, l'un et l'autre, suivent la route de Björk, Sigur Rós, et quelques autres, pour faire triompher la culture islandaise contemporaine aux quatre coins du globe?
Au festival de Karlovy Vary, étaient également présents (dans diverses sections), trois autres films islandais de bonne qualité : le court métrage "Anna" de Helena Stefánsdottir, et le dyptique de Ragnar Bragason : "Parents" (Foreldrar) et "Children" (Börn), qui reçurent un accueil chaleureux. Ces derniers sont déjà des lauréats "multirécidivistes" de multiples compétitions cinématographiques (Pusan, San Sebastien, etc). Le cinéma islandais se porte bien.
À signaler : le film de Baltasar Kormakur et ceux de Ragnar Bragason sont profondément enracinés dans la société islandaise d'aujourd'hui. Avec le premier, l'importance de la recherche génétique dans cette micro-société, et notamment les travaux et la base de données de la Société de CODE, sont un élément important de l'intrigue policière. Dans les seconds, "pataquès "et autres imbroglios créés par les mariages et divorces multiples, -et la "recomposition" des familles-, n'en finissent plus. Cela dans un quartier de la capitale, où tout le monde se connaît et se rencontre. Autant de rebondissements, où le tragique, voire le crime, succède au quiproquo hilarant. Du cinéma de qualité accessible au grand public.
Le film qui a obtenu le Grand prix et bien d'autres distinctions (meilleur acteur , meilleur scénario, etc ) est le très bon "Foreldrar" ("Parents") du talentueux metteur en scène Ragnar Bragason , premier volet d'un diptyque comportant aussi l'excellent "Börn ("Enfants").
À lire dans le bulletin mensuel du "Site Internet" de l'"Ambassade d'Islande" en France la critique suivante sur le nouveau cinéma islandais :
* CINÉMA : UNE NOUVELLE RÉCOMPENSE POUR LE CINÉMA ISLANDAIS ET LE METTEUR EN SCÈNE BALTASAR KORMAKUR
À la mi-juillet, le Festival international du film de Karlovy Vary -en République tchèque- (un des plus réputés de la planète) a remis ses récompenses annuelles et, à cette occasion, a honoré un film islandais parmi les quatorze long-métrages sélectionnés pour la compétition principale.
Il s'agit du film "Jar City" (MyŽrin) réalisé par le talentueux metteur en scène Baltasar Kormákur (auteur, entre autres, de "101 Reykjavik", de "The sea" et, récemment, de "A nice trip to heaven", tous couverts de distinctions). "Jar City" a reçu la récompense suprême de la manifestation, le "grand prix" attribué au meilleur film de la sélection.
Ce "thriller" a été adapté en 2006 du "polar" -best-seller international- d'Arnaldur Indridason, édité en 2005 en français sous le titre "La cité des jarres" (Éditions Métailie). Depuis quelques années, le roman comme le film accumulent prix, récompenses et distinctions de par le monde. Un auteur "noir" et un metteur en scène qui, l'un et l'autre, suivent la route de Björk, Sigur Rós, et quelques autres, pour faire triompher la culture islandaise contemporaine aux quatre coins du globe?
Au festival de Karlovy Vary, étaient également présents (dans diverses sections), trois autres films islandais de bonne qualité : le court métrage "Anna" de Helena Stefánsdottir, et le dyptique de Ragnar Bragason : "Parents" (Foreldrar) et "Children" (Börn), qui reçurent un accueil chaleureux. Ces derniers sont déjà des lauréats "multirécidivistes" de multiples compétitions cinématographiques (Pusan, San Sebastien, etc). Le cinéma islandais se porte bien.
À signaler : le film de Baltasar Kormakur et ceux de Ragnar Bragason sont profondément enracinés dans la société islandaise d'aujourd'hui. Avec le premier, l'importance de la recherche génétique dans cette micro-société, et notamment les travaux et la base de données de la Société de CODE, sont un élément important de l'intrigue policière. Dans les seconds, "pataquès "et autres imbroglios créés par les mariages et divorces multiples, -et la "recomposition" des familles-, n'en finissent plus. Cela dans un quartier de la capitale, où tout le monde se connaît et se rencontre. Autant de rebondissements, où le tragique, voire le crime, succède au quiproquo hilarant. Du cinéma de qualité accessible au grand public.
Puisque l'on parle de Baltasar Kormákur, je viens de voir son film "The sea". Le tragique et le comique se mêlent dans ce drame ayant pour décor un village de pêcheurs perdu au fond d'un fjord enneigé.
Une famille se débat dans ses secrets plus ou moins bien gardés.
Les personnages sont à la fois pitoyables, attachants, terriblement vivants!
Bref j'ai bien aimé.
Une famille se débat dans ses secrets plus ou moins bien gardés.
Les personnages sont à la fois pitoyables, attachants, terriblement vivants!
Bref j'ai bien aimé.
Voyage à la voile en Islande et roman "Jón l'Islandais" : www.lavolta.fr
J'ai vu ce film aussi, il y a deux ou trois an, J'avais vraiment accroché, un genre de festen mais en moins extravagant. Les acteurs sont vraiment très impressionnant.
Pour ma part, je l'avais vu en DVD.
En parlant de Kormakur, j'ai vu aussi "101 Reykjavik", qui m'avait bien fait marré et surtout qui m'avait rappelé mes années d'errements d'étudiants...
Ce film existe t'il en dvd ?
A découvrir aussi "Stormy Weather" avec B. Kormakur et Elodie bouchez. un film très beau mais très dur. Avec une brillante interprétation de Didda Jonsdottir (je pense que l'on en a déjà parlé sur ce forum).
Dernière chose, Kormakur prépare un film pour 2008 "Brúðguminn" (je vous laisse trouver la traduction, moi c'est même la peine)
Pour ma part, je l'avais vu en DVD.
En parlant de Kormakur, j'ai vu aussi "101 Reykjavik", qui m'avait bien fait marré et surtout qui m'avait rappelé mes années d'errements d'étudiants...
Ce film existe t'il en dvd ?
A découvrir aussi "Stormy Weather" avec B. Kormakur et Elodie bouchez. un film très beau mais très dur. Avec une brillante interprétation de Didda Jonsdottir (je pense que l'on en a déjà parlé sur ce forum).
Dernière chose, Kormakur prépare un film pour 2008 "Brúðguminn" (je vous laisse trouver la traduction, moi c'est même la peine)
J'ai effectivement vu "The sea" à Nantes ce dimanche dans le cadre des "Rencontres littéraires nordiques".
Voyage à la voile en Islande et roman "Jón l'Islandais" : www.lavolta.fr
101 REYKJAVIK et THE SEA sont en vente pour pas cher du tout chez CDISCOUNT (enfin jusqu'à récemment en tout cas !). J'ai beaucoup aimé ces deux films et finalement, ce sont les seuls disponibles facilement en France. Ils sont très bien réalisés, les acteurs sont excellents. Il y a même de quoi verser sa larme à la fin de THE SEA. La scène finale entre le père et le fils est bouleversante. La BO "ITCHY PALMS" de Hafdis quelquechose est très belle...