Le lagon noir de Arnaldur Indriðason

Le lagon noir de Arnaldur Indriðason
Sortie le 3 mars
Reykjavik, 1979. Le corps d‘un homme est repêché dans ce qui va devenir le lagon bleu. Il s’agit d’un ingénieur employé à la base américaine de l’aéroport de Keflavik. Dans l’atmosphère de la guerre froide, l’attention de la police s’oriente vers de mystérieux vols effectués entre le Groenland et l’Islande. Les autorités américaines ne sont pas prêtes à coopérer et font même tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la police islandaise de faire son travail. Dans un climat de tension, conscients des risques qu’ils prennent, Erlendur et Marion Briem poursuivent leur enquête avec l’aide d’une jeune femme noire, officier de la base.

Le jeune inspecteur Erlendur vient d’entrer à la brigade d’enquêtes criminelles, il est curieux, passionné par son métier, soucieux des autres, mais il ne cache pas son opposition à la présence américaine sur le sol islandais.

En parallèle, il travaille sur une vieille affaire non résolue. Une jeune fille disparue sur le chemin de l’école quarante ans plus tôt, à l’époque où la modernité arrivait clandestinement dans l’île, portée par les disques de rock et les jeans venus de la base américaine.

Indridason construit un univers particulier, une atmosphère pénétrante et sans nostalgie, un personnage littéraire de plus en plus complexe, et le roman noir, efficace, est transformé par la littérature.


À Reykjavik, le taux de chômage est tombé à 1,9%

Miracle à l’islandaise: à Reykjavik, le taux de chômage est tombé à 1,9%
L’information n’a pas fait la Une : «L’Islande a retrouvé son niveau de chômage d’avant la crise.» Un résultat impressionnant pour la petite île indépendante qui a connu l’une des pires crises économiques d’Europe. Depuis sa faillite retentissante en 2008, l’Islande et ses quelque 320.000 habitants ont réussi un retournement économique impressionnant. Avec quelles recettes?

Le chômage en Islande est désormais de 1,9%, selon les chiffres officiels, le taux le plus bas depuis 2007. En 2007, le taux de chômage était de 1,3%… Au plus fort de la crise, survenue en 2008, le chômage avait dépassé les 10% (avec des pointes à 12%).

Pourtant, la crise islandaise a été un vrai tsunami pour cette île. «Peu de pays, voire aucun, avaient vécu une débâcle économique aussi catastrophique», notait le FMI à son propos.

Ce petit miracle à l’islandaise s’explique. Selon le Premier ministre, «nous n’aurions pu sortir de la crise si nous avions été membre de l’Union européenne», avait-il dit en novembre 2015. Sigmundur Davíð Gunnlaugsson avait même été plus loin en affirmant que ne pas être membre de la zone euro avait été une chance pour l’Islande: «Si toutes ces dettes avaient été en euros, et si nous avions été obligés de faire la même chose que l’Irlande ou la Grèce et de prendre la responsabilité des dettes des banques en faillite, cela aurait été catastrophique pour nous sur le plan économique.»


Comparaison chômage Islande-Irlande entre 2005 et 2014 (source Alterécoplus) © alterecoplus

Pourtant l’Islande revient de loin. Le pays a connu une crise beaucoup plus violente que les autres pays européens du fait de la démesure de son système financier lors de l’éclatement de la crise des subprimes. Mais face à une telle situation, l’Islande a pris des mesures très différentes des autres pays européens, quitte à provoquer de vives tensions avec certains d’entre eux (leurs avoirs n’ayant pas été remboursés à la suite d’un référendum en Islande). «A la différence des autres pays heurtés par la crise, l’Islande a laissé ses banques faire faillite, ne préservant que les comptes des ménages résidents. Les étrangers qui avaient placé leur argent dans les banques du pays ont tout perdu lorsque ces banques ont fait faillite. Ailleurs, dans le reste de l’Europe, de nombreuses banques ont été nationalisées car il n’était pas concevable qu’elles puissent faire faillite», rappelait l’Express en 2015.

Le pays a mené une politique mêlant contrôle des capitaux (une idée mal vue en Europe), austérité budgétaire mais aussi hausse des impôts et surtout dévaluation importante de sa monnaie (60%) qui a entraîné une importante inflation, aujourd’hui maîtrisée… et une reprise de la croissance. Résultat, Reykjavik n’a pas sacrifié sa politique sociale et le FMI a été totalement remboursé de ses avances financières. Cette politique a fonctionné, moins d’entreprises ont fait faillite et il n’y a pas eu d’exode des jeunes comme au Portugal, Espagne ou Irlande.

De nombreux économistes font le parallèle avec le cas grec qui est toujours noyé dans sa dette et l’empilement des plans d’austérité. Mais les deux pays sont loin d’être semblables. La Grèce est enfermée dans les règles de la zone euro alors que l’Islande est libre de ses règles et de sa monnaie. Et a même décidé de ne plus demander son adhésion à l’Europe.

De plus, l’Islande a profité des capitaux qu’elle détenait du fait de l’énormité de son système bancaire, bloqués par le contrôle des changes. En conclusion de son rapport sur l’Islande, le FMI le reconnaît le côté peu orthodoxe de la reprise islandaise: «Cet ensemble éclectique de mesures a été efficace dans le cas de l’Islande, mais il n’est pas du tout certain que les enseignements à en tirer soient transposables ailleurs, y compris dans la zone euro en crise.»

En tout cas, l’Islande est devenue un exemple pour ceux qui critiquent l’intégration autour de l’euro. Avec raison ?

http://geopolis.francetvinfo.fr/miracle-a-l-islandaise-a-reykjavik-le-taux-de-chomage-est-tombe-a-19-95935
https://www.facebook.com/ambassadedislande/posts/1022883054434736

Découvrir l’islande authentique avec un « copain » d’Icelandair

Icelandair enrichit son offre de stop over afin de permettre aux passagers de découvrir de façon encore plus poussée une Islande authentique le temps d’une escale.

Cela fait longtemps que Icelandair met en avant les possibilités de stop over entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Avec son nouveau service – « Stopover Buddy » – la compagnie va encore plus loin. Stopover Buddy est destiné à immerger les visiteurs dans la culture islandaise en leur recommandant les meilleures adresses et les bons plans des locaux.

De fait, Icelandair propose déjà à tous ses passagers voyageant entre l’Europe et l’Amérique du Nord de faire une escale en Islande à l’aller et/ou retour jusqu’à 7 nuits sans supplément sur le prix du billet d’avion. Mais avec ce service, des membres de la compagnie se proposent d’accompagner les passagers le temps d’une journée pendant leur séjour pour faire découvrir leur Islande telle qu’ils la vivent au quotidien. Un pilote, une hôtesse de l’air et même Birkir Hólm Guðnason, le PDG de la compagnie, deviennent les « buddies », c’est-à-dire les copains, et emmèneront les clients pour une expérience qualifiée d’unique dès leur sortie de l’avion. A titre d’exemple, les passagers pourront rencontrer Margret, 64 ans, hôtesse de l’air experte des sources chaudes naturelles ou participer à un cours de cuisine islandaise avec Inga, 45 ans, agent de voyages. Ils pourront même passer une journée en compagnie du PDG, Birkir, 41 ans, adepte du ski hors-piste. Les amateurs de sport pourront aussi faire un tour de VTT ou de la course à pied dans la nature islandaise avec un passionné de fitness, Dagur, 51 ans, qui a travaillé pendant 20 ans au service informatique. Le service  » Stopover Buddy  » sera disponible à la réservation du 02 février 2016 au 30 avril 2016. Pour plus d’informations : http://www.icelandair.fr/stopover-buddy/

DES CHEVAUX ET DES HOMMES à la cinémathèque

DES CHEVAUX ET DES HOMMES à la cinémathèque

 

Lundi 8 février. Carte blanche Air d’Islande à La Cinémathèque Française Au programme : DES CHEVAUX ET DES HOMMES, de Benedikt Erlingsson, (IS)

De 21h30’à 22h 55

Salle Georges Franju

http://www.cinematheque.fr/seance/15810.html

 

SNOW THERAPY de Ruben Östlund (SE).

De 19h à 21h

Salle Georges Franju

http://www.cinematheque.fr/seance/15809.html

 

La cinémathèque

51 rue de Bercy

75012 Paris

Courrier d’Islande janvier 2016

CILe courrier d’Islande de janvier 2016 est sorti (tous les commentaires sont les bienvenus à son sujet).

– Histoires de timbres
– Édito
– Actualités
– Compte rendu de l’assemblée générale du 28 novembre 2015
– Des chevaux islandais aux Philippines
– Brèves
– Projection du film « La glace et le ciel »
– Ari Trausti Guðmundsson, géologue
– Remise du premier prix du Concours de photos Mitt framlag / Ma contribution
– COP21, la réunion la plus importante de l’histoire de l’Homme
– Jóhann Kristinn Pétursson, Svarfdælingur
– Bibliographies
– Réceptions à l’Ambassade
– La recette du bonheur ou l’association dans le Grand Nord islandais