Icelandic Airwaves 2007

[Jacques MER]

Communiqué :
Icelandic Airwaves 2007
La neuvième édition du festival de musique Iceland Airwaves 2007 aura lieu du mercredi 17 au dimanche 21 octobre.
Des artistes alternatifs originaires des deux côtés de l?Atlantique enflamment la capitale islandaise. Le festival, présenté par la presse spécialisée comme l'un des meilleurs événements de musique alternative, a notamment accueilli les prestigieux Sigur Rós, Quarashi, Suede, Fat Boy Slim, Ratatat et les Hives.
www.icelandairwaves.com

[steph]

Deux bizarroides a ne pas manquer si vous vous y rendez.. Detect et Buck 65.
100 euros pour 5 jours c est plutot pas mal.
(Il faut avoir 20 ans pour aller aux concerts?)
En tout cas, il y a le gratin de la musique islandaise.. manque Jóhann Jóhannson et Björk, peut-etre..

[ipsilon]

100 euros pour 5 jours c est plutot pas mal.

gratin ou pas, a mon humble avis, faut etre un peu zinzin pour rester 5 jours a suivre sur un festival...

on n apprecie plus rien a la fin, c est l usine!

(et c est un musicien qui parle)

[steph]

Certes, mais ca sert a ca un festival: on va, on vient, on choisit ses concerts.. Tu vas voir 4 ou 5 concerts, et ca ne te coute pas plus cher que si tu voyais certains de ces groupes en Europe.

[steph]

Article paru dans un magazine qui recense les festivals les plus populaires....

<< VOYAGE ASCENSIONNEL
L'Islande est l'île rêvée pour tout aventurier épris de musique. Son festival d'automne, Iceland Airwaves, est l'un des plus singuliers au monde. Un véritable laboratoire de la pop music niché entre ciel, mer et volcans.

Iceland Airwaves- Reykjavik/Islande Du 17 au 21 octobre 2007
Par Nicolas Nieto

"Comment l'Islande est-elle devenue un tel laboratoire de la pop music?", se demandait le New York Times magazine en 2000; C'est bien la question qui vous traverse l'esprit dès lors que vous mettez les pieds dans la capitale islandaise et plus particulièrement le troisième week-end d'octobre lorsque se tient le festival Iceland Airwaves. Durant cinq jours (et surtout nuits) tous les talents de cette île extravagante semblent se donner rendez-vous et investissent salles de concert, clubs et bars. Airwaves est d'une richesse insoupçonnable tant par sa qualité que par la quantité extravagante de shows programmés.

UNE ASCENSION FULGURANTE
En janvier 1999, Thorsteinn Stephensen créé Mr Destiny en vue de promouvoir des concerts et des soirées. Il se fait alors remarquer en organisant l'un des premiers grands spectacles de Sigur Rós près de l'aéroport alors qu'à l'extérieur une tempête de neige frappe. Quelques mois plus tard, dans ce même hangar, il imagine le festival Airwaves en étroite collaboration avec la compagnie aérienne Icelandair. Les premières éditions du festival ne durent qu'un soir ou deux et convoquent déjà quelques artistes internationaux comme Thievery Corporation ou Chicks On Speed. L'ascension du festival est fulgurante et lors de sa dernière édition en 2006, ce sont près de 200 concerts qui ont été programmés sur quatre jours (dont 20 d'artistes étrangers tels que Klaxon et Kaiser Chiefs) et plus de 600 journalistes venus du monde entier. Airwaves met chaque année un coup de projecteur non négligeable sur la pop music islandaise. Le Rolling Stone US le considère comme "le festival le plus hype de l'année" tandis que le NME en parle comme de " la plus excitante manifestation musicale du moment" ! Airwaves est une fête intense qui prend possession de toute la ville et de tous ses habitants. Comment d'un aussi petit pays (seulement 300 000 habitants) peut-on voir émerger autant de bons musiciens? "La scène islandaise n'a jamais été aussi active qu'aujourd'hui", nous explique Ásmundur Jónsson, créateur du label Bad Taste, qui abrite Björk et Sigur Rós. "C'est un mélanges de tous les mouvements musicaux possibles. D'une certaine manière, notre isolement nous rend plus créatif. Créer est notre manière de communiquer."Cette explication reviendra dans la bouche de chaque artiste islandais à qui vous poserez la question.

DE LA MUSIQUE AVANT TOUTE CHOSE
Malgré l'émergence d'artistes majeurs comme Björk ou Sigur Rós, l'industrie musicale islandaise frôle l'amateurisme. Mais la plupart des artistes présents à Airwaves n'ont pas nécessairement besoin d'avoir été signés pour se produire: " L'avantage ici, c'est que tu enregistres ta chanson, tu la files au programmateur radio par exemple et si ça lui plait le lendemain tu es diffusé sur toutes les ondes du pays", nous explique Elberg, déjà deux albums à son actif. Cette simplicité des rapports à la musique donne tout son charme au festival qui de fait offre sa chance à nombre de jeunes artistes encore en gestation et fait preuve d'une véritable fraîcheur. C'est le cas de Mr Silla par exemple. Croisée pour la première fois en 2005, cette jeune fille de 18 ans à peine jouait dans un bar, off festival. Un an après, et sans même avoir enregistré son premier album, on la retrouvait dans une formation plus étoffée programmée sur la scène du Théâtre National de Reykjavik. Jóhann Jóhannsson, artiste emblematique aussi connu sur l'île que Björk, résume ainsi la situation: "Comme il n'y a pas de véritable industrie ou de perspective de carrière, seul le côté artistique compte. Comme tout le monde se connaît, il est très facile de collaborer avec d'autres musiciens, de fait il se passe toujours quelque chose de neuf dans notre musique."

UNE ASTON MINI EQUIPEE D'UN MOTEUR DE FUSEE
Les concerts ont lieu dans de petites salles concentrées autour de Laugavegur, la "rue de la soif" principale de la ville. Du mercredi au dimanche matin la fête bat son plein. Les islandais sortent de leur réserve le temps du festival et déambulent de concerts en concerts. Airwaves est un festival où l'on circule, où l'on passe d'une ambiance à une autre en quelques secondes. En une même nuit le festivalier peut voir Gus Gus ou Múm mixer dans le bar du coin entre amis, sautiller au musée d'art moderne devant la dernière sensation rock made in USA, se trémousser sur le "very beautiful" dancefloor du Nasa ou apprécier l'ambiance plus cosy du Théâtre National. Et après un tel parcours du combattant, on peut compter sur la célèbre "Hangover Party" du samedi après midi, où le festivalier patauge en musique dans les sublimes bains du Blue Lagoon, pour se remettre sur pied! Sans doute l'un des moments les plus excentriques d'Airwaves.
Reykjavik est assurément une capitale de poche, mais la richesse de ses lieux, de ses artistes et de sa diversité en fait sans aucun doute le lieu idéal pour ce genre d'aventure. L'ouverture artistique des Islandais offre toujours la possibilité de faire naître quelque chose de neuf et le festival est le meilleur moment de l'année pour en être le témoin. Thorsteinn Stephensen aime décrire Airwaves comme une Aston Mini équipée d'un moteur de fusée! Une fois que l'on grimpe à l'intérieur d'un tel véhicule de sensations, difficile de vouloir en descendre. <<

[steph]

Je n'ai pas réussi à mettre en gras ou en italique, ou en couleur pour reproduire l'article tel qu'il était ... ( si, si, Steph, voilà c'est fait ! (Chris) )
Personnellement, je trouve l'article mauvais, je l'ai juste mis pour avoir un point de vue. Trop naif, trop hype, trop 'extravagant' comme le journaliste aime à le rappeller. La photo qui accompgne l'article, ce sont des platines sur le bord du Blue Lagoon.

[loranger]

100 euros pour 5 jours c est plutot pas mal.

gratin ou pas, a mon humble avis, faut etre un peu zinzin pour rester 5 jours a suivre sur un festival...

on n apprecie plus rien a la fin, c est l usine!

(et c est un musicien qui parle)

Pas vraiment d'accord...
Pour avoir participé à la dernière édition du festival, je peux dire que je n'ai pas du tout eu cette impression d'usine dont tu parles.
Le festival ne joue pas le remplissage à fond, on ne se marche pas dessus les uns les autres, il y a de la place pour circuler, exit les queues interminables. Les sets durent rarement plus de 45 mn et les entre-sets sont aussi très rapides, une 15 aine de minutes tout au plus, donc pas vraiment le temps de s'endormir ni de se laisser lasser par un groupe dont on n'apprécie pas vraiment la prestation. L'ambiance est particulièrement détendue, on sent bien le plaisir très simple et sans prétention de la plupart des groupes à offrir leur musique sur scène, la taille des salles et la proximité avec le public y est aussi pour quelque chose.
Bien entendu, il ne faut pas y aller avec l'idée de faire un marathon musical, sur les 160 groupes présents, j'ai du en voir une 30 aine et ça m'a paru déja assez intense comme cela !
Et puis il y a aussi les bienfaits de l'air frais océanique mêlé parfois de pluie glaciale durant les quelques minutes de trajet entre deux salles, une remise en forme express
Le son aussi mérite quelques éloges, souvent mis à mal dans les festivals, ici que du bon son, vous pouvez oublier les bouchons d'oreilles !

Pour terminer le tableau deux petites anecdotes pour cerner l'ambiance:
La salle de spectacle du musée d'art fait partie des lieux du festival et le musée a eu l'excellente initiative de laisser ouvertes les expos à l'étage qu'on pouvait donc à loisir visiter durant les concerts ou entre les sets, il y avait une expo des toiles du peintre islandais Erro et une expo autour du collectif Icelandic Love Society.
Le magasin de disque Skifan organisait les après-midis des sessions off ouvertes à tous dans le sous sol de leurs locaux, et pour clore les festivités, ils ont sorti le gaufrier le dernier jour et fait un grand goûter gratuit.

Bref, allez y !