Christophe Pons ne m'a pas envoyé le bon texte à publier
, il doit me le faire parvenir la semaine prochaine.Les yeux fermés
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Les yeux fermés
Les yeux fermés (documentaire)
Christophe Pons ne m'a pas envoyé le bon texte à publier , il doit me le faire parvenir la semaine prochaine.
Christophe Pons ne m'a pas envoyé le bon texte à publier
, il doit me le faire parvenir la semaine prochaine.
Modifié en dernier par Myriaðe le 28 mai 2011, 11:34, modifié 1 fois.
Myriaðe (Mýgrútur)
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Voici le synopsis :
En Islande, au coeur de l?hiver, Reykjavík est plongée dans une nuit profonde. A l?approche de Noël, des nuées de bougies illuminent la ville. Dans ce climat étrange et poétique, les défunts tissent des liens avec les vivants. Une jeune femme, Arndis, attend le signe que sa grand-mère lui avait promis. Arnar cherche à retrouver la femme qui l?a aimé. Deux médiums, Skuli et Maggy, les accompagnent dans leurs quêtes.
Ce film montre la complicité qui unit les morts aux vivants dans la société islandaise : une alliance où chacun a besoin de l?autre pour exister.
A travers leurs dialogues quotidiens et ordinaires, Les yeux fermés révèle un regard optimiste sur l?au-delà.
Les personnages principaux :
ARNDIS PETURSDOTTIR
Arndís Pétursdóttir est une belle femme âgée de 42 ans. Son univers est celui de la modernité et de la jeunesse, de la parole et du doute, de l?humour et de la légèreté.
Elle croit qu?il est possible d?avoir des relations avec les morts, et en même temps, elle en doute. Cette incertitude était partagée par sa propre grand-mère. Avant qu?elle ne décède, Arndís lui avait demandé si celle-ci pensait qu?il leur serait possible de se contacter après sa mort. Son aïeule lui avait alors dit qu?elle ne le pensait pas. Mais elle avait ajouté que si cela était possible, elle lui ferait un signe en venant s?appuyer contre son épaule.
Le film suit Arndis à la recherche de ce signe.
Son histoire raconte comment, en Islande, à l?occasion de périodes importantes de la vie, les liens avec les personnes décédées dont on a été proche sont volontairement réactivés. Elle incarne l?attention dont les islandais font preuve pour rester attacher à leurs ancêtres ainsi que les relations ordinaires et légères qu?ils entretiennent avec leurs morts dans le quotidien. Arndís les résume ainsi : « On ne sait pas si on y croit vraiment, mais tout le monde est toujours heureux de pouvoir donner des nouvelles des défunts. C?est si bon d?avoir des nouvelles ! »
ARNAR GUNNLAUGSON
Arnar Gunnlaugson est un homme de 58 ans qui vit à Keflavík, une petite ville du sud-est de l?Islande. Il appartient à l?ancienne génération, celle de l?Islande traditionnelle qui n?est aujourd?hui plus vraiment d?actualité. Il est grand, large, et la peau tannée de son visage est soulignée par ses yeux bleus glacés. C?est un homme ordinaire filmé à une période décisive de sa vie, une période de crise : son travail de deuil. Il vient de perdre sa femme. Arnar parle peu. S?il a accepté de participer à ce film, c?est sans doute qu?à travers ce documentaire, il a souhaité retrouver et rendre hommage à sa femme. Pendant le tournage, il a semblé juger que ce film l?aiderait à faire son travail de deuil. Arnar nous a parlé, il a aussi parfois gardé le silence. Ces silences en disent autant que ses paroles.
Dans ce moment charnière de son existence, la communication avec les morts va avoir un impact décisif sur sa vie présente et future. Ce documentaire montre comment les proches défunts d?Arnar, et notamment son épouse, vont l?aider à accepter ce deuil et l?encourager à reprendre confiance dans son existence. Ou, ainsi que l?a écrit Christophe Pons dans ses recherches, comment « le recours au passé permet de fonder un présent assuré de son avenir ».
Et aussi : THORUNMAGGY GUNDMUNDSDOTTIR, et UN CIMETIÈRE ILLUMINÉ...
Note d'intention :
Avec ce film, Clément Dorival et Christophe Pons ont tenté de montrer comment la sympathie et l?amitié pour les morts s?expriment, en Islande, dans des dialogues ordinaires et une émotion collective. Les médiums, passeurs entre les deux mondes, s?écartent ici des représentations inquiétantes et nous font pénétrer dans un univers inattendu où les défunts sont des alliés réconfortants.
Basé sur les recherches anthropologiques du chercheur Christophe Pons, le projet de filmer ce partenariat entre les morts et vivants en Islande est né d?une rencontre avec le réalisateur Clément Dorival.
Clément Dorival a immédiatement perçu la force cinématographique de cette curieuse relation aux défunts par laquelle s?exprime l?amour, l?amitié, la séparation, la vie, la mort. De son côté, Christophe Pons nourrissait depuis longtemps le désir de montrer à l?écran ces formes inhabituelles de liaisons avec l?au-delà. Cependant, il était particulièrement essentiel de trouver le ton juste pour parvenir à filmer ces relations avec l?invisible tout en restituant leur poésie et profonde humanité.
Conscients de cet enjeu, les deux auteurs ont décidé de travailler en pleine collaboration en relevant le défi d?une écriture et d?une réalisation à quatre mains. Le film Les yeux fermés est le résultat de cette expérience rare où, par delà les compétences propres à chacun, Christophe Pons et Clément Dorival ont accepté de se « mettre en danger » en laissant l?autre prendre aussi sa place. En croisant le langage
et les outils de chacun, ce double regard a permis d?expérimenter une écriture cinématographique différente.
L?intention de ce film n?est pas de porter un jugement sur ces relations post-mortem, de les mettre en doute ou à l?inverse de célébrer quoique ce soit. Il s?agissait pour les deux auteurs-réalisateurs de montrer simplement comment ont lieu ces relations extraordinaires en Islande, et de les livrer aux spectateurs telles qu?elles sont vécues localement par les Islandais.
Ce film n?a donc pas d?ambition didactique ou pédagogique, il offre au spectateur la possibilité d?éprouver l?expérience de l?autre.
Contact :
Lieux Fictifs
Friche Le Belle de Mai ? 41 Rue Jobin, 13003 Marseille
Tél : 04 95 04 96 37
contact@lieuxfictifs.org - www.lieuxfictifs.org
En Islande, au coeur de l?hiver, Reykjavík est plongée dans une nuit profonde. A l?approche de Noël, des nuées de bougies illuminent la ville. Dans ce climat étrange et poétique, les défunts tissent des liens avec les vivants. Une jeune femme, Arndis, attend le signe que sa grand-mère lui avait promis. Arnar cherche à retrouver la femme qui l?a aimé. Deux médiums, Skuli et Maggy, les accompagnent dans leurs quêtes.
Ce film montre la complicité qui unit les morts aux vivants dans la société islandaise : une alliance où chacun a besoin de l?autre pour exister.
A travers leurs dialogues quotidiens et ordinaires, Les yeux fermés révèle un regard optimiste sur l?au-delà.
Les personnages principaux :
ARNDIS PETURSDOTTIR
Arndís Pétursdóttir est une belle femme âgée de 42 ans. Son univers est celui de la modernité et de la jeunesse, de la parole et du doute, de l?humour et de la légèreté.
Elle croit qu?il est possible d?avoir des relations avec les morts, et en même temps, elle en doute. Cette incertitude était partagée par sa propre grand-mère. Avant qu?elle ne décède, Arndís lui avait demandé si celle-ci pensait qu?il leur serait possible de se contacter après sa mort. Son aïeule lui avait alors dit qu?elle ne le pensait pas. Mais elle avait ajouté que si cela était possible, elle lui ferait un signe en venant s?appuyer contre son épaule.
Le film suit Arndis à la recherche de ce signe.
Son histoire raconte comment, en Islande, à l?occasion de périodes importantes de la vie, les liens avec les personnes décédées dont on a été proche sont volontairement réactivés. Elle incarne l?attention dont les islandais font preuve pour rester attacher à leurs ancêtres ainsi que les relations ordinaires et légères qu?ils entretiennent avec leurs morts dans le quotidien. Arndís les résume ainsi : « On ne sait pas si on y croit vraiment, mais tout le monde est toujours heureux de pouvoir donner des nouvelles des défunts. C?est si bon d?avoir des nouvelles ! »
ARNAR GUNNLAUGSON
Arnar Gunnlaugson est un homme de 58 ans qui vit à Keflavík, une petite ville du sud-est de l?Islande. Il appartient à l?ancienne génération, celle de l?Islande traditionnelle qui n?est aujourd?hui plus vraiment d?actualité. Il est grand, large, et la peau tannée de son visage est soulignée par ses yeux bleus glacés. C?est un homme ordinaire filmé à une période décisive de sa vie, une période de crise : son travail de deuil. Il vient de perdre sa femme. Arnar parle peu. S?il a accepté de participer à ce film, c?est sans doute qu?à travers ce documentaire, il a souhaité retrouver et rendre hommage à sa femme. Pendant le tournage, il a semblé juger que ce film l?aiderait à faire son travail de deuil. Arnar nous a parlé, il a aussi parfois gardé le silence. Ces silences en disent autant que ses paroles.
Dans ce moment charnière de son existence, la communication avec les morts va avoir un impact décisif sur sa vie présente et future. Ce documentaire montre comment les proches défunts d?Arnar, et notamment son épouse, vont l?aider à accepter ce deuil et l?encourager à reprendre confiance dans son existence. Ou, ainsi que l?a écrit Christophe Pons dans ses recherches, comment « le recours au passé permet de fonder un présent assuré de son avenir ».
Et aussi : THORUNMAGGY GUNDMUNDSDOTTIR, et UN CIMETIÈRE ILLUMINÉ...
Note d'intention :
Avec ce film, Clément Dorival et Christophe Pons ont tenté de montrer comment la sympathie et l?amitié pour les morts s?expriment, en Islande, dans des dialogues ordinaires et une émotion collective. Les médiums, passeurs entre les deux mondes, s?écartent ici des représentations inquiétantes et nous font pénétrer dans un univers inattendu où les défunts sont des alliés réconfortants.
Basé sur les recherches anthropologiques du chercheur Christophe Pons, le projet de filmer ce partenariat entre les morts et vivants en Islande est né d?une rencontre avec le réalisateur Clément Dorival.
Clément Dorival a immédiatement perçu la force cinématographique de cette curieuse relation aux défunts par laquelle s?exprime l?amour, l?amitié, la séparation, la vie, la mort. De son côté, Christophe Pons nourrissait depuis longtemps le désir de montrer à l?écran ces formes inhabituelles de liaisons avec l?au-delà. Cependant, il était particulièrement essentiel de trouver le ton juste pour parvenir à filmer ces relations avec l?invisible tout en restituant leur poésie et profonde humanité.
Conscients de cet enjeu, les deux auteurs ont décidé de travailler en pleine collaboration en relevant le défi d?une écriture et d?une réalisation à quatre mains. Le film Les yeux fermés est le résultat de cette expérience rare où, par delà les compétences propres à chacun, Christophe Pons et Clément Dorival ont accepté de se « mettre en danger » en laissant l?autre prendre aussi sa place. En croisant le langage
et les outils de chacun, ce double regard a permis d?expérimenter une écriture cinématographique différente.
L?intention de ce film n?est pas de porter un jugement sur ces relations post-mortem, de les mettre en doute ou à l?inverse de célébrer quoique ce soit. Il s?agissait pour les deux auteurs-réalisateurs de montrer simplement comment ont lieu ces relations extraordinaires en Islande, et de les livrer aux spectateurs telles qu?elles sont vécues localement par les Islandais.
Ce film n?a donc pas d?ambition didactique ou pédagogique, il offre au spectateur la possibilité d?éprouver l?expérience de l?autre.
Contact :
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Le DVD peut être commandé pour 15+2? sur le site de Lieux fictifs en leur renvoyant ce fichier PDF renseigné.
J'ai fait ça en début de semaine et j'ai bien reçu le mail de confirmation. Ils m'indiquent être fermés pour ce long week-end mais me rassurent en me disant que mon DVD me sera expédié dès le début de la semaine prochaine.
A l'occasion je vous dirai ce que j'en pense.
J'ai fait ça en début de semaine et j'ai bien reçu le mail de confirmation. Ils m'indiquent être fermés pour ce long week-end mais me rassurent en me disant que mon DVD me sera expédié dès le début de la semaine prochaine.
A l'occasion je vous dirai ce que j'en pense.
