Saga de l'inspecteur Erlendur
Modérateurs : Myriaðe, Souricette
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Saga de l'inspecteur Erlendur
Ca y est, j'ai enfin commencé à lire les aventures de l'inspecteur Erlendur. Il était temps...
Je commence par le premier (dites moi que je me suis pas planté ) "La cité des jarres", les autres attendent sagement sur l'étagère. Très très bien écrit (en tout cas bien traduit par Eric Boury), j'adore.
J'avais déjà vu le film de Baltasar Kormakur qui porte le même nom que le premier roman et je crois que je vais le regarder à nouveau dès que j'ai terminé le roman.
Je commence par le premier (dites moi que je me suis pas planté ) "La cité des jarres", les autres attendent sagement sur l'étagère. Très très bien écrit (en tout cas bien traduit par Eric Boury), j'adore.
J'avais déjà vu le film de Baltasar Kormakur qui porte le même nom que le premier roman et je crois que je vais le regarder à nouveau dès que j'ai terminé le roman.
Oui, oui, c'est bien le premier roman de la série.Je commence par le premier (dites moi que je me suis pas planté Shocked ) "La cité des jarres"
Il est suivi, dans l'ordre, de :
"La femme en vert"
"La voix"
"L'homme du lac"
"Hiver arctique"
"Hypothermie"
et enfin "La rivière noire" qui est, je pense, le dernier volume actuellement sorti en français... (dites-moi également si je ne me trompe pas )
C'est une série vraiment bien ficelée même si certaines histoires sont mieux que d'autres. Et suivre le cheminement du commissaire Erlendur au fil des histoires est passionnant.
Moi j'attends avec impatience le suivant
Bonne lecture
- Souricette
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C'est marrant, moi je trouve justement que c'est très mal écrit, les Erlendur...
Pour l'anecdote, dès que j'ai vu un autre roman non policier, traduit par Eric Boury, je l'ai acheté en me disant que je verrais bien si c'est le traducteur qui est mauvais, ou si c'est l'auteur... Démarche un peu ridicule avec le recul, mais bon. C'était "Entre ciel et terre" de Jon Kalman Stefansson. Et là j'ai découvert que c'était l'auteur qui était mauvais, parce que la traduction d'Eric Boury d'"entre ciel et terre" est vraiment magnifique, de la pure poésie. Il a un talent fou.
Mais les Erlendur, eux, ils m'ont laissé un mauvais goût dans la bouche!
Pour l'anecdote, dès que j'ai vu un autre roman non policier, traduit par Eric Boury, je l'ai acheté en me disant que je verrais bien si c'est le traducteur qui est mauvais, ou si c'est l'auteur... Démarche un peu ridicule avec le recul, mais bon. C'était "Entre ciel et terre" de Jon Kalman Stefansson. Et là j'ai découvert que c'était l'auteur qui était mauvais, parce que la traduction d'Eric Boury d'"entre ciel et terre" est vraiment magnifique, de la pure poésie. Il a un talent fou.
Mais les Erlendur, eux, ils m'ont laissé un mauvais goût dans la bouche!
Sigurdur
http://www.wewereheroes.com
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- Souricette
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Oui, Sigurdur, d'accord avec toi. C'est vrai, les "Erlendur" ne sont pas des prodiges d'écriture, et la traduction n'arrange rien ... On les apprécie pour d'autres choses, l'intrigue, l'ambiance, la psychologie des personnages, et en filigrane l'histoire personnelle d'Erlendur ...sigurdur a écrit :C'est marrant, moi je trouve justement que c'est très mal écrit, les Erlendur... ... / ... j'ai découvert que c'était l'auteur qui était mauvais, parce que la traduction d'Eric Boury d'"entre ciel et terre" est vraiment magnifique, de la pure poésie. Il a un talent fou.
Mais les Erlendur, eux, ils m'ont laissé un mauvais goût dans la bouche!
Et d'accord avec toi aussi pour ton appréciation de "Entre ciel et terre", de Jón Kalman Stefánsson, que j'ai beaucoup aimé, et dont la traduction par Eric Boury parvient à préserver toutes les qualités.
A ne pas lire bien sûr si on se sent un peu déprimé(e) pour se remonter le moral !
Mais au contraire, juste pour l'esthétique de la mélancolie, quand on sait qu'on n'est qu'un lecteur, ... et qu'on aura la chance d'en sortir intact en refermant le livre ...
Ici l'histoire n'est qu'un support, l'essentiel est dans l'émotion portée par les mots, et c'est là que le véritable talent d'un traducteur peut s'exprimer.
Certes, Souricette. Mais niveau genre, justement, on peut dire que les bouquins d'Arnaldur Indridasson sont du genre policier. Et moi les policiers, j'adore. Les Vargas, les Nesbo, les Rankin, etc. Et l'ambiance très lente et plombée des intrigues d'Indridasson n'est pas sans m'attirer, puisque je commence chaque nouvel opus avec le regard le plus neuf possible et l'envie d'aimer et d'être convaincu. Mais c'est chaque fois un souci de qualité d'écriture qui me fait arrêter bien avant la fin. L'intrigue chez Indridasson n'est pas assez forte pour moi pour me passer outre le style trop simpliste et trop pauvre en imaginaire. Ce n'est pas ce que tu as dis, Souricette, bien sur, mais je crois que les policiers peuvent être aussi d'une belle qualité d'écriture comme des romans de littérature peuvent avoir une intrigue forte et riche. Les genres ne se suffisent pas, ils doivent se développer et se mélanger. Quand on réfléchi bien, ce qui fait un bon livre, ou même un bon film, ou un bon spectacle, c'est le tout que l'oeuvre forme: style, intrigue, histoire, développement, rythme, beauté, émotions. Si l'auteur en squeeze certains, la balance n'est plus équilibrée et l'oeuvre penche plus vers ce qu'il y a en abondance. Parfois ça marche, parfois ça ne marche pas.Souricette a écrit :Ben moi j'aime les 2 genres. C'est sur que les romans policier de Indridason n'évoquent pas la même chose que les romans de Stefansson mais c'est normal, c'est avant tout une histoire de genre plutôt que de qualité d'écriture.
Et puis c'est tout con, mais quand le style est fade, j'ai tendance à me dire que le reste aussi, et je perd confiance en l'auteur et en son talent. Du coup ma lecture en est affectée et c'est raté. Une déformation professionnelle peut-être.
@chris, c'est vrai que les Stefansson sont des récits durs et ma femme a d'ailleurs du mal avec le premier. Ce sont vraiment des bouquins particuliers. En même temps, la dureté du récit rend les mots plus forts et la poésie plus crue. C'est une poésie qui lui sort des tripes et pas du coeur, si vous voyez ce que je veut dire. Et plutôt que d'être mièvre et "cul-cul", elle gagne en force et en intensité. C'est sans doute ce qui a fait qu'entre ciel et terre ne m'a pas déprimé, et qu'au contraire, ce bouquin m'a rendu plus fort!
Sigurdur
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Je ne pense pas qu'il soit possible de comparer Nesbø à Indridason (ni Indridason à Stefánsson d'ailleurs)... Je suis une grande fan du norvégien, il est incomparable et je ne pense pas qu'on puisse le mettre dans le même sac qu'Indridason qui a un style bien différent. Je suis d'accord que certains romans paraissent bien fades à côté de ceux de Jo Nesbø, mais les genres des deux auteurs sont tellement opposés. On peut mettre tellement de choses dans le genre "policier"...
Cependant, les romans d'Indridason sont à mon avis autant des romans "sociaux" que des romans policiers, ce qui donne peut être l'impression de n'être pas assez policiers. Chez Indridason, il est autant question des fantômes de chacun des personnages que de l'intrigue policière. D'ailleurs j'ai l'impression que les romans deviennent de moins en moins policiers et de plus en plus personnels. ''Fade'', ''ambiance très lente'', "intrigue pas assez forte", c'est négatif tout ça C'est vrai qu'il n'y a rien de sensationnel dans les romans d'Indridason, et je pense que c'est tout à fait volontaire. Je ne pense pas que ce soit l'écriture qui soit mauvaise, mais plutôt le rythme des romans qui n'est pas celui des autres policiers. J'y vois le reflet de la société islandaise: discrète, changeante, où un homme un peu largué essaie tant bien que mal de vivre sa vie.
Cependant, les romans d'Indridason sont à mon avis autant des romans "sociaux" que des romans policiers, ce qui donne peut être l'impression de n'être pas assez policiers. Chez Indridason, il est autant question des fantômes de chacun des personnages que de l'intrigue policière. D'ailleurs j'ai l'impression que les romans deviennent de moins en moins policiers et de plus en plus personnels. ''Fade'', ''ambiance très lente'', "intrigue pas assez forte", c'est négatif tout ça C'est vrai qu'il n'y a rien de sensationnel dans les romans d'Indridason, et je pense que c'est tout à fait volontaire. Je ne pense pas que ce soit l'écriture qui soit mauvaise, mais plutôt le rythme des romans qui n'est pas celui des autres policiers. J'y vois le reflet de la société islandaise: discrète, changeante, où un homme un peu largué essaie tant bien que mal de vivre sa vie.
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Un article de La Tribune de Genève
http://www.tdg.ch/islande-devient-pays-polar-2011-10-08
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Myriaðe (Mýgrútur)